Pif-Collection - Tout l'univers de Pif sur le web

Depuis le 1er numéro de Pif-Gadget, vous avez pu découvrir une nouvelle série intitulée "les Robinsons" scénarisée par l'infatigable Olivier Fiquet et dessinée par le canadien Claude Bordeleau. Nous vous avions déjà proposé une interview d'Olivier (cf. Interview : Olivier Fiquet, le dessinateur aux 3 séries !), aujourd'hui, Claude est notre invité, nous lui avons demandé de nous parler un peu de lui. Attention, talent !..

Claude Bordeleau : "En fait non, je suis trop jeune pour avoir vraiment connu la première vague, par contre, j'ai connu Pif par la suite soit en découvrant les séries en album, soit en lisant sur ce phénomène de la BD".

Pif-Collection : Comment était perçu Pif-Gadget au Canada ?

Claude Bordeleau : "Très bien. Même si le lectorat est plus réduit, je crois que le succès a été à peu près le même qu'en europe, toutes proportions gardées. J'ai eu plusieurs entrevues au Québec depuis l'annonce de la sortie de Pif et tout le monde était très enthousiaste, tous les animateurs ou journalistes avaient déjà lu Pif étant plus jeunes".

Pif-Collection : Pourquoi avoir choisi le métier de dessinateur ?

Claude Bordeleau : "Ce n'est pas moi qui l'ai choisi, c'est lui qui m'a choisi ! Je crois que je suis né avec un crayon greffé dans la main :) Mon père a été illustrateur quelques années avant de se tourner vers le graphisme pour faire vivre la famille (j'ai 3 frères), alors j'ai grandi dans un environnement favorisant la créativité. J'ai étudié en communication visuelle à l'université, et j'ai terminé mon diplôme tout en travaillant à temps plein dans un studio d'animation".

Claude Bordeleau : "J'en ai plusieurs, et j'aime expérimenter plusieurs styles. Je découvre de nouveaux dessinateurs tous les jours, mais je dirais que je suis beaucoup influencé par ce qui se fait en animation. En BD, je mentionnerais l'inévitable Franquin, Pedrosa, évidemment Olivier Fiquet, Moebius, Barbucci, Ben Caldwell, Jamie Hewlett, Bruce Timms, Stephen Silver, Sebastian Kruger, Thorsten Kieker et Christian Daigle (des amis dessinateurs), Mignola, Boucq, Tome et Janry, et j'en oublie sans doute plusieurs".

Pif-Collection : Comment as-tu rencontré Olivier ?

Claude Bordeleau : "Par un forum de dessin sur internet. Il avait vu quelques unes de mes planches et m'a approché pour dessiner un projet qu'il avait développé ("Les folles nuits de la Baronne"). Nous n'avons toujours pas trouvé d'éditeur pour ce projet, mais il nous tient beaucoup à coeur et nous travaillons toujours là dessus :) En attendant, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble sur d'autres projets, notamment Les Robinsons, via lesquels j'apprend beaucoup d'Olivier".

Pif-Collection : Comment es-tu arrivé à être publié dans le nouveau Pif-Gadget ?

Claude Bordeleau : "Olivier m'avait demandé de dessiner quelques illustrations des Robinsons, et il a proposé le projet en même temps que quelques autres (qui ont presque tous été acceptés, dont le Derby et Mona). C'est Olivier qui m'a intronisé :)"

Pif-Collection : As-tu des projets ?

Claude Bordeleau : "Je continue de travailler comme illustrateur, surtout aux USA et au Canada. Je fais aussi de la caricature et je bosse sur des contrats en animation.


le baron en plein évolution graphique	la couverture du projet

Côté BD, je travaille sur quelques projets en amérique, et j'aimerais beaucoup placer "les Folles nuits de la Baronne" avec Olivier."

Celles et ceux qui sont des lecteurs assidus du site se souviendront de l'interview exclusive que Jacques Nicolaou avait accordée et parue sur le site (cf. Jacques Nicolaou) ainsi qu'en partie dans Bodoï spécial Pif. Au cours de cet entretien, Nicolaou nous avait raconté cette anecdote:

"La dernière fois il y a un gars qui est venu devant moi, il était trois fois comme moi, un gros balèze, il avait des trucs partout… Il s’est approché avec son petit carnet, m’a regardé et m’a demandé : « C’est vous qui faites Placid et Muzo ? », « Euh… Oui », « Ah… Je peux m’asseoir ? », « Euh… Oui », « Vous pouvez me faire un petit dessin ? » Eh bien ce n’était plus le gros dur mais le petit enfant qui venait me voir. Je lui ai fait son dessin, il était heureux comme tout. Et pourtant, à le voir comme ça, c’était vraiment l’armoire à glace !"

Franck dit "le balèze" a rencontré de nouveau Nicolaou lors de son expo d'aquarelles en août 2004

Depuis, le fameux balèse qui avait impressionné notre ami Nicolaou a lu l'interview et a pu rencontrer à nouveau le dessinateur lors de son exposition annuelle qui a eu lieu cet été... Franck a 42 ans, il lit encore Pif et il a été lui aussi impressionné par sa rencontre avec Nicolaou.

Et comme Franck est un fidèle lecteur du site, nous lui adressons nos amitiés et le remercions pour ses envois.

Frédéric Maye est notre spécialiste Jacques Kamb, il continue ses recherches et a nous a transmis sa dernière découverte, les origines de Dicentim...

