Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Merci cher Gradatio, c'est très sympa.
Je vais tâcher de ne pas te faire lanterner !… Et le retard est encore gérable !
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- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Pas d'Origin story ou de flashbacks envahissants comme on en a aujourd'hui systématiquement dans ce genre d'aventures.Gradatio a écrit : ↑dim. 26 mai 2024, 10:12 1) L'Œil du Lion (diffusé le 8 septembre 1966)
Scénario de George S. Slavin, réalisation de Charles S. Dubin
Un premier épisode assez bon dans l’ensemble même si pour une première, il n’y a pas beaucoup d’explications sur les personnages. Tous les acteurs sont déjà en place dans leurs rôles respectifs. Jaï est sous la tutelle de Jason Flood et est habillé à l’européenne. Même si le lieu de l’action est en Afrique, les villageois ont l’air plutôt être polynésiens.
Ce sont les scènes avec les deux lions qui sont le plus à commenter. Beaucoup d’images viennent principalement du film Great River avec le lion Baron très reconnaissable puisqu’il n’a pas de poils au bout de la queue. Le duel entre les félins est lui aussi emprunté au film et dans le corps à corps final avec Ron Ely, même si on voit l’acteur lutter en gros plan, je pense que certaines images sont celles de Mike Henry.
Une bonne mise en bouche tout de même.
Juste l'introduction pré-générique. C'est rafraîchissant !
Tout le monde connaît Tarzan, on rentre directement dans le vif du sujet.
Les moments les plus marquants sont en effet les deux combat de lions.
Dans les deux, je trouve le montage assez réussi, dynamique.
En regardant les deux lions se battre, je me demandais s'il s'agissait d'un vrai combat ou si on assistait à un jeu (musclé) de deux lions dressés, car c'est quand même impressionnant. Comme la lutte entre le "Seigneur" de la jungle et le (méchant) "Roi" de la Jungle, où on arrive même à croire qu'un homme peut venir à bout d'un fauve de 200 kg avec un simple couteau. Mais ce n'est pas un homme ordinaire, c'est Tarzan !
Et c'est vrai que les locaux ressemblent plus à des Polynésiens qu'à des Africains !
Un petit mot sur la VF.
C'est Jacques Frantz (1947-2021) qui double Ron Ely. Connu pour être la voix officielle de Robert De Niro et Mel Gibson…
Rockne Tarkington (Tao) est doublé par Richard Darbois (Harrison Ford, Richard Gere…).
Alan Caillou (Jason Flood) est doublé par Claude Joseph (Gene Hackman…).
- reedff
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
J'avais envoyé en MP à Gradatio ce message sur l'épisode 1, je le rend public.
Je comprends pourquoi la musique du générique m'était inconnue si elle date des années 80. J'ai vu cette série beaucoup plus tôt dans les années 70 et avec la musique originale.
Je vais te dire la vérité, je me suis beaucoup ennuyé, je ne m'attendais pas à ce que la série ait pris un si grand coup de vieux.
D'emblée je ne vois pas les origines de Tarzan. Les producteurs de l'époque n'ont pas trouvé assez d'acteurs noirs aux USA alors ils ont pris des acteurs d'origine hispanique, le noir qui meurt au début est carrément passé au cirage noir comme dans les années 30. Je me souviens de l'enfant, la jeune femme aveugle semble irréel dans ce monde africain.
Les scènes des animaux sont belles même si elles sont issues de stock-shots et que la résolution de l'image est très faible.
Les scènes de lianes sont meilleures dans les premiers Tarzan de Weismuller. Je vais continuer en souhaitant une amélioration. J'ai vu que tu as écris qu'un des épisodes est meilleur que les autres.
Je comprends pourquoi la musique du générique m'était inconnue si elle date des années 80. J'ai vu cette série beaucoup plus tôt dans les années 70 et avec la musique originale.
Je vais te dire la vérité, je me suis beaucoup ennuyé, je ne m'attendais pas à ce que la série ait pris un si grand coup de vieux.
D'emblée je ne vois pas les origines de Tarzan. Les producteurs de l'époque n'ont pas trouvé assez d'acteurs noirs aux USA alors ils ont pris des acteurs d'origine hispanique, le noir qui meurt au début est carrément passé au cirage noir comme dans les années 30. Je me souviens de l'enfant, la jeune femme aveugle semble irréel dans ce monde africain.
Les scènes des animaux sont belles même si elles sont issues de stock-shots et que la résolution de l'image est très faible.
Les scènes de lianes sont meilleures dans les premiers Tarzan de Weismuller. Je vais continuer en souhaitant une amélioration. J'ai vu que tu as écris qu'un des épisodes est meilleur que les autres.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
- Gradatio
- Grand Manitou
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Merci à vous deux pour vos commentaires
Je pense que le combat de lion doit avoir été filmé dans la nature dans un reportage quelconque car ils n'ont vraiment pas l'air de faire semblant les deux bestiaux.
Je pense que le combat de lion doit avoir été filmé dans la nature dans un reportage quelconque car ils n'ont vraiment pas l'air de faire semblant les deux bestiaux.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Cette scène du piège m'a aussi fait tiquer. D'abord, en voyant Tarzan sauter au fond du trou sans savoir comment il allait remonter, et avec le léopard.Gradatio a écrit : ↑mer. 29 mai 2024, 15:30 3) Le Léopard en liberté (diffusé le 23 septembre 1966)
Scénario d'Oliver Crawford, réalisé par Paul Stanley (2)
Un épisode dans lequel le casting du premier épisode est de retour. C’est très sympa mais mon dieu que c’est assez chaotique au niveau du montage. Comme je l’ai indiqué par mes points d’interrogations dans le résumé, comment Morissey est-il entré en possession du couteau de Tarzan alors que ce dernier était à mi-hauteur encastré dans le piège en bambou et hors de porté de quiconque normalement ? Il dépose le couteau sur le sommet du piège, donc bien trop haut pour que Tarzan y accède. Quand on revient à Tarzan dans l’épisode, ce dernier l’a en main et je suis prêt à parier que la scène où il plante le couteau une nouvelle fois dans le piège pour en sortir est la même qui nous a été servit 10 minutes avant. On sait que ces premiers épisodes ont été une galère à tourner. Le montage s’est surement fait à la va-vite pour être dans les délais.
Idem à la fin ou on ne connait pas le destin de Bell dont la dernière image que l'on a de lui le montre inconscient. Il aura surement une peine à purger avec circonstances atténuantes pour avoir aidé à l’arrestation des deux braconniers.
Et que dire à la fin ? Alors que Tarzan bassine Jaï au début de l’épisode pour essayer de le convaincre de céder le léopard à un zoo avec un discours moralisateur (je trouve qu’il s’agit du gros défaut de ce Tarzan), il ne trouve rien de mieux que de lui en offrir un autre prétextant que c'est le plus petit de la portée (un ocelot en vérité quand on regarde bien l’animal) alors que le problème initial risque rapidement de se reproduire. On se dit qu’il est un peu idiot le héros et tellement loin de l’image des romans.
