Tarzan : Les séries télévisées à la loupe

[reedff]

C'est bizarre de revoir le capitaine Dobey en indigène.

[Gradatio]

Oui, ça surprend. Au début, je me disais que je connaissais cette tête. C'est quand j' ai vu le nom au générique que j'ai fait le rapprochement.

Il reviendra dans un autre rôle de méchant.

[Arlok]

Il indique qu'au cours des rediffusions par les différentes chaînes, on pouvait trouver jusqu'à trois titres français différents pour certains épisodes d'où la difficulté de faire une liste correcte

C'est loin d'être la seule série dans ce cas. Avec des épisodes qui ont un titre de diffusion télé et un autre titre sur les DVD.

Sans compter les erreurs de retranscription qui sont ensuite répétées.
Petite anecdote : sur la première édition DVD de Star Trek, le dernier épisode était intitulé “L"important” sur le livret et le menu DVD. Titre étrange qui n'avait aucun sens en rapport à l'épisode. Et pour cause, puisque le titre correct est en fait “L'importun”… plus adéquat (le titre original étant “Turnabout Intruder”) !

[Arlok]

21) Dollars et diamants (diffusé le 3 février 1967)

Un épisode léger axé plutôt vers la comédie (avec son lot d’action tout de même) qui est plaisant à voir. Sean McGlory est très bon dans son rôle.

Tu as oublié de dire qu'il n'y a pas JaÏ

Sur la VF, on reconnaîtra la voix de Roger Dumas pour Sean McGlory (McGeehan). Pas particulièrement actif dans ce domaine, il a notamment doublé Michael McShane (Frère Tuck) dans “Robin des Bois, Prince des Voleurs” en 1991.

[Arlok]

22) À vos ordres mon général (diffusé le 10 février 1967)

Deuxième épisode avec Jaï en vedette et celui-là, je l’avais apprécié même à la première diffusion. Il est très débrouillard.

Son partenaire de jeu, l’excellent Maurice Evans a eu une sacrée carrière. On peut citer le rôle du docteur Zaius dans "La Planète des singes" et à la télévision, il fut le père de Samantha dans "Ma sorcière bien aimée". Il campe ici un général bourru au cœur tendre. Il reviendra dans la série.

Maurice Evans parfait en général pète-sec qui récite les Châtiments de Victor Hugo sous la torture !
Il sera toujours pour moi, Maurice, le père de Samantha, qui tyrannisais ce pauvre Jean-Pierre, au même moment sur une chaîne concurrente…

Warren Stevens, je me souviens clairement de lui dans le chef-d'œuvre SF Planète Interdite (1956) aux côtés de Leslie Nielsen.

On peut revenir sur le titre de l'épisode.
Le titre français est “À vos ordres mon Général”, un titre assez banal comparé au futé titre original “Basil of the bulge”, mais qui est intraduisible.
C'est un jeu de mot entre Basil, le prénom du Général Bertram qui revit ses anciennes batailles, et Battle of the Bulge, nom donné par les anglo-saxons à la Bataille des Ardennes (1944-1945, et pouvant se traduire par “Bataille du Saillant”).

Pour que ça fonctionne, il faut évidemment prononcer le prénom à l'anglaise [bazeul], ainsi phonétiquement proche de 'battle' [bateul].

[Gradatio]

Oui, j'avais cherché la signification du titre original. Pas évident car Basil du bourrelet en français, ça ne veut pas dire grand chose

Voici l'explication que l'on peut trouver

Pendant l'assaut, au fur et à mesure que les Allemands s'enfonçaient dans les Ardennes, la ligne alliée prenait l'apparence d'un grand renflement,

[Gradatio]

23) Le Masque de Tarzan (diffusé le 17 février 1967)

Scénario de S.S. Schweitzer, réalisé par James Komack


Jaï est en train de jouer avec d’autres enfants. Il a un kit de science d’où il en sort une loupe. Il est soudain agressé par deux guerriers qui s’en prennent à lui. Jaï hurle. Tarzan n’est pas loin et se jette dans la mêlée.

Dans le combat qui suit, l’un des agresseurs met à la bouche une sarbacane qui envoie une épine dans le mollet du héros. Ce répit suffit pour qu’ils prennent la fuite avec les affaires de l’enfant. Tarzan constate que le projectile n’était pas enduis d’un poison mortel mais uniquement paralysant. Les guerriers ont laissé sur place un bouclier décoré d’une façon spéciale qui intrigue Tarzan.

Tarzan a fait appel à l’officier du district (Howard Morton). Le style caractéristique des peintures sur le bouclier font référence à Rona Swann (Nancy Malone), une célèbre artiste ayant disparue depuis plusieurs années dans la jungle. L'officier désire se rendre dans la tribu en question mais Tarzan se montre prudent car les tribus locales viennent juste de se calmer après six mois de conflit déclenchés par un mystérieux trafiquant d’armes.

Tarzan apprend que la sœur de la disparue, Beryl (Leslie Parish) est à ce moment à sa recherche. Il se rend sur lieu du campement du safari où il rencontre Beryl mais aussi Peter Maas (Martin Gabel) au flegme tout britannique et son garde du corps Chambers (Jock mahoney). La première rencontre avec ce dernier qui ne veut pas que l’on embête son patron en train de manger se termine en bagarre et Tarzan inflige une correction à l'homme borné.