"Dans le numéro 977 du 2 février 1964, j’ai découvert dans le journal Vaillant, une histoire qui a pour titre «Santim le petit franc». Une aventure unique de 3 planches (sur 1½ pages) qui met en scène un petit franc du nom de « Santim ».

L'histoire se déroule à l'époque de Clovis dans la bonne ville de Soissons (une affaire de vase cassé !). Cette histoire sans suite qui a été publiée 10 ans plus tôt est effectivement l’ancêtre de la série « Dicentim ».

Ce petit personnage est comme « Dicentim », un petit franc qui veut aider son bon roi. Sa ressemblance physique est aussi évidente que le nom de son descendant. Il possède aussi un casque en forme d'obus pareillement au malin et vif Dicentim.

Il y a aussi un hargneux trapu au gros nez qui a l'aspect grossier du matamore Bougredane.

Clovis (le roi des Francs) en revanche s'apparente amplement au moustachu roi Poilenpogne1 er.

Il est indubitable que Jacques Kamb s'est inspiré des prémices de cette histoire pour créer la succulente série de Dicentim le petit franc en 1973 qui a commencé dans le journal Pif-Gadget et qui continue encore aujourd'hui en 2004 !"

En effet, les anciens lecteurs de l'hebdomadaire n'auront pas manqué deremarquer la demi page de présentation du numéro 3 avec en vedette : Docteur Justice et Rahan dans le même numéro !

Selon nos recherches, il faut remonter loin dans le temps pour retrouver ces deux stars de Pif-Gadget réunies dans un magazine ; nous avons du remonter à 1981 dans le numéro 666 de Pif-Gadget pour voir réunis pour la dernière fois ces deux personnages qui se sont côtoyés le temps d'un magazine...

23 ans plus tard, Docteur Justice et Rahan seront à nouveau rassemblés dans ce numéro 3 de Pif-Gadget.

du 13 au 19 septembre 2004 - news n°412 - Pif-Gadget à la Fête de l'Huma 2004

Un retour sur ce week-end du 11 et 12 septembre 2004, à La Courneuve, qui permit de retrouver Pif-Gadget à la Fête de l'Huma. Les photos ont été envoyées par Mariano Alda et Sylvain Mundschau.

Mariano Alda à gauche (1m90) et Thierry Dépeyrot à droite, et au dessus Pif (6m)

Un Pif de 6 mètres était visible à la Fête de l'Huma 2004, à cette occasion, la rédaction de Pif-Gadget était venue à la rencontre du public; des jeunes et des moins jeunes. Pif-Gadget est bel et bien de retour et cela se passait les 11 et 12 septembre à La Courneuve...

Les membres de la rédaction étaient venus soigner cet événement, de nombreux dessinateurs les avaient rejoints pour des séances de dédicaces sur des posters édités pour l'événement.

Deux stands avaient été installés, le premier permettait aux enfants de venir rencontrer les dessinateurs, de participer à des ateliers de dessin et de se désaltérer à la buvette "Apéri Pif", dans le second on pouvait s'y procurer divers objets dérivés (casquettes, porte-clefs, baudruches...), albums et exemplaires des deux premiers numéros parus.

Parmi les invités, du beau monde, avec les présences de Mathilde, Herlé, Ivars, Abel, Cebe, Pujol, Marazano, Kamb et Chicco.

Bernard Coulange du "coffre à BD" partageait le stand Pif avec son album recueil des énigmes de Tim parues dans Pif-Gadget à partir de 1979 pendant plus de 10 ans : "Mes années Pif". Jean-Pierre Dirick, le scénariste et dessinateur avait accompagné son éditeur et est apparu très à l'aise en dédicace.

Les objets dérivés ont eu beaucoup de succès, les premiers objets collector ont donc fait leur apparition, après les fameuses montres offertes à l'occasion du lancement, nous avons vu apparaître des porte-clefs numérotés et des casquettes rouges "Pif et Hercule".

Des affichettes avaient été éditées pour permettre aux dessinateurs de dédicacer sur un poster de leur série. 12 affichettes différentes ont été imprimées.

L'invité d'honneur fut évidemment Pif qui est venu en chair et en os dans son célèbre costume accueillir les anciens et ouveaux lecteurs. Des retrouvailles parfois émouvantes comme cette jeune ancienne lectrice qui lui tombe dans les bras.

Enfin, pour beaucoup cette première Fête de l'Huma avec Pif-Gadget aura été l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes, des anciens amis, et de nouveaux amis. Merci à celles et ceux qui sont venus nous saluer.


le story board d'Olivier Fiquet envoyé à Claude	le résultat final dessiné par Claude


Claire, l'assistante de la rédaction	de gauche à droite, Herlé (Lobo Tommy) et Cebe (Forg) au travail sous la haute surveillance de Patrick Apel-Muller (le boss)


Chicco (Pif et Hercule)	Jacques Kamb (Dicentim et Couik)


le porte-clef Pif numéroté 1 à 5 000	des casquettes rouges


Mariano (méfiez-vous des imitations) nous présente la casquette Pif et 8 des posters édités pour les dédicaces	Mathilde


des retrouvailles pour les anciens lecteurs...	... une rencontre pour les nouveaux


Sylvain et Pif	une autre façon d'utiliser le bulletin d'abonnement...


un extrait des "folles nuits de la baronne"


Jean-Pierre Dirick