Mais bon, l’épisode reste de bonne facture, il y aura largement pire par la suite.
Puis on voit Morrissey se pencher à peine pour prendre le couteau de Tarzan qui devait être… 2 mètres plus bas !
Puis Tarzan qui, à nouveau doit se servir de son couteau comme marche-pied pour remonter, comment le récupère-t-il ?
Dans ce genre de récits d'aventures et fantasy, je serai facilement indulgent. C'est "de la BD" comme on dit !
Mais les scénaristes d'aujourd'hui peuvent aussi faire manque de rigueur sur des récits plus réalistes, ce qui est plus problématique.
Pour la scène finale où un jeune léopard est offert à Jaï, j'ai vu ça comme une scène pour souligner la leçon qu'avait assimilé le garçon, comme quoi il avait compris dorénavant que le félin devrait partir quand il serait assez grand.
- Arlok
- Maître 1er Dan
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Les épisodes "pilote" existent depuis les années 50. Il y en a de plusieurs genres, comme le pilote "introductif" (ou prologue) qui raconte les origines et peut quelquefois aller jusqu'à 90 min, ou le pilote "prototype" (ou concept) qui est un épisode type pour présenter toutes les caractéristiques de la future série à la chaîne. Celui-ci appartient clairement à la deuxième catégorie.Gradatio a écrit : ↑ven. 31 mai 2024, 10:59 4) Le Prix d'une vie (diffusé le 30 septembre 1966)
Scénario de Don Brinkley (2), réalisé par Robert Day
Je n’ai pas trouvé d’articles évoquant l’ordre de tournage si l’on excepte les premiers venant du Brésil et je suppose qu’il n’y a plus beaucoup de monde pour s’en souvenir. Quoi qu’il en soit, on est sur que cet épisode a été le premier tourné. Robert Day qui avait réalisé quatre films et coproduit un cinquième était tout désigné pour être le parrain de la série. On parlerait aujourd’hui de pilote bien que le terme à l’époque (si il existait, je ne sais pas) ne devait pas avoir la même importance qu’actuellement puisque ce premier épisode est censé nous présenter les protagonistes de la série. Ici, il n’en est rien puisque tout le monde est en place.
Le village d’Obasi est constitué du magnifique décor que l’on trouve dans les deux films Graet River où il servait de QG à la secte du jaguar et Jungle Boy où il était le village des Zagunda. C’est d’ailleurs dans ce cadre que les bagarres finales des deux films opposant Mike Henry et Rafer Johnson ont eu lieu.
Pour l’anecdote, José Lewgoy qui incarne ici le docteur est le premier acteur que l’on retrouve une deuxième fois au casting dans un autre rôle (sans être crédité au générique). Il incarnait le père d’Oringa dans le premier épisode. Si je ne l’avais pas lu, je ne l’aurais pas reconnu.
Un épisode très réussi où l’on retrouve un peu l’ambiance des derniers films. C’est nerveux et sans aucun temps mort.
Concernant la VF, je note qu'en 4 épisodes, Alan Caillou a eu droit à 3 voix différentes. Claude Joseph (2 fois), Philippe Dumat et Jacques Deschamps. Ça fait désordre. Mais ça s'explique par le fait que les épisodes ont été doublés par paquets à des périodes différentes.
- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
J'ai bien aimé cet épisode comme les précédents. Un bon rythme, de l'action.Gradatio a écrit : ↑lun. 03 juin 2024, 10:01 5) Le Prisonnier (diffusé le 7 octobre 1966)
Scénario de Don Brinkley (3), réalisé par George Marshall
L’épisode de la discorde. Oui, je sais, j’exagère un peu. En fait, il y a discussion pour savoir si on doit le classer dans les épisodes tournés au Brésil ou au Mexique. C’est ce qui explique souvent la différence enregistrée dans les différentes bases de données. On retrouve le village du deuxième épisode, les chutes d’Inguazù (même si en regardant bien, il s’agit là encore d’images tirés du même épisode), Jaï en tenue d’écolier avec sac au dos, pas de Jason Flood ni de Rao mais pour le reste, il est bien difficile de le savoir car toute l’action se déroule dans la jungle. IMDd indique pour sa part le Brésil comme lieu de tournage mais peut-être qu’il y a eu des rajouts faits au Mexique. Bref, c’est comme on veut comme toujours par manque d’informations fiables.
Et l’histoire en elle-même ? On peut dire que c’est un bon épisode qui lorgne sur le précédent. Du suspense, de l’action et Jaï inexistant.
Robert J. Wilke qui joue Spooner est un méchant à la gouaille sympathique. Il y a pas mal de dialogues entre Ely et lui que je ne peux pas rendre dans un résumé mais qui font l’attrait aussi de cette aventure.
Pour les plus observateurs, on remarquera dans une scène très courte que le bras en écharpe d’Ely change de côté.
Un bon cru, à l’arrivée.
J'ai surtout le sentiment avec celui-ci que ça se passe un peu plus en Afrique et un peu moins dans les Caraïbes…
Même si ce n'est pas tourné en Afrique, j'ai bien compris. Mais peu importe, c'est le dépaysement qui compte…
Ce doit être en effet lié au lieu de tournage comme tu le dis, et donc aussi au type d'acteurs et figurants locaux.
Et Robert J. Wilke est de ces acteurs qui ont une "gueule" parfaite pour jouer les salauds patibulaires.
Pour animer un peu ces pages, le générique original avec intro en français :
Et avec la chanson… "merde made in France" introduite à l'occasion de la rediffusion de 1987 sur La Cinq.
- Gradatio
- Grand Manitou
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Merci pour l'ensemble des retours et ces petites précisions que je ne suis malheureusement plus capable de me rendre compte.
Il n'y a pas le deuxième épisode. Je suppose qu'il n'y a rien à rajouter à ce que j' ai écrit ?
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Ah oui, l'épisode 2 avec Andrew Prine, qui restera pour moi à jamais un vil lézard !
Juste une impression sur la fin, je trouve le changement d'attitude de Peter Haines un peu rapide, il passe de désir de vengeance meurtrière à raisonnable en deux scènes. Mais ce genre de chose est assez courant avec des histoires condensées sur 50 min, donc pas plus choqué que ça non plus. Et peut-être n'est-ce qu'une impression…
Évidemment, n'ayant pas vu ses films, je n'ai pu reconnaître l'ancien Tarzan Jock Mahoney. Tu avais dit qu'il y aurait des guest-stars tout au long de la série, je ne suis donc pas surpris, et j'aime bien ce genre de clin d'œil.
Pour les stockshots, je ne relève pas, tellement c'est chose courante sur les productions de cette époque, ça fait partie du charme…
En VF, Andrew Prine est doublé ici par François Leccia (la voix d'Albator 84…).