Tarzan prend la direction du safari à travers la jungle. Ils sont surveillés par deux guerriers qui finissent par aller faire le rapport à leur chef (Vantile Whitfield). L’expédition finit par arriver fatiguée. Beryl reconnait immédiatement dans toutes les peintures qui ornent les armes et les objets du village, la main de sa sœur mais lorsqu’elle veut y toucher, elle se heurte à l’hostilité de la tribu.

Devant les questions, le chef explique que Rona a bien vécu parmi eux pendant quelques temps mais qu’elle est morte. Il leur montre la tombe dans laquelle elle se trouve.

Tarzan est tout de même sceptique et profite de la nuit pour aller voir cette tombe du plus près. La terre autour semble avoir été retournée récemment et il se met à suivre une piste. Pendant ce temps, Maas négocie avec le chef. Il voudrait bien récupérer les différentes peintures qui valent une belle somme mais il se heurte à un refus. On apprend que Maas est en fait le trafiquant d’armes. Devant le chef buté, il passe à la manière forte. Chambers et des hommes en armes débarquent par le fleuve et menacent de tirer dans le tas. Le chef n’a d’autres choix que de coopérer. Beryl, témoin de tout ça, s’éclipse et essaie de retrouver Tarzan.

Ce dernier continue sa recherche qui l’emmène aux alentours d’une caverne. Quand il y pénètre, il est estomaqué par la splendeur des peintures qui la tapissent. Si la cavité semble vide, Tarzan lance tout de même un appel rassurant. Là, sortie d’un coin de la caverne, Rona s’avance vers lui. Tarzan comprend alors pourquoi les guerriers ont volé le matériel de Jaï. L’artiste est en train de perdre la vue et la loupe lui permet de l’améliorer un peu. Rona n’a pas du tout l’intention de revenir à la civilisation.

Beryl de son côté continue à rechercher Tarzan pendant qu’en parallèle, sous la menace des armes, le chef guide à leur tour les deux malfrats.

Les cris d’appels de Beryl finissent par être entendu par Tarzan qui va la récupérer et lui permette ainsi de retrouver sa sœur. A l’entrée de la caverne, il aperçoit le groupe guidé par le chef qui confirme les allégations de la jeune femme.

Il est aperçu et les balles fusent rapidement. Il entre dans la caverne et emmène les deux femmes plus profondément à l’intérieur. Maas et ses hommes arrivent à leur tour. Le blanc cupide voit déjà l’argent qu’il pourra amasser avec les peintures intérieures. Chambers est plus pragmatique et trouve les traces de pas laissées par les fuyards. Le groupe s’élance à sa suite.

Tarzan se rend compte qu’ils ne pourront pas les semer aussi facilement. Il éteint donc la torche dont il s’était muni et demande à Rona qui connait les lieux sans avoir besoin de lumière de les guider à travers le dédale de roches. Maas et Chambers se rendent compte à leur tour que la caverne s’enfonce profondément. Le garde du corps propose de dynamiter ce coin afin de condamner l’endroit. Maas acquiesce et une explosion secoue la chaîne montagneuse faisant chuter des pierres sur les fuyards.

Heureusement, les trois sont juste secoués. Tarzan ayant protégé les femmes avec son corps. Ils sont condamnés à trouver une autre issue. Ils parviennent jusqu’à un point d’eau souterrain. Tarzan plonge pour essayer de voir s’il y a possibilité de passer par là. Une lumière lui indique qu’il peut remonter à la surface. Il est sorti de la zone montagneuse à proximité du village où le bateau avec lequel Chambers est venu se trouve à quai et les hommes commencent à embarquer les précieux objets.

Tarzan retourne à la caverne récupérer les deux femmes qu’il tracte sous l’eau pour les sortir de la caverne.

Pendant ce temps, les préparatifs pour embarquer les œuvres d’art arrivent à leur fin. Maas et Chambers embarquent à leur tour.

Une fois les filles misent en sécurité, notre héros se faufile aux abords du village et repère le chef entouré de deux gardes armés. Il élimine le premier. Le second voyant que son collègue a disparu va voir ce qu’il se passe et est à son tour neutralisé.

Tarzan s’équipe d’une liane et plonge sous l’eau. Aux abords du bateau, il se sert de son fardeau comme d’un lasso et fait basculer Chambers. Un âpre combat sous-marin a lieu entre les deux hommes. Tarzan finit par s’imposer. Il se rend sur le bateau devant Maas en train de prendre un repas. Ce dernier, imperturbable jusqu’au bout, accepte sa défaite.

L’heure de la difficile séparation a sonné entre Beryl et Rona qui ne veut pas rentrer. Tarzan récupère le kit scientifique de Jaï mais laisse tout de même la loupe sur place.

Howard Morton

Leslie Parrish

Martin Gabel

Jock Mahoney

Vantile Whitfield

Nancy Malone

Bien sympathique cet épisode notamment grâce à son duo de méchant. Mahoney, dont c’est ici sa quatrième et dernière apparition, est toujours bon dans le style et Martin Gabel nous offre un personnage que rien ne semble perturber toujours en train de prendre une collation. La scène où Tarzan tracte les filles sous l'eau est bien réalisée.

