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Dans la première moitié du XXe siècle l'entoilage était encore une technique assez usuelle pour conserver des plans, des cartes, des affiches ou même des dessins. Aujourd'hui, l'idée de conservation est souvent couplée à celle de restauration et le procédé appliqué aux affiches (ciné, BD) est surtout devenu une affaire de spécialistes qui abusent sur les prix ou à la limite de passionnés d'arts graphiques habiles de leurs mains. J'ai retrouvé un mode d'emploi dans une publication enfantine de 1936. La méthode était appliquée ici aux cartes topographiques mais si ça inspire l'un d'entre vous pour se lancer sur d'autres supports...

Loin de moi l'intention de dénigrer la méthode décrite dans cet article, qui se révèle très intéressant sur le plan historique, ce qui permet de relever l'ingéniosité dont faisait preuve nos prédécesseurs pour renforcer les documents, sans pour autant disposer des mêmes moyens que nous.

Si on ne reste que sur un plan pragmatique, il existe à présent des procédés plus modernes, que pour information, il est possible d'examiner ci-dessous.

On peut plastifier soi-même un document avec de l'adhésif transparent.

Sinon, en s'adressant à des magasins de fournitures d'arts graphiques, ou certains imprimeurs, il est possible de faire plastifier à chaud des documents pour un format allant jusqu'au A0 (84,1 x 118,9 cm).

Ou alors, encore une autre solution que l'on peut réaliser soi-même, c'est appliquer sur le document du vernis plastique transparent avec une bombe. Il existe des bombes de vernis brillant, satiné ou mat, selon le rendu souhaité.