Par contre, ce "teasing" de début d'épisode, qui n'était pas présent sur les épisodes précédents, est très mal placé, ça crée de la confusion.
Normalement, il est placé avant le générique.
Woody Strode est un acteur familier, je l'ai vu dans de nombreuses productions, cinéma et télé, sans connaître son nom, comme rien moins que Les Dix Commandements.
Ancien joueur de football américain, une armoire à glace de 1,93 m… comme Ron Ely !
Dans la scène où Jamoya et Tarzan sont suspendus par les bras, j'ai remarqué que dans certains plans, Ron Ely était doublé vraisemblablement par un gymnaste car l'exercice est particulièrement difficile, même pour l'athlétique Ron Ely.
Je trouve les scènes de danse et de rituels du village très jolies (certaines seraient donc extraites de films antérieurs).
Pas grande chose à ajouter.Gradatio a écrit : ↑mar. 28 mai 2024, 10:47 2) La Vengeance (diffusé le 16 septembre 1966)
Scénario de Don Brinkley, John et Ward Hawkins. Réalisé par Paul Stanley
Je garde un excellent souvenir d’enfant de cet épisode car avec beaucoup d’images d’éléphants et Tarzan autour qui poussait régulièrement son cri, j’étais enchanté.
On se rend compte que dans ces années-là, la continuité à laquelle on est habitué dans les séries modernes n’avait aucune importance. Les épisodes ayant très peu de liens entre eux. C’est le cas ici où le personnage de Rao disparait remplacé par wallington permettant à Jock Mahoney de faire son retour sur la franchise.
Quand Je le revois aujourd’hui avec un œil plus adulte, on voit bien que les images des éléphants sont celles d’archives d’un reportage quelconque puisque jamais les humains et les animaux ne sont en interaction. Un peu logique vu que le tournage avait lieu au Brésil. Le budget ne permettait surement pas la folie de ramener des éléphants (un troupeau complet qui plus est) .
La grande qualité de cet épisode très plaisant à l’arrivée est la beauté du décor. Ely évolue autour des Chutes d'Iguazú dont les images ont servi pour le générique.
Juste une impression sur la fin, je trouve le changement d'attitude de Peter Haines un peu rapide, il passe de désir de vengeance meurtrière à raisonnable en deux scènes. Mais ce genre de chose est assez courant avec des histoires condensées sur 50 min, donc pas plus choqué que ça non plus. Et peut-être n'est-ce qu'une impression…
Évidemment, n'ayant pas vu ses films, je n'ai pu reconnaître l'ancien Tarzan Jock Mahoney. Tu avais dit qu'il y aurait des guest-stars tout au long de la série, je ne suis donc pas surpris, et j'aime bien ce genre de clin d'œil.
Pour les stockshots, je ne relève pas, tellement c'est chose courante sur les productions de cette époque, ça fait partie du charme…
En VF, Andrew Prine est doublé ici par François Leccia (la voix d'Albator 84…).
J'ai adoré cet épisode. Tarzan y est mis à rude épreuve. C'est bourré d'action et de suspense…Gradatio a écrit : ↑mer. 05 juin 2024, 16:03 6) Les Trois Épreuves de la Mort (diffusé le 14 octobre 1966)
Scénario de S. J. Loy, réalisé par Earl Bellamy
Un épisode trépidant comme je les aime. Le scénario lorgne fortement vers le film ''Tarzan's Three Challenge'' avec Jock Mahoney qui affrontait déjà un Woody Strode vraiment très bon dans le rôle du méchant. Il affronte ici son troisième Tarzan puisqu’il avait aussi eu affaire à Gordon Scott dans Fight for Life. Il reviendra sous d’autres rôles et on ne peut que s’en réjouir. L’acteur Robert DoQui qui joue Daka reviendra aussi.
Pour l’œil averti du fan pur et dur, certaines images sont prises sur le fameux film en question de même qu’une scène de danse qui me rappelait étrangement quelque chose vient de "Tarzan and The Lost Safari" (là, j’ai vérifié pour être sur).
L’épisode ne commence vraiment qu’après 4 minutes environ. Après le générique sont proposés quelques scènes les plus marquantes de l’épisode comme cela existait sur certaines séries afin de donner d’accrocher le téléspectateur d’entrée.
Ici, il n’y a pas à se poser de question, l’épisode a été tourné au Mexique. Jaï est plus bronzé et porte un pagne. Ely a aussi les cheveux plus blonds alors qu’ils étaient bien sombres dans les premiers épisodes. On remarque une nouvelle fois que l’ordre de tournage est vraiment différent de celui de la diffusion car il manque encore un épisode tourné au Brésil dont je vous parlerai la prochaine fois puisqu’il est le suivant.
Par contre, ce "teasing" de début d'épisode, qui n'était pas présent sur les épisodes précédents, est très mal placé, ça crée de la confusion.
Normalement, il est placé avant le générique.
Woody Strode est un acteur familier, je l'ai vu dans de nombreuses productions, cinéma et télé, sans connaître son nom, comme rien moins que Les Dix Commandements.
Ancien joueur de football américain, une armoire à glace de 1,93 m… comme Ron Ely !
Dans la scène où Jamoya et Tarzan sont suspendus par les bras, j'ai remarqué que dans certains plans, Ron Ely était doublé vraisemblablement par un gymnaste car l'exercice est particulièrement difficile, même pour l'athlétique Ron Ely.
Je trouve les scènes de danse et de rituels du village très jolies (certaines seraient donc extraites de films antérieurs).
Modifié en dernier par Arlok le dim. 23 juin 2024, 22:23, modifié 1 fois.
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Je vois que tu as bien rattrapé le retard.
Tu vas bientôt avoir de l'avance .
J'en suis à l'épisode 17 visionné cet après midi. J'ai quelques résumés quasiment terminés. Du coup, j' essaierai d'en poster au moins un cette semaine.
Je suis d'accord avec les stockshots, c'est une pratique courante qui a quasiment toujours existé. J'aime bien aussi mais c'est important à souligner pour toute personne qui aurait envie de jeter un œil sur cette série.
Tu vas bientôt avoir de l'avance .
J'en suis à l'épisode 17 visionné cet après midi. J'ai quelques résumés quasiment terminés. Du coup, j' essaierai d'en poster au moins un cette semaine.
Je suis d'accord avec les stockshots, c'est une pratique courante qui a quasiment toujours existé. J'aime bien aussi mais c'est important à souligner pour toute personne qui aurait envie de jeter un œil sur cette série.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Merci de m'avoir attendu. J'y suis presque !
- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Pareil. J'ai été surpris, je n'ai pas compris pourquoi le morveux lui pose cette question incongrue, comme si Rao trouvait le moment opportun pour faire le pitre !Gradatio a écrit : ↑ven. 07 juin 2024, 08:31 7) Trafic (diffusé le 21 octobre 1966)
Scénario de Robert Sabarof, réalisé par Paul Stanley (3)
Voici le cinquième (ou sixième) épisode tourné au Brésil. C’est donc le dernier diffusé et je pense que l’on peut s’en féliciter. Quand on visionne les épisodes dans une période rapprochée, on ne peut tout de même pas s’empêcher de tiquer. Même décors constamment utilisés. Si c’est normal pour le village où vivent Rao, Jason et Jaï, ça l’est moins pour le village voisin qu’on nous ressort à toute les sauces habité à chaque fois par une tribu différente, c’est bien sur celui des deux films et du premier épisode dont j’ai déjà parlé. Habituellement, la caméra évite de nous montrer les passerelles le long de la falaise mais ici ce n’est pas le cas.
Cet épisode est bien sympa, notamment grâce à la présence de Rafer Johnson, dont ce sera l’unique participation à la série après avoir été le méchant des deux derniers films de la période, il aurait put l’être encore plus s’il n’y avait pas cette incohérence de montage avec le couteau une fois de plus. Et il faut m’expliquer ce qu’un couple de puma fait en Afrique.
Un truc assez étrange dans les dialogues. Alors que Rao s’écroule victime de sa blessure et de la fatigue, Jaï lui demande pourquoi il ne poursuit pas le bandit et s'il joue. Quand je vous dis qu’il est con le gamin, en voici une preuve. Enfin bref, les scénarios le concernant s’arrangeront par la suite.
Cela dit, Rao n'a pas la moindre goutte de sang filant sur son visage, alors qu'il été touché à la tête par balle. On pourrait le croire juste étourdi ou vaseux . Je n'ai pu m'empêcher de me demander où il avait pris la balle ! Et ce n'est qu'à la fin, en voyant le bandage sur son front qu'on a confirmation…
Bon, quand on est habitué aux séries de cette époque, c'est une chose très habituelle. Les effusions de sang étaient strictement proscrites par la censure sur tous ces programmes destinés à un public familial.
Comme tu le dis, le puma est un félin d'Amérique du Sud et non d'Afrique où sont censées se dérouler les aventures de Tarzan !
Mais ça n'a finalement pas grande importance, on est dans un univers de pure fantasy ! (on a bien vu des éléphants d'Asie… )
Sur la VF, même équipe que sur le premier épisode, Rockne Tarkington (Rao) retrouvant ainsi le timbre de voix du grand Richard Darbois.
- Gradatio
- Grand Manitou
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
10) L'Imposteur (diffusé le 11 novembre 1966)
Dans une bourgade, Jaï, habillé normalement, est en train de se confectionner une lance pendant que Cheeta s’occupe à balancer des cailloux un peu partout. L’un d’entre eux heurte un enfant vétu comme un oriental (Ricky Cordell) qui croit que c’est Jaï qui a envoyé le projectile. Le petit a le sang chaud et c’est l’altercation. Tarzan alerté par les cris des villageois arrive et sépare les deux gamins. Malgré un discours moralisateur, l’enfant ne veut pas faire la paix.
Sur ces entrefaites arrive un bédouin, Karim (Ken Drake) qui vient chercher l’enfant. Tarzan et Jaï apprenne alors qu’ils ont affaire au prince Sharif dont le père est mort. Il est l’héritier et est en route pour rentrer chez lui.
L’homme et l’enfant ne vont pas loin. Deux indigènes leur tombent dessus. Karim en blesse un avant de succomber devant le deuxième. Sharif a le temps de revenir au village et d’appeler à l’aide. Tarzan se précipite au moment où le second agresseur allait rejoindre l’enfant. Il le met hors de combat. Le garçon explique la situation. Tarzan se rend auprès de Karim à qui il promet avant qu’il ne rende l’âme de s’occuper de ramener le prince à l’aéroport.
L’indigène blessé est parvenu à se traîner jusqu’à un camp où il fait son rapport avant de mourir. Ce camp est dirigé par deux blancs. Ronald Toussaint (Robert Long) et Grundy (Anthony Caruso). Les deux hommes cherchent à capturer Sharif afin de le ramener à son oncle qui veut le pouvoir pour lui-même afin d’empocher une jolie récompense. En sachant Tarzan impliqué, les deux hommes élaborent une stratégie afin de le piéger. Leurs hommes sont envoyés sur la route empruntée afin de les intercepter.
La route est difficile pour le jeune prince. Peu habitué comme Jaï aux sentiers de la jungle, il fatigue très vite. Tarzan apprend alors que son nouveau protégé est gravement malade et qu’il a besoin d’un certain médicament à prendre régulièrement pour ne pas être en grave danger. Le seigneur de la jungle demande aux deux enfants de l’attendre à l’abri d’un escarpement rocheux pendant qu’il fonce au village le plus proche chercher le remède dont Sharif à besoin.
Les indigènes ratissent le secteur et l’un d’entre eux ne tarde pas à repérer Jaï et Sharif. Il donne l’alerte en utilisant des bouts de bois tapés contre une écorce. Les enfants entendent et Jaï décrypte le message. Il demande à Sharif de ne pas bouger. Il s’empare du turban du prince, et la met sur sa propre tête. Il se montre et commence alors un jeu de cache-cache. Malheureusement, il glisse sur des rochers et le bruit attire les hommes qui ont vite fait de le capturer et de le ramener au camp.
Là, il est mis en présence des deux blancs. Ces derniers ne connaissent pas le prince et Jaï entretient le doute en ne parlant pas. Comme ils ont besoin de lui vivant, les crapules ne savent pas comment faire. Il leur faut trouver le second enfant aperçu par les hommes. Grundy, cette fois-ci prend le commandement de la troupe.
Tarzan est de retour avec le médicament. Sharif lui explique ce qui est arrivé. Ils se mettent donc en marche pour essayer de retrouver Jaï mais au détour d’un chemin dans la jungle, Tarzan est soudain encerclé. Grundy s’empare de Sharif et enferme Tarzan dans une grotte et ses hommes glissent un gros rocher devant l’ouverture. Cheeta rejoint son maître avant qu’il ne soit totalement enfermé.
Grundy a ramené Sharif au camp mais là encore, les deux enfants font preuve de malice et entretiennent le doute sur leur identité respective. Sharif a la bonne idée de se débarrasser de la fiole de médicament qui risquait de le trahir. Toussaint la récupère et dispose d’un bon moyen de pression puisque connaissant le besoin du prince de se soigner, il va finir par en avoir besoin.
Tarzan a essayé de bouger le rocher qui obstrue la grotte mais il n’y parvient pas. Il y a un petit passage suffisant pour Cheeta qu’il envoie chercher de l’aide. La guenon lui ramène tout d’abord plusieurs régimes de bananes avant enfin d’aller chercher un éléphant, qui sous la directive de son maître, libère le passage.