Deuxième et dernière apparition de Ventile Whitfield déjà vu dans le quinzième épisode.

On remarque une fois encore l'étrange titre français.

[Gradatio]

24) Le Vol du Soleil Levant (diffusé le 24 février 1967)

Scénario de Jackson Gillis, réalisé par William Witney

Une jeep avec à son bord avec trois policiers roule sur une piste de la jungle. Des coups de feu éclatent. Les trois hommes meurent. Trois individus dont on ne voit pas le visage s’emparent de papiers pris sur l’un des hommes.

Tarzan et Cheeta observent de loin une cérémonie. La tribu qu’ils observent vénère un énorme joyau appelé le Soleil Levant que nul ne peut toucher. Le gardien officiel de l’objet est King Lakumba (Roy Glenn) qui a étudié à Paris et est revenu dans son village natal. Cela ne plait guère au jeune chef des guerriers Bella (James Earl Jones) qui n’a pas confiance en son roi.

Une photographe, Lita McKenzie (Victoria Shaw) a été conviée pour la cérémonie même si les habitants craignent énormément le fait qu’on les prenne en photo.

Les trois tueurs débarquent à leur tour se faisant passer pour des représentants de la loi grâce aux papiers subtilisés aux policiers morts. Duprez (John Van Dreelen) et ses deux sbires Captain Boggs (Strother Martin) et Michael O’Brian (Henry Beckman). Ils sont reçus par Lakumba. Ils sont de connivences pour s’emparer du joyau.

La photographe est soudain attirée par une scène attendrissante. Une lionne attachée est en train de jouer avec ses deux lionceaux. La jeune femme oublie toute prudence et se rapproche dangereusement de l’animal. Tarzan s’en est aperçu et quitte son poste d’observation. Il n’est pas tendre et saisie l’imprudente qu’il projette au sol loin en arrière. Cette dernière n’apprécie pas vraiment.

Tarzan se dirige vers le trio de faux policiers. Il attendait quelqu’un de sa connaissance et non trois inconnus. Duprey lui montre le papier officiel attestant de sa mission.

Il doit rapidement intervenir car Cheeta s’est emparée de l’appareil photo de Lita. Autant dire que cette nouvelle scène n’est pas faite pour apaiser le ressentiment de la photographe envers Tarzan.

Notre héros rencontre ensuite Bella assez froid qui lui fait part de son mécontentement de voir tant de blancs roder autour la pierre.

La cérémonie qui amène le joyau jusque dans la tente de Lakumba est dirigée par le sorcier (Robert Lee House non crédité au générique).

En parallèle, Lita tente de prendre des photos des habitants qui s’enfuit à son approche. Un guerrier veut s’éloigner mais l’appareil crépite, ce qui a le don de mettre l’homme en colère. Il se jette sur la photographe. Tarzan intervient mais plusieurs autres guerriers lui tombent dessus. Le combats se poursuit jusqu’a l’intervention de Bella qui plante sa lance près de Tarzan au sol et qui lui demande de quitter rapidement le camp.

Lita remise de ses émotions et plus cool avec Tarzan se rend dans la tente pour prendre des photos du joyau. Il faut plusieurs fois l’intervention de Lakumba pour éviter que les gardes ne la transpercent de leurs lances après chaque photo prise. Elle est aidée par Boggs. La séance terminée, Lakumba et Duprez l’accompagne dans une autre tente. Boggs et O’Brian sont resté pour ramasser les affaires de la photographe en compagnie des deux gardes sentinelles. Les deux blancs poignardent dans le dos les guerriers, s’emparent du joyau qu’ils glissent dans le sac de Lita. Ils rejoignent les autres.

Devant les menaces de Bella, Tarzan se fait pressant auprès de Lita. Ils doivent sortir du camp au plus vite. Les affaires ramassées, c’est en petite foulée que le couple s’éloigne dans la jungle.

La cérémonie se poursuit pendant ce temps. Cheeta décide de perturber le bon déroulement de la fête en s’emparant d’un pot indispensable au sorcier pour ses incantations. Il poursuit la voleuse qui se refugie dans la tente principale. L’homme laisse tomber la poursuite à la vue du vol. Pour lui, les coupable sont Lita et Tarzan qui sont partis du camp précipitamment. Il organise les recherches en compagnie des guerriers mais auparavant consigne les trois blancs dans leur tente malgré les protestations de Lakumba.

Tarzan perçoit les bruits de poursuite et monte dans un arbre pour se rendre compte de la situation. Les guerriers se déploient dans la jungle.

Lakumba a de son côté réussi à emmené ses trois complices à l’intérieure d’une grotte sacrée dont l’une des entrées leur permettra de sortir loin du camp.

Cheeta a rejoint son maître avec des guerriers à ses trousses. Tarzan s’en débarrasse. Il tend quelques embuscades aux groupes éparpillés et parvient à prendre un peu d’avance avec Lita.

Les quatre crapules sont arrivées à la sortie de la caverne. Comme ils n’ont plus besoin de lui, Lakumba est poignardé par Boggs.

