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'''Víctor de la Fuente''' (Llanes, Espagne, 12 avril 1927 - Le Mesnil-Saint-Denis, 2 juillet 2010)  Dessinateur espagnol.
 
'''Víctor de la Fuente''' (Llanes, Espagne, 12 avril 1927 - Le Mesnil-Saint-Denis, 2 juillet 2010)  Dessinateur espagnol.
  
En 1940, il part vivre au [[Chili]] et débute sa carrière au sein du studio de [[López Rubio]]. Dans le même temps, il coopère avec des magazines comme "Maravillas", "Flechas y Palayos" ou "Chicos". Quand il quitte ce pays, c'est pour fonder une agence de publicité aux Etats-Unis, mais il continue toujours de dessiner pour le magazine "El Peneca" ou pour "Dell publishing" à New York. Il retourne en Europe en 1959 où il travaillera pour les agences britanniques [[Fleetway]] et [[DC Thomson]].
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En 1940, il part vivre au [[Chili]] et débute sa carrière au sein du studio de López Rubio (''Estudio López Rubio'' d'[[Adolfo López Rubio]]). Dans le même temps, il coopère avec des magazines comme "Maravillas", "Flechas y Palayos" ou "Chicos". Quand il quitte ce pays, c'est pour fonder une agence de publicité aux Etats-Unis, mais il continue toujours de dessiner pour le magazine "El Peneca" ou pour "Dell publishing" à New York. Il retourne en Europe en 1959 où il travaillera pour les agences britanniques [[Fleetway]] et [[DC Thomson]].
  
 
En 1967, il rencontre [[Victor Mora]] avec qui il dessine "[[Sunday]]" dès l'année suivante durant 12 épisodes qui sont publiés en France dans "[[Pistes Sauvages]]" (N°1 à 18). On retrouve cette série plus tard dans "France Soir" ainsi que dans deux albums parus chez Hachette en 1975 ("Mon nom est Sunday" et "Les juges maudits"). Puis il retourne encore à la publicité, sans doute plus lucrative.
 
En 1967, il rencontre [[Victor Mora]] avec qui il dessine "[[Sunday]]" dès l'année suivante durant 12 épisodes qui sont publiés en France dans "[[Pistes Sauvages]]" (N°1 à 18). On retrouve cette série plus tard dans "France Soir" ainsi que dans deux albums parus chez Hachette en 1975 ("Mon nom est Sunday" et "Les juges maudits"). Puis il retourne encore à la publicité, sans doute plus lucrative.

Version du 9 octobre 2023 à 22:00

VÍCTOR DE LA FUENTE
VICTOR DE LA FUENTE

Víctor de la Fuente (Llanes, Espagne, 12 avril 1927 - Le Mesnil-Saint-Denis, 2 juillet 2010)  Dessinateur espagnol.

En 1940, il part vivre au Chili et débute sa carrière au sein du studio de López Rubio (Estudio López Rubio d'Adolfo López Rubio). Dans le même temps, il coopère avec des magazines comme "Maravillas", "Flechas y Palayos" ou "Chicos". Quand il quitte ce pays, c'est pour fonder une agence de publicité aux Etats-Unis, mais il continue toujours de dessiner pour le magazine "El Peneca" ou pour "Dell publishing" à New York. Il retourne en Europe en 1959 où il travaillera pour les agences britanniques Fleetway et DC Thomson.

En 1967, il rencontre Victor Mora avec qui il dessine "Sunday" dès l'année suivante durant 12 épisodes qui sont publiés en France dans "Pistes Sauvages" (N°1 à 18). On retrouve cette série plus tard dans "France Soir" ainsi que dans deux albums parus chez Hachette en 1975 ("Mon nom est Sunday" et "Les juges maudits"). Puis il retourne encore à la publicité, sans doute plus lucrative.

On le retrouve ensuite dans la revue espagnole "Trinca" avec "Haxtur" et "Mathaï-Dor" repris en albums chez Dargaud et Hachette puis pour quelques histoires dans "Creepy" et "Eerie" de Warren.

Dans le milieu des années 70, il dessine "Amargo", un autre western pour Hachette puis il illustre "L'histoire de France en bande dessinée" et "Découvrir la Bible" chez Larousse. Une expérience rendue amère à cause de problèmes sur l'exploitation des droits. Dans le même registre, il dessine une BD éducative sur la vie de Charles de Gaulle.

Il participe ensuite à la création de la revue "A suivre" avec sa série d'heroic fantasy "Haggarth", toujours dans le noir et blanc qu'il affectionne. En 1980, il créé seul "Mortimer", un western érotique paru dans la revue éponyme chez Elvifrance. Un personnage repris en album, mais bizarrement expurgé de la partie érotique ! Pour le même éditeur, il exécute quelques histoires érotiques. Puis en 1979, avec Jean-Michel Charlier, il dessine "Les Gringos" dans "Super As" (Fleurus). Un héros réactivé après le décès de son scénariste par Guy Vidal en 1990 pour deux albums.

En 1983, il retrouve son compère Victor Mora avec "Les anges d'acier" qui paraît dans "Pilote" et "Charlie Mensuel", puis "Cœur de fer" chez Bayard. Entretemps, il imagine aussi "La sibérienne" chez Albin-Michel ainsi qu'une série de BD religieuses pour Bayard. En 1987, il signe "Francis Falko" avec François Corteggiani chez Novédi, mais cette série ne connaît qu'un album. Dans les années 90, on le voit aux côtés de Patrick Cothias pour "Josué de Nazareth" ou Jodorowsky pour "Dieux jaloux" ou "Aliot" qui sera l'objet d'un procès pour plagiat (pour le scénario).

De la Fuente travaille aussi pour Bonelli et son personnage emblématique Tex Willer que l'on peut retrouver dans un album paru récemment [?] ainsi que dans Rodéo chez Semic.

Malgré l'immensité et la diversité de ces travaux, son travail n'est pas toujours apprécié à sa juste valeur alors que certains le considèrent comme le plus grand dessinateur espagnol de BD réalistes.

Il est le frère de Chiqui de la Fuente.

Auteur de l'article

  • Dominik Vallet