Toussaint et Grundy ont levé le camp et emmène les deux garçons. Tout au long du chemin, Jaï s’arrange pour laisser des indices. Il utilise un bout de tissu comme une fronde et envoie une pierre dans la monture de Toussaint qui chute lourdement et se fait mal. Il est convenu de s’arrêter et de monter le camp à l’endroit où ils sont le temps qu’il récupère.
Ce bivouac permet à Tarzan de remonter rapidement la piste à dos d’éléphant et trouve les différents bouts de tissus laissé par Jaï sur le chemin. Une fois aux abords du camp, il établit le contact avec son protégé par l’intermédiaire de cris et de signaux sonores. Toussaint et Grundy pensant affaire à un oiseau.
Jaï ne reste pas inactif, s’empare discrètement d’un couteau à la ceinture du guerrier qui garde la tente dans laquelle ils sont prisonniers, pratique une ouverture et se rend dans la tente de Toussaint qui y fait une sieste afin de récupérer le médicament pour Sharif. Malgré sa discrétion, il fait un peu de bruit et Toussaint est alerté. Il s’empare de lui désormais sur que c’est lui le prince. Pour continuer la comédie, Jaï boit un peu de médicament. Il est attaché solidement à un arbre.
C’est à ce moment là que Tarzan déboule avec l’éléphant. Les indigènes sont en panique et s’enfuit dans tous les sens. Jaï demande à Sharif de prendre la fuite. Tarzan qui a mis pied terre s’occupe des quelques guerriers restants. Pendant ce temps, Toussaint délie Jaï et prend à son tour la fuite. Grundy lui veut en finir avec Tarzan et ouvre le feu. Tarzan récupère Sharif, le met à l’abri et attire le brigand sur ses traces. En jouant habilement à éviter les balles, le fusil est bientôt vide. C’est le corps à corps. Grundy est costaud mais il finit par être mis hors d’état de nuire en dévalant lourdement une pente.
Tarzan piste alors Toussaint et Jaï. Le garçon en profite pour indiquer sa méprise à son ravisseur. Toussaint change de stratégie. Il ordonne à Tarzan de lui livrer Sharif. Il place le médicament sur une roche et s’amuse à tirer autour. Il menace de détruire le flacon si l’enfant ne lui est pas confié. Grace à la physionomie du paysage assez escarpé, Tarzan contourne son ennemi et lui tombe dessus par derrière. Jaï fonce récupérer le médicament afin de le donner à Sharif en train de s’affaiblir.
Arrivé à destination, Tarzan confie le jeune prince reconnaissant et désormais en bons termes avec Jaï dans des mains sures afin qu’il rentre chez lui en toute sécurité. Tarzan et Jaï reprennent le chemin de la jungle.
Ricky Cordell Ken Drake Robert Long Anthony Caruso
Un épisode assez moyen. L’intérêt étant que Jaï qui partage la vedette avec Tarzan est assez débrouillard. Ce qui contraste avec les épisodes précédents. Pas de personnage féminin et des méchants somme toute, bien tendres.
Deuxième apparition de Ken Drake que l’on avait déjà vu dans l’épisode 5 et qui une fois de plus trouve la mort rapidement.
Dans les curiosités de montage, on peut remarquer principalement le moment où Grundy ramène Sharif à Toussaint. Il tient de l’autre côté.. Jaï et Toussaint leur annonce : « Bienvenu dans ma tente » comme si les deux enfants avaient été capturés ensemble et que la première scène avec Toussaint et Jaï n’avait jamais existé.
On peu aussi être étonné que Jaï soit habillé mais là, si ce n’est pas le cas, il n’y a plus de scénario.
La grotte dans laquelle est emprisonné Tarzan est la même que celle où il retrouve le chef mort dans l’aventure précédente.
Je me demande l’intérêt de louer 10 hectares de jungle pour filmer dans 10 mètres carrés bien que je crois que la grotte soit un décor studio. On la reverra dans le prochain épisode.
Enfin, l’épisode a une petite scène d’ouverture après le générique (la scène où Karim et Sharif sont attaqués par les guerriers) avant de nous proposer le début de l’épisode. C’est assez bizarre de commencer au milieu d’une scène après le générique puis revenir au début de l’histoire
Scénario de Samuel Roeca et George F. Salvin (2), réalisé par Alan Crosland Jr.Dans une bourgade, Jaï, habillé normalement, est en train de se confectionner une lance pendant que Cheeta s’occupe à balancer des cailloux un peu partout. L’un d’entre eux heurte un enfant vétu comme un oriental (Ricky Cordell) qui croit que c’est Jaï qui a envoyé le projectile. Le petit a le sang chaud et c’est l’altercation. Tarzan alerté par les cris des villageois arrive et sépare les deux gamins. Malgré un discours moralisateur, l’enfant ne veut pas faire la paix.
Sur ces entrefaites arrive un bédouin, Karim (Ken Drake) qui vient chercher l’enfant. Tarzan et Jaï apprenne alors qu’ils ont affaire au prince Sharif dont le père est mort. Il est l’héritier et est en route pour rentrer chez lui.
L’homme et l’enfant ne vont pas loin. Deux indigènes leur tombent dessus. Karim en blesse un avant de succomber devant le deuxième. Sharif a le temps de revenir au village et d’appeler à l’aide. Tarzan se précipite au moment où le second agresseur allait rejoindre l’enfant. Il le met hors de combat. Le garçon explique la situation. Tarzan se rend auprès de Karim à qui il promet avant qu’il ne rende l’âme de s’occuper de ramener le prince à l’aéroport.
L’indigène blessé est parvenu à se traîner jusqu’à un camp où il fait son rapport avant de mourir. Ce camp est dirigé par deux blancs. Ronald Toussaint (Robert Long) et Grundy (Anthony Caruso). Les deux hommes cherchent à capturer Sharif afin de le ramener à son oncle qui veut le pouvoir pour lui-même afin d’empocher une jolie récompense. En sachant Tarzan impliqué, les deux hommes élaborent une stratégie afin de le piéger. Leurs hommes sont envoyés sur la route empruntée afin de les intercepter.
La route est difficile pour le jeune prince. Peu habitué comme Jaï aux sentiers de la jungle, il fatigue très vite. Tarzan apprend alors que son nouveau protégé est gravement malade et qu’il a besoin d’un certain médicament à prendre régulièrement pour ne pas être en grave danger. Le seigneur de la jungle demande aux deux enfants de l’attendre à l’abri d’un escarpement rocheux pendant qu’il fonce au village le plus proche chercher le remède dont Sharif à besoin.
Les indigènes ratissent le secteur et l’un d’entre eux ne tarde pas à repérer Jaï et Sharif. Il donne l’alerte en utilisant des bouts de bois tapés contre une écorce. Les enfants entendent et Jaï décrypte le message. Il demande à Sharif de ne pas bouger. Il s’empare du turban du prince, et la met sur sa propre tête. Il se montre et commence alors un jeu de cache-cache. Malheureusement, il glisse sur des rochers et le bruit attire les hommes qui ont vite fait de le capturer et de le ramener au camp.