Tarzan se rend compte que les guerriers gagnent du terrain. Il trouve une cachette pour Lita dans un tronc creux au sol qu’il revêt de mousse Il passe les bottes de la jeune femme à Cheeta pour laisser des traces visibles. Ça marche et les poursuivants, sorcier en tête n’y voit que du feu. Tarzan continue à harceler les différents groupes pour les désorienter.

Dans sa cachette, Lita voit un serpent débarqué à proximité. Sa peur l’a fait se découvrir et Bella qui n’était pas loin lui tombe dessus. En fouillant les affaires, le joyau se renverse. Lita a beau clamer son innocence, le guerrier veut la tuer. C’est à ce moment que surgit Tarzan. Le duel qui s’ensuit tourne à l’avantage du héros quand Bella fait une lourde chute.

Tarzan décide de rentrer au camp ramener le joyau et Bella inconscient et blessé. Lita ne l’entend pas de cette oreille et sort une arme en menaçant l’homme singe. Elle ne veut pas y retourner. Tarzan finit par lui faire entendre raison. Elle récupère ses bottes et le couple rebrousse chemin.

Sur le chemin pour rentrer. Tarzan entend quelque chose. Il dépose son fardeau et continu à avancer avec Lita. Ils se trouvent face aux trois voleurs sur la berge près d’une barque. Se faisant toujours passer pour un représentant de la loi, Duprez leur demande de les suivre. Tarzan dit qu’il doit récupérer Bella et fait demi-tour. Duprez envoie O’Brian avec lui pour qu’il s’en débarrasse.

En revenant à l’endroit où se trouvait Bella, ce dernier a disparu. O’Brian essaie d’en profiter pour tuer Tarzan mais ce dernier qui se méfiait est plus rapide et un coup de pied assez rude tue l’Irlandais.

Duprez et Boogs obligent Lita à monter dans a barque. Cette dernière qui a bien compris à qui elle avait à faire s’empare d’une rame et en envoie un coup aux deux hommes qui sont déséquilibrés. Elle essaie de faire partir l’embarcation mais cette dernière est amarrée solidement. Duprez la menace. Elle jette le sac contenait l’émeraude au milieu du fleuve. Duprez ouvre le feu et la touche à l’épaule. Boogs plonge pour récupérer le sac mais il ne va pas loin happé par un crocodile.

Tarzan arrive à ce moment là. Duprez est armé et menaçant mais dans son dos apparait Bella qui détourne l’arme permettant à Tarzan de neutraliser le bandit. Lita est fière de monter le joyau qu’elle avait ôté du sac avant de le jeter et caché sur elle.

Dans le village Jaï a une conversation avec Lita au sujet de Tarzan. Ce dernier s’est occupé de Bella qui est emmené sur une civière. Le trio se prend par la main et part ensemble.

John Van Dreelen, Strother Martin et Henry Beckman

James Earl Jones

Roy Glenn

Victoria Shaw

Robert Lee House (la tête en gros plan ci-dessous)

Un épisode qui est assez long à démarrer mais qui parvient à maintenir un bon rythme par la suite. La cérémonie du début se passe sur le même lieu que la compétition dans le douzième épisode. Le sorcier est assez amusant. Il est monté sur ressort et saute partout.

On remarque la présence de James Earl Jones à la carrière impressionnante mais surtout connu pour être la voix de Dark Vador. Il reviendra une seconde fois dans un autre rôle lors de la saison deux.

Deuxième apparition pour Roy Glenn qui reviendra une troisième fois vers la fin de la série.

[Bob Morane]

J'adore tes dossiers Thierry.
Que ce soit sur les séries ou sur les pulps, ils sont toujours passionnants à lire.

[Gradatio]

Merci Philippe, c'est sympa

[Arlok]

23) Le Masque de Tarzan (diffusé le 17 février 1967)

La scène où Tarzan tracte les filles sous l'eau est bien réalisée.
On remarque une fois encore l'étrange titre français.

La scène sous-marine de Tarzan avec les 2 filles agrippées à son slip, c'était quand même une idée très risquée !
Comment “Mask of Rona” a pu devenir “Le masque de Tarzan”, c'est un mystère de plus des adaptations françaises…


Un bel épisode avec cette histoire d'artiste perdue au fin fond de l'Afrique. Intéressant, cet écart sur le plan esthétique et culturel entre sa signature en pictogramme de cygne, plus raffiné, et l'art primitif sur les objets de culte. Particulièrement sur ses peintures rupestres, alors qu'elle semblait attendre la venue du surhomme pour le représenter et ainsi achever sa fresque.

Maas, le marchand d'art cynique et méprisant, qui se veut connaisseur, est détestable. Et lâche quand il se sait acculé, devant la montagne Tarzan !

Rona est émouvante. Je n'ai pas compris tout de suite qu'elle perdait la vue. Lorsqu'elle s'est retrouvée face à Tarzan, je la percevais vaporeuse et désorientée, ce qui me semblait cohérent comme conséqunce de son isolement prolongé…

L'actrice Nancy Malone, qui interprète Rona l'artiste-peintre, a aussi eu une carrière de productrice et réalisatrice, et pratiquait également la peinture et la poésie comme passions.

Toujours pas reconnu Mahoney Pas assez familier avec son visage, et puis… la barbe.