Là, il est mis en présence des deux blancs. Ces derniers ne connaissent pas le prince et Jaï entretient le doute en ne parlant pas. Comme ils ont besoin de lui vivant, les crapules ne savent pas comment faire. Il leur faut trouver le second enfant aperçu par les hommes. Grundy, cette fois-ci prend le commandement de la troupe.
Tarzan est de retour avec le médicament. Sharif lui explique ce qui est arrivé. Ils se mettent donc en marche pour essayer de retrouver Jaï mais au détour d’un chemin dans la jungle, Tarzan est soudain encerclé. Grundy s’empare de Sharif et enferme Tarzan dans une grotte et ses hommes glissent un gros rocher devant l’ouverture. Cheeta rejoint son maître avant qu’il ne soit totalement enfermé.
Grundy a ramené Sharif au camp mais là encore, les deux enfants font preuve de malice et entretiennent le doute sur leur identité respective. Sharif a la bonne idée de se débarrasser de la fiole de médicament qui risquait de le trahir. Toussaint la récupère et dispose d’un bon moyen de pression puisque connaissant le besoin du prince de se soigner, il va finir par en avoir besoin.
Tarzan a essayé de bouger le rocher qui obstrue la grotte mais il n’y parvient pas. Il y a un petit passage suffisant pour Cheeta qu’il envoie chercher de l’aide. La guenon lui ramène tout d’abord plusieurs régimes de bananes avant enfin d’aller chercher un éléphant, qui sous la directive de son maître, libère le passage.
Toussaint et Grundy ont levé le camp et emmène les deux garçons. Tout au long du chemin, Jaï s’arrange pour laisser des indices. Il utilise un bout de tissu comme une fronde et envoie une pierre dans la monture de Toussaint qui chute lourdement et se fait mal. Il est convenu de s’arrêter et de monter le camp à l’endroit où ils sont le temps qu’il récupère.
Ce bivouac permet à Tarzan de remonter rapidement la piste à dos d’éléphant et trouve les différents bouts de tissus laissé par Jaï sur le chemin. Une fois aux abords du camp, il établit le contact avec son protégé par l’intermédiaire de cris et de signaux sonores. Toussaint et Grundy pensant affaire à un oiseau.
Jaï ne reste pas inactif, s’empare discrètement d’un couteau à la ceinture du guerrier qui garde la tente dans laquelle ils sont prisonniers, pratique une ouverture et se rend dans la tente de Toussaint qui y fait une sieste afin de récupérer le médicament pour Sharif. Malgré sa discrétion, il fait un peu de bruit et Toussaint est alerté. Il s’empare de lui désormais sur que c’est lui le prince. Pour continuer la comédie, Jaï boit un peu de médicament. Il est attaché solidement à un arbre.
C’est à ce moment là que Tarzan déboule avec l’éléphant. Les indigènes sont en panique et s’enfuit dans tous les sens. Jaï demande à Sharif de prendre la fuite. Tarzan qui a mis pied terre s’occupe des quelques guerriers restants. Pendant ce temps, Toussaint délie Jaï et prend à son tour la fuite. Grundy lui veut en finir avec Tarzan et ouvre le feu. Tarzan récupère Sharif, le met à l’abri et attire le brigand sur ses traces. En jouant habilement à éviter les balles, le fusil est bientôt vide. C’est le corps à corps. Grundy est costaud mais il finit par être mis hors d’état de nuire en dévalant lourdement une pente.
Tarzan piste alors Toussaint et Jaï. Le garçon en profite pour indiquer sa méprise à son ravisseur. Toussaint change de stratégie. Il ordonne à Tarzan de lui livrer Sharif. Il place le médicament sur une roche et s’amuse à tirer autour. Il menace de détruire le flacon si l’enfant ne lui est pas confié. Grace à la physionomie du paysage assez escarpé, Tarzan contourne son ennemi et lui tombe dessus par derrière. Jaï fonce récupérer le médicament afin de le donner à Sharif en train de s’affaiblir.
Arrivé à destination, Tarzan confie le jeune prince reconnaissant et désormais en bons termes avec Jaï dans des mains sures afin qu’il rentre chez lui en toute sécurité. Tarzan et Jaï reprennent le chemin de la jungle.
Ricky Cordell Ken Drake Robert Long Anthony Caruso
Un épisode assez moyen. L’intérêt étant que Jaï qui partage la vedette avec Tarzan est assez débrouillard. Ce qui contraste avec les épisodes précédents. Pas de personnage féminin et des méchants somme toute, bien tendres.
Deuxième apparition de Ken Drake que l’on avait déjà vu dans l’épisode 5 et qui une fois de plus trouve la mort rapidement.
Dans les curiosités de montage, on peut remarquer principalement le moment où Grundy ramène Sharif à Toussaint. Il tient de l’autre côté.. Jaï et Toussaint leur annonce : « Bienvenu dans ma tente » comme si les deux enfants avaient été capturés ensemble et que la première scène avec Toussaint et Jaï n’avait jamais existé.
On peu aussi être étonné que Jaï soit habillé mais là, si ce n’est pas le cas, il n’y a plus de scénario.
La grotte dans laquelle est emprisonné Tarzan est la même que celle où il retrouve le chef mort dans l’aventure précédente.
Je me demande l’intérêt de louer 10 hectares de jungle pour filmer dans 10 mètres carrés bien que je crois que la grotte soit un décor studio. On la reverra dans le prochain épisode.
Enfin, l’épisode a une petite scène d’ouverture après le générique (la scène où Karim et Sharif sont attaqués par les guerriers) avant de nous proposer le début de l’épisode. C’est assez bizarre de commencer au milieu d’une scène après le générique puis revenir au début de l’histoire
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Un double-épisode intense. Tarzan affaibli et traqué comme une proie.
Que pourrais-je rajouter…
Je n'ai pas instantanément reconnu Nichelle Nichols sans son uniforme Starfleet (jupette, bottes et brushing règlementaires ).
Elle apparaissait déjà dans le rôle qui l'a rendue mondialement célèbre (Lt Uhura dans Star Trek) depuis quelques semaines (dès le 8 septembre 1966), chaque jeudi soir sur la même chaîne (NBC) que Tarzan, qui lui, occupait la case du vendredi soir.
Jock Mahoney (dont je n'ai vu aucun Tarzan à ce jour ) est juste parfait en méchant tyrannique et vicieux.
Et déjà le retour de Woody Strode, dans un rôle radicalement différent. Un uniforme, une casquette et une moustache et on ne reconnaît pas Jamoya !
Concernant Jaï, je le trouve plutôt attendrissant dans cet épisode. Son attachement à Tarzan et sa détresse quand il est confronté à un danger mortel sont touchants, tout en faisant preuve de débrouillardise.