[Gradatio]

25) Le Village condamné (diffusé le 3 mars 1967)

Scénario de Arnold Belgard, réalisé par William Wiard


Deux hommes discutent entre eux. Thompson (Simon Oakland) et Kasembi (William Marshall). Le premier est un mercenaire ambitieux qui desire le pouvoir. Le second est sous sa coupe coincé par son casier judiciaire. Ils vont régner par la terreur sur un contingent de guerriers de différentes tribus.

Dans le village dirigé par M’Boru (Virgil Richarson) et dont est originaire Kasembi, Mason (Pedro Galván) Découvre du pétrole. Il fait part de sa découverte au chef qui s’occupe de la fille du prospecteur, Mandy (Victoria Paige Meyerink) à qui il joue de la flute.

Le tams tams se propagent. Tarzan, Jaï et Cheeta sont en train de confectionner un radeau quand ils les entendent. Tarzan laisse l’enfant et la guenon terminer l’ouvrage et se dirige vers le village.

Il ne va pas assez vite. Les hommes de Thompson et Kassambi attaquent et font un massacre. Quand l’homme singe déboule, il est reçu dans la jungle par un comité d’accueil orchestré par Thompson en personne. Il est attaché à une croix et trois sentinelles sont chargées de le surveiller.

Au village, Mason succombe d’une flèche dans le dos mais il a eu le temps de cacher le rapport pour les autorités dans la flute du chef. Ce dernier coincé dans sa cabane tente une sortie avec la petite Mandy qui a récupéré l’objet. Il se cache sous une peau et essaie de s'éloigner discrètement dans la confusion. Il est malheureusement repéré. Kasembi épaule son fusil mais ne peut se résoudre à tirer. Il demande à l’un de ses hommes de décrocher une flèche qui met fin à la fuite. La forme sous la peau s’écroule, transpercée.

Tarzan essaie de se libérer. Il demande dans un premier temps à Cheeta qui l’a suivi un coup de main mais cette dernière lui ramène un régime de bananes. Il ne peut compter que sur lui. Sa force peu commune lui permet de rompre la croix à la base et les mains encore entravées par le bois lui servent de massues pour venir à bout des trois gardes.

Quand il arrive au village, il ne peut que constater qu’il est jonché de nombreux cadavres. Il tombe sur la peau transpercée d’une flèche et découvre que le corps du chef a protégé Mandy qui, traumatisée par la situation n’a aucune réaction et ne semble plus pouvoir parler. Il enterre le chef et Mason et emporte Mandy.

Entre temps, l’une des sentinelles a repris conscience et court avertir Thompson. Ce dernier re-débarque dans le village et fait ouvrir les tombes fraichement creusées. Il envoie un signal via des tams tams pour mobiliser le maximum d’hommes. L’objectif : Bloquer tarzan.

Notre héros a entendu les appels. Il met Mandy sous la surveillance de Cheeta dans un arbre creux et s’arrange pour emmener les poursuivants sur une fausse piste grâce à de petites attaques surprises. Il finit par retrouver Kasembi qui le cherche. Après l’avoir maitrisé, Tarzan lui tient une leçon de morale. Déjà très frileux sur le rôle qu’il doit jouer, le guerrier est mal à l’aise et au départ de Tarzan, il récupère son fusil mais est incapable de faire feu.

Tarzan retourne à l’endroit où il a laissé Mandy mais elle n’est plus là. C’est la brave Cheeta qui l’a emmenée dans une grotte à proximité lui préparant une couchette et lui ramenant à manger. Tarzan les retrouve mais il a été suivi par Kasembi qui retourne faire son rapport à Thompson. Le guerrier essaie alors de raisonner son patron et lui part de ses remords. Thompson l’abat d’une balle dans le dos.

Pendant le sommeil de Mandy, Tarzan en a profité pour confectionner un petit radeau. Quand la petite fille se réveille, il parvient avec patience à la faire manger et lui arracher un sourire.

Tarzan est à l’affut. Il a raison car Thompson est ses hommes se dirigent vers la caverne. Il a le temps de sortir son embarcation, Il l’a met à l’eau et place Mandy et Cheeta dessus puis le recouvre de branchage semblable à de nombreux autres qui dérivent dans le courant. Il l’envoie à son tour, revient vers la caverne où il entraîne les hommes plus profondément à l’intérieur. Il se cache et passe inaperçu. Les hommes s’enfoncent dans la caverne pendant que lui, il ressort, plonge dans le fleuve et se met à la recherche de son radeau. Il finit par le retrouver et ramène les deux occupants sur la berge.

Pendant qu’ils se reposent, Mandy essaie de parler mais n’y parvient toujours pas. Elle lui offre la flute. C’est en essayant d’en jouer et de constater qu’aucun son ne sort que le seigneur de la jungle se rend compte qu’il y a un papier à l’intérieur. Une fois en avoir pris connaissance, il comprend tout et échafaude un plan.

Après avoir mis Mandy en sureté, Tarzan s’emploie à disperser les hommes de Thompson en capturant les retardataires un à un. Il se rend ensuite au village où il met le feu au pipeline de fortune érigé. La fumée attire Thompson qui est dans une rage folle. Au centre du village, Tarzan apparait et lance un défi au mercenaire. Ce dernier voit soudain le vent tourner lorsqu’il est encerclé par des hommes de tribus différentes. Ce sursaut retourne ses propres troupes. Il est seul.