Petite note sur la VF : Jock Mahoney est une nouvelle fois brillamment doublé par Pierre Hatet (voix de Christopher Lloyd entre autres).
Sinon juste par curiosité, j'aimerais bien voir les différences avec le montage cinéma (dont tu parlera ultérieurement ).
- Gradatio
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Oui, je dois reconnaître qu'en vieillissant, j'apprécie plus le gamin qui me tapait sur les nerfs à 20 ans. La complicité père/fils va d'ailleurs être pas mal exploité dans certains épisodes et le personnage gagne en profondeur.
Hélas, je ne pourrai pas pas en dire beaucoup plus car je ne connais pas la version cinéma. Je ne l'ai jamais trouvé (il faut dire que je n' ai non plus beaucoup chercher) pas plus que je n'en ai lu une analyse . C'est la même chose pour les quatre autres adaptations. Je pourrais juste mettre les affiches des différents pays que j'ai pu trouver. Je ferai un post pour l'ensemble après avoir terminé la série
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- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Oui, c'était juste par curiosité, d'ailleurs ce genre d'analyse n'a de véritable intérêt que si les ciseaux d'Anastasie sont passés par là !
PS : argh… ma manie pathologique de modifier les messages pour corriger les fautes ou les tournures de phrases a encore frappé… pendant que tu tapais ta réponse ! Mais ça ne change rien sur le fond…
PS : argh… ma manie pathologique de modifier les messages pour corriger les fautes ou les tournures de phrases a encore frappé… pendant que tu tapais ta réponse ! Mais ça ne change rien sur le fond…
- Gradatio
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
11) Le Village en feu (diffusé le 18 novembre 1966)
Tarzan, Jaï et Cheeta marche dans la jungle. Un tremblement de terre survient. Le trio se réfugie dans une grotte mais le séisme provoque un éboulement qui bloque l’entrée. Une fois le danger passé. Tarzan parvient grace à sa force à pratiquer une ouverture leur permettant de sortir. Cheeta, qui s’est esquivée dès qu’il y a eu une petite ouverture tombe dans un filet tendu par des indigènes. Elle est emmenée.
Tarzan et Jaï trouve les traces du piège et se mettent à suivre la piste jusqu’à un village. Tarzan aura auparavant délivré un lion piégé. Ils retrouvent la guenon dans une cage que Tarzan va vite ouvrir. Une femme essaie de les en empêcher. Il s’agit du docteur Haru (Nobu McCarthy) qui leur explique qu’elle est dans la région pour combattre une maladie mortelle et que les animaux lui servent à expérimenter un vaccin. Tarzan l’accompagne dans sa cabane pour poursuivre la discussion. Jaï et Cheeta reste dehors. La guenon ne reste pas longtemps en place et a la bonne idée d’ouvrir la cage à un léopard emprisonné. Jaï veut l’en empêcher mais il est trop tard, le félin s’échappe en bousculant le petit garçon et crée la panique dans le village.
Tarzan et le docteur sortent précipitamment. Il trouve Jaï au sol. Il a été griffé par l’animal à qui Haru avait inoculé le virus. Pendant que la femme s’occupe du gamin, Tarzan se lance à la poursuite du léopard qui a trouvé refuge près d’un container d’eau situé en hauteur. Avec un bouclier dans une main et un filet dans l’autre, le seigneur de la jungle parvient à le capturer. Haru lui inoculant un sédatif pour le calmer et teste son antidote.
Alors que Tarzan est au chevet de Jaï, le village reçoit la visite de la tribu voisine. Le chef Totoni (Charles Wood) a attrapé la maladie. Le sorcier Bwanichi (Joel Fluellen) ne croit pas à la médecine des blancs mais devant son impuissance à soigner convenablement son chef, il a été obligé de suivre. Haru essaie de les convaincre de sa bonne foi et leur fait visiter son labo. Toujours sceptiques, les deux hommes repartent.
L’état de Jaï se dégrade très vite. Haru suggère à Tarzan qu’une plante pourrait peut être s’avérer efficace. Elle pousse au fond du fleuve et Tarzan la connait. Il se propose d’aller la chercher. Il s’élance à travers la jungle et plonge dans le fleuve. Il doit en découdre avec un crocodile puis alors qu’il a récupéré la fameuse plante, une huitre géante lui coince le pied. Grace à son couteau, il parvient à se libérer er repart très vite au village donné son butin à Haru.
Dans le village voisin, les rituels de Bwanichi pour soulager son chef ne servent pas à grand chose. Totoni envoie deux guerriers récupérer le fameux remède dont leur a parlé le docteur. Une fois sur place, ils ne font pas dans la dentelle en prenant la fiole de force. La tentative de discussion d’Haru ne donne rien. Elle prévient tarzan qui était au chevet de Jaï très faible.
Tout se précipite. Pendant que Tarzan essaie de remettre la main sur le remède, Totosi l’a récupéré et demande à son sorcier comment ça fonctionne. Ce dernier lui dit de la boire. De fortes douleurs prennent le chef alors qu’il vient d’ingurgiter une gorgée. Bwanichi profite de l’occasion pour faire éclater sa haine en accusant la médecine des blancs. Il ordonne aux guerriers de détruire le village par les flammes.
Tarzan arrive quand les guerriers sont déjà partis, il se débarrasse des quelques hommes restés sur place. Il se retrouve face au sorcier qui menace de briser la fiole. Tarzan essaie de le prendre de vitesse mais trop tard, le remède est perdu. Tarzan refonce au village, désespéré.
Les guerriers sont arrivés et ont mis le feu. L’un d’entre eux donne un coup à Haru qui perd connaissance. Le feu se propage rapidement. Jaï, en quarantaine est enfermé dans une pièce dans laquelle se trouve du fioul. L’enfant est trop faible pour pouvoir ouvrir. Tarzan arrive, défonce la porte et sort son protégé juste à temps, le bâtiment explose.
Le village a été en grande partie détruit mais la bonne nouvelle est que le léopard qui a été sauvé est guéri. Ce qui veut dire qu’Haru a enfin trouvé le bon antidote. Elle s’empresse de l’inoculer à Jaï.
Tous les habitants font la queue pour recevoir le vaccin. Bwanichi débarque et réclame humblement à la doctoresse de venir guérir son chef et vacciner son peuple. Elle l’accompagne pendant que Tarzan, Cheeta et Jaï remis sur pied repartent dans la jungle.
Nobu McCarthy Charles Wood Joel Fluellen
Un épisode assez riche en action. Le scénario emprunte beaucoup au film Fight for Life avec Gordon Scott.
La scène du village en feu est certainement celle que l’équipe a tournée lorsque que Weintraub a détruit le décor brésilien avant son départ. Certaines images sont empruntées du film Great River.
On retrouve pour la troisième fois en trois épisodes la fameuse grotte que j’ai évoquée précédemment.