Il propose un duel sans arme à Tarzan. Quand ce dernier a laissé tomber son couteau, il en sort un de sa botte. Cela ne lui sert pas à grand-chose car Tarzan s’est muni d’un bout de bois et les coups pleuvent. Quand il essaie de projeter l’arme, son adversaire l’intercepte avec la sienne. Il sort alors son révolver et c’est son propre couteau qui lui revient, le désarmant. Un bout de bois peut-être ? Pas mieux car Tarzan l’humilie et c’est à coup de pieds dans l’arrière train que se termine la leçon. L’humiliation subie, il se rend compte que ces hommes sont de plus en plus menaçants et essaie de s’enfuir. Il ne va pas loin et finit submergé par les guerriers lancés à ses trousses. M’Boru est vengé.

Dans une mission, Tarzan retrouve Mandy aux côté de Jaï. Elle voudrait rester avec lui mais il lui explique que ce n’est pas possible et qu’elle va être prise en mains par des membres de sa famille. Il la confie à une infirmière et repart avec Jaï et Cheeta qui s’est emparée de la flute et fait le clown.

Simon Oakland

William Marshall

Pedro Galván

Virgil Richardson

Victoria Paige Meyerink

Un épisode assez étrange. On se demande comment Thompson peut régner par la terreur sur tant de guerriers qui ne l’aiment pas et qui lui obéissent aveuglément alors que finalement, il est bien seul.

Le rythme est aussi coupé par un discours moralisateur de Tarzan à Kasembi qui est interminable.

Le village est jonché de morts mais il ne fait que deux tombes. Heureusement, le reste est assez nerveux pour en faire un épisode qui se regarde tout de même.

Sur la scène où Kasembi prend une balle. On voit sa main remuer en gros plan. Je pense qu'à l'origine, le personnage n'était pas mort mais il ne revient jamais au cours de l'histoire.

Je trouve que les réalisateurs ont vraiment du mal avec Cheeta dont l’intelligence varie d’un épisode à l’autre et si on ne prend que celui-ci, elle est nulle pour aider son maître mais s’arrange pour mettre la petite fille à l’abri.

Côté acteurs, on remarque dans le rôle de Thompson, Simon Oakland plus connu pour être le brigadier général Thomas Moore dans "Les Têtes brulées".

On retrouve pour la cinquième fois notre chef de tribu, Virgil Richardson fidèle au poste.

La prochaine aventure est en deux parties. Je vais la préparer pour vous la proposer en une fois.

[Doc Mars]

Merci beaucoup pour les résumés !

[Gradatio]

Merci à toi Jacques

Je pensais poster la suite aujourd'hui mais c'est la galère côté professionnel où je suis touché par la panne géante de Microsoft

[Arlok]

24) Le Vol du Soleil Levant (diffusé le 24 février 1967)

On remarque la présence de James Earl Jones à la carrière impressionnante mais surtout connu pour être la voix de Dark Vador.

Dans la VF en revanche, il ne retrouve pas la voix de Dark Vador, celle de Georges Aminel qui avait aussi doublé James Earl Jones en Thulsa Doom dans Conan le Barbare. Ici, c'est Richard Darbois qui s'y colle (ce qui situe toujours le doublage français dans les années 80 pour la plupart des épisodes).

Bel épisode, ancré dans une tribu isolée du monde et dont les richesses sont convoitées par le monde civilisé, qui a déjà corrompu leur roi…

Au sujet du sorcier, je me suis aussi fait la remarque ! Il ne semble pas savoir se déplacer autrement qu'en bondissant et agitant les bras !

[Arlok]

25) Le Village condamné (diffusé le 3 mars 1967)

Un épisode assez étrange. On se demande comment Thompson peut régner par la terreur sur tant de guerriers qui ne l’aiment pas et qui lui obéissent aveuglément alors que finalement, il est bien seul.

Le rythme est aussi coupé par un discours moralisateur de Tarzan à Kasembi qui est interminable.

Le village est jonché de morts mais il ne fait que deux tombes. Heureusement, le reste est assez nerveux pour en faire un épisode qui se regarde tout de même.

Sur la scène où Kasembi prend une balle. On voit sa main remuer en gros plan. Je pense qu'à l'origine, le personnage n'était pas mort mais il ne revient jamais au cours de l'histoire.

Je trouve que les réalisateurs ont vraiment du mal avec Cheeta dont l’intelligence varie d’un épisode à l’autre et si on ne prend que celui-ci, elle est nulle pour aider son maître mais s’arrange pour mettre la petite fille à l’abri.

Tout est dit…
Un épisode centré sur les questions morales. L'avidité, le capitalisme sauvage, l'esclavagisme, la trahison, la politique, le génocide, etc… Ça fait beaucoup pour un épisode (d'où le discours de Tarzan)… Et l'antagoniste finit de façon pathétique face à un Tarzan affichant un visage dégoûté par un si vil personnage, sûrement le pire qu'on a vu jusqu'à présent dans la série.