Lorsque Tarzan se rend vers le fleuve pour aller chercher la plante, il fait la route en partie à dos de girafe et là, l’œil habitué peut remarquer que la corpulence du personnage a augmenté. C’est normal puisqu’il s’agit de Gordon Scott dans la scène filmé 8 ans plus tôt qui résulte d’un pari avec les gens du coin. Ils avaient déjà été utilisés à plusieurs reprises cette scène dans les films.
On remarque ici l’un des gros reproches que certains attribue à la série. La naïveté et la façon de vivre des peuplades indigènes. L’action se veut être ancrée dans son époque, c'est-à-dire les années 60 et on se rend compte que la technologie utilisée que ce soit armes, véhicules ou autre est bien celle-là. Je ne suis pas un spécialiste de l’Afrique mais les habitants que nous avons vus jusqu’à présent sont représentés comme à peine plus évolués que ceux des premiers films de la MGM.
Ça me conforte dans mon idée qu’à l’instar de pas mal de personnage de fiction, Tarzan appartient à son époque, c'est-à-dire, la première moitié du vingtième siècle.
Scénario de Jack Gross Jr., James Leighton et Michael Stein, réalisé par Hollingworth MorseTarzan, Jaï et Cheeta marche dans la jungle. Un tremblement de terre survient. Le trio se réfugie dans une grotte mais le séisme provoque un éboulement qui bloque l’entrée. Une fois le danger passé. Tarzan parvient grace à sa force à pratiquer une ouverture leur permettant de sortir. Cheeta, qui s’est esquivée dès qu’il y a eu une petite ouverture tombe dans un filet tendu par des indigènes. Elle est emmenée.
Tarzan et Jaï trouve les traces du piège et se mettent à suivre la piste jusqu’à un village. Tarzan aura auparavant délivré un lion piégé. Ils retrouvent la guenon dans une cage que Tarzan va vite ouvrir. Une femme essaie de les en empêcher. Il s’agit du docteur Haru (Nobu McCarthy) qui leur explique qu’elle est dans la région pour combattre une maladie mortelle et que les animaux lui servent à expérimenter un vaccin. Tarzan l’accompagne dans sa cabane pour poursuivre la discussion. Jaï et Cheeta reste dehors. La guenon ne reste pas longtemps en place et a la bonne idée d’ouvrir la cage à un léopard emprisonné. Jaï veut l’en empêcher mais il est trop tard, le félin s’échappe en bousculant le petit garçon et crée la panique dans le village.
Tarzan et le docteur sortent précipitamment. Il trouve Jaï au sol. Il a été griffé par l’animal à qui Haru avait inoculé le virus. Pendant que la femme s’occupe du gamin, Tarzan se lance à la poursuite du léopard qui a trouvé refuge près d’un container d’eau situé en hauteur. Avec un bouclier dans une main et un filet dans l’autre, le seigneur de la jungle parvient à le capturer. Haru lui inoculant un sédatif pour le calmer et teste son antidote.
Alors que Tarzan est au chevet de Jaï, le village reçoit la visite de la tribu voisine. Le chef Totoni (Charles Wood) a attrapé la maladie. Le sorcier Bwanichi (Joel Fluellen) ne croit pas à la médecine des blancs mais devant son impuissance à soigner convenablement son chef, il a été obligé de suivre. Haru essaie de les convaincre de sa bonne foi et leur fait visiter son labo. Toujours sceptiques, les deux hommes repartent.
L’état de Jaï se dégrade très vite. Haru suggère à Tarzan qu’une plante pourrait peut être s’avérer efficace. Elle pousse au fond du fleuve et Tarzan la connait. Il se propose d’aller la chercher. Il s’élance à travers la jungle et plonge dans le fleuve. Il doit en découdre avec un crocodile puis alors qu’il a récupéré la fameuse plante, une huitre géante lui coince le pied. Grace à son couteau, il parvient à se libérer er repart très vite au village donné son butin à Haru.
Dans le village voisin, les rituels de Bwanichi pour soulager son chef ne servent pas à grand chose. Totoni envoie deux guerriers récupérer le fameux remède dont leur a parlé le docteur. Une fois sur place, ils ne font pas dans la dentelle en prenant la fiole de force. La tentative de discussion d’Haru ne donne rien. Elle prévient tarzan qui était au chevet de Jaï très faible.
Tout se précipite. Pendant que Tarzan essaie de remettre la main sur le remède, Totosi l’a récupéré et demande à son sorcier comment ça fonctionne. Ce dernier lui dit de la boire. De fortes douleurs prennent le chef alors qu’il vient d’ingurgiter une gorgée. Bwanichi profite de l’occasion pour faire éclater sa haine en accusant la médecine des blancs. Il ordonne aux guerriers de détruire le village par les flammes.
Tarzan arrive quand les guerriers sont déjà partis, il se débarrasse des quelques hommes restés sur place. Il se retrouve face au sorcier qui menace de briser la fiole. Tarzan essaie de le prendre de vitesse mais trop tard, le remède est perdu. Tarzan refonce au village, désespéré.
Les guerriers sont arrivés et ont mis le feu. L’un d’entre eux donne un coup à Haru qui perd connaissance. Le feu se propage rapidement. Jaï, en quarantaine est enfermé dans une pièce dans laquelle se trouve du fioul. L’enfant est trop faible pour pouvoir ouvrir. Tarzan arrive, défonce la porte et sort son protégé juste à temps, le bâtiment explose.
Le village a été en grande partie détruit mais la bonne nouvelle est que le léopard qui a été sauvé est guéri. Ce qui veut dire qu’Haru a enfin trouvé le bon antidote. Elle s’empresse de l’inoculer à Jaï.
Tous les habitants font la queue pour recevoir le vaccin. Bwanichi débarque et réclame humblement à la doctoresse de venir guérir son chef et vacciner son peuple. Elle l’accompagne pendant que Tarzan, Cheeta et Jaï remis sur pied repartent dans la jungle.
Nobu McCarthy Charles Wood Joel Fluellen
Un épisode assez riche en action. Le scénario emprunte beaucoup au film Fight for Life avec Gordon Scott.
La scène du village en feu est certainement celle que l’équipe a tournée lorsque que Weintraub a détruit le décor brésilien avant son départ. Certaines images sont empruntées du film Great River.
On retrouve pour la troisième fois en trois épisodes la fameuse grotte que j’ai évoquée précédemment.
Lorsque Tarzan se rend vers le fleuve pour aller chercher la plante, il fait la route en partie à dos de girafe et là, l’œil habitué peut remarquer que la corpulence du personnage a augmenté. C’est normal puisqu’il s’agit de Gordon Scott dans la scène filmé 8 ans plus tôt qui résulte d’un pari avec les gens du coin. Ils avaient déjà été utilisés à plusieurs reprises cette scène dans les films.
On remarque ici l’un des gros reproches que certains