Il me semble aussi que c'est, jusqu'ici, l'épisode avec le plus grand nombre de gros plans sur Ron Ely, dû à des lignes de dialogues plus longues et des moments plus intenses en émotions, entre un Tarzan protecteur avec la petite fille traumatisée qu'il prend sous son aile et un Tarzan déterminé délivrant ses messages humanistes aux scélérats…

[TatooPF]

superbe ce que tu a fait la Thierry avec tout les détails que tu nous apporte sur une série que j'ai vu en étant môme .

cette une série que je souhaiterai avoir dans ma collection en dvd en plus la musique du générique et superbe

[Arlok]

À propos de musique justement, tout ce que j'avais de cette série (dans les 90s) était tout simplement son générique, qui figurait sur la liste de cette fabuleuse compilation de 60 génériques TV (Le disque des séries américaines vol.1/2 - Tubes Cathodiques).

Mais ce n'était que le premier générique, car il y en a eu 3 différents.

Le premier thème fut vite remplacé par la “Tarzan's March”, sûrement le plus connu, jusqu'à la fin de la première saison. D'après les épisodes que j'ai en VO, ce deuxième thème débarque sur l'épisode 9 (qui est la 2^e partie de la double-aventure “The Deadly Silence”). C'est d'ailleurs ce thème qui a été adapté chez nous en chanson pour la nouvelle diffusion de la série en 1987 sur TF1 (voir plus haut sur le fil).

À noter qu'en VF, comme les diffusions françaises se sont faites comme souvent de façon anarchique, le générique de la saison 1 (version chansonnette) s'invite sur quelques épisodes de la saison 2 !… on mélange et on secoue bien !

La compilation des trois génériques :

Cette série “Tarzan” de 1966, produite par les mêmes équipes que les films, n'a duré que deux ans, mais elle a connu une belle postérité en syndication et sur les chaînes télé nostalgiques. Ron Ely (qui teint la vedette du film de George Pal “Doc Savage arrive” en 1975) est devenu la référence pour les Tarzan de la télévision. Au cours de ses deux saisons, la série a connu trois thèmes différents, tous inclus ici :

00:00 Intro/explication. Un résumé de Tarzan et de son histoire, utilisé dans les tout premiers épisodes.

01:24 Thème 1 Génériques de début et de fin : saison 1. Walter Greene a composé ce premier thème. Il était connu pour avoir composé des musiques de films de science-fiction comme “Le cerveau de la planète Arous” (1957).

02:54 Thème 2 Génériques de début et de fin (révisé) : saison 1. Quelques mois après le début de la première saison, un nouveau thème a pris le relais. “Tarzan's March” a été écrit par Sydney Lee.

04:24 Thème 3 Génériques de début et de fin : saison 2. Le 3^e thème est une composition de Nelson Riddle (générique des “Incorruptibles”) et est un peu plus moderne que les versions précédentes.

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cette une série que je souhaiterai avoir dans ma collection en dvd

Merci Laurent, c'est gentil

Là, malheureusement les seuls DVD disponibles sont ceux en version originale sans sous-titres même anglais. Il faudrait qu'un distributeur investisse dans une version chez nous mais ça semble peu rentable

À propos de musique justement,

Merci pour cette somme d'information supplémentaire sur laquelle je ne suis plus en mesure d'intervenir.

Pour la diffusion en français, j'avais établi une liste des épisodes qui passaient sur TF1 le dimanche matin et que j'enregistrais sur VHS. Je l'avais comparé aux épisodes que j'ai trouvé en VO au cours des années 2000. C'est en effet une catastrophe au niveau chronologique. Les deux saisons étaient mélangées en français.

[Gradatio]

26) Les Aventures de Charity Jones partie 1 (diffusé le 10 mars 1967)

Scénario de Carey Wilber, réalisé par Alex Nicol (2)


Sur un quai d’embarquement règne un certain désordre. L’un des marins du bateau à quai est aux prises avec une femme particulièrement virulente. Cette rixe attire l’attention de Tarzan et Jaï. La femme se plaint que son orgue qui est dans sa charrette est malmené. Tarzan lui donne un coup de main et fait la connaissance de Charity Jones (Julie Harris) une missionnaire au caractère bien trempée qui s’étonne qu’un jeune garçon traine ainsi vêtu. Elle pose un tas de question à tarzan sur l’éducation de cette enfant et son lien de parenté avec lui.

Quelques temps plus tard, notre héros est convoqué chez le commissaire du district (Abraham Soafer) qui l’informe que Charity a obtenu des autorités la garde de Jaï afin qu’il l’accompagne à sa destination à savoir ouvrir une école dans un lieu isolé. Devant la demande officielle, Tarzan s’incline d’autant que le commissaire lui annonce qu’il ne s’agit qu’une question de jour avant qu’il puisse récupérer l’enfant. La mort dans l’âme, Tarzan explique à Jaï la situation avant de le remettre à Charity.

Pendant ce temps dans un bar, le marin qui a eu l’altercation avec Charity, nommé Griggs (Michael Pate) est en conversation avec Pedro (Edward Binns), un trafiquant d’armes qui lui remet une grosse somme d’argent en liquide afin que celui-ci sabote le bateau.

La séparation est venue pour Tarzan et Jaï. Le cœur gros, l’homme singe repart dans jungle quand le bateau quitte le quai. Charity fait habiller le garçon, ce qu’il n’apprécie guère, les vêtements le grattent. Elle lui joue de l’orgue, un instrument dans la famille depuis plusieurs générations.

Pendant ce temps, hors de vue du capitaine à la barre (Frank Biro), Griggs boit plus que de raison et à moitié ivre s’en prend à un léopard en cage. Le bateau transportant différents fauves et un éléphanteau. Jaï survient à ce moment et armé d’un bâton s’en prend au marin. Charity intervient rapidement et sermonne à son tour l’homme sur sa consommation d’alcool. La femme et l’enfant se retirent dans leur cabine où la simplicité de Jaï semble toucher les convictions rigoristes de Charity.

Le bateau poursuit sa route. Griggs est à l’affut. Des signaux venant de la berge lui indique que le moment du sabotage est venu. Il se rend dans la salle des machines où il monte la pression. De la berge, plusieurs pirogues se mettent en route. Pedro est accompagné le chef de tribu Sambu (Bernie Hamilton), son associé et client ambitieux qui rêve de dominer les autres peuples de la jungle.

Le sabotage fonctionne et le moteur a des ratés. C’est la panique dans l’embarcation notamment du au fait que Griggs exagère la panne. Tout le monde plonge dans l’eau et essaie de gagner la berge mais les pirogues arrivent et c’est le massacre. Passagers comme équipage sont percés de lances.

Sous le choc de l’embardée fait par le bateau au moment de la panne, Charity et Jaï ont été projetés sur le sol de leur cabine. Charity est inconsciente mais Jaï n’est qu’étourdi et va voir ce qui se passe. Il tombe sur Griggs qui voit là une bonne occasion de se venger. Il sort un couteau mais au moment de s’en prendre au garçon, un lion qui s’est détaché surgit. Le marin ne demande pas son reste et saute à son tour dans l’eau. Jaï se réfugie dans la cabine où il prend une chaise pour se protéger lui et Charity qui est train de reprendre connaissance alors que le félin la renifle. Les conseils de l’enfant sont précieux et la bête retourne sur le pont.

Les deux protagonistes assistent à la fin de la scène du massacre et après avoir songé à prier dans un premier temps, Charity se reprend, demande à Jaî de se mettre à la barre et fonce à la salle des machines. Elle a appris la mécanique en compagnie de son grand-père qui conduisait des trains. Elle parvient à remettre la machine en marche à temps et lui fait prendre de la vitesse. Surpris Pedro et Shambu perdent du terrain avant de laisser tomber.

Les nouvelles de l’attaque son parvenu jusqu’au commissaire qui fait mander Tarzan. Quand il apprend la situation et la disparition de Jaï, son sang ne fait qu’un tour. Un accès de rage qui lui fait démolir le bureau de l’officier de loi. Quelques agents tentent de s’interposer mais se font rudement mené. Le commissaire lui-même est saisi par le col. Tarzan lui dit que s’il ne retrouve pas l’enfant, il reviendra lui régler son compte.

Jaï et Charity accoste pour la nuit. Elle apprécie moyennement que le petit garçon ait abandonné ses vêtements pour remettre son pagne. Malgré tout, elle suit ses conseils en commençant par couper du feuillage afin de camoufler l’embarcation. Jaï lui prépare ensuite la cabine pour sa toilette.

Au réveil, Charity ne trouve pas l’enfant sur son couchage. Elle panique. Il est simplement en train de pêcher. Elle éclate de colère avant de se rendre compte que son emportement était peut-être un peu exagéré quand elle voit la réaction bien triste du petit garçon qui leur a trouvé le repas. Jaï lui dit alors qu’il faudrait penser à libérer les animaux prisonnier sur le pont afin qu’ils ne meurent pas de faim. Charity s’exécute assez fière d’elle quand elle libère une famille de lions.

Le bateau reprend sa route vers sa destination d’origine. Jaï finit par accoster car l’embarcation est trop imposante pour poursuivre la route. Il construit un radeau. Charity insiste pour que l’orgue soit du voyage. Jaï a une idée et se fait aider de l’éléphanteau resté à bord pour s’en servir de treuil. Ceci terminé, le pachyderme est rendu à la liberté. Charity commence à voir les choses d’un œil différent avec ce petit gars débrouillard.

Pedro, Shambu et leurs hommes continuent d’arpenter le fleuve à la recherche du bateau.

La nuit venue, Jaï s’occupe d’établir un campement le plus confortable possible. Pendant la nuit, Charity se réveille et voit que l’enfant dort près du feu. Elle se lève, voit qu’il est glacé et le ramène auprès d’elle sous la couverture douillette.

Pendant ce temps, Tarzan arrive dans le camp de Shambu, assomme une sentinelle et se faufile jusqu’au chef en train de dormir. Le couteau sur la gorge, Shambu n’a d’autre choix que de donner des renseignements à Tarzan qui se montre très menaçant. Il l’assomme avant de partir.

Au petit matin, un groupe de guerriers sillonne la jungle et repère le camp. Jaï se réveille et aperçoit l’un des éclaireurs. Il réveille Charity en urgence et ils foncent vers le radeau. Trop tard, les guerriers sont sur eux avant d’avoir pu y arriver.

Julie Harris

Abraham Soafer

Michael Pate

Edward Binns et Bernie Hamilton

Frank Biro

A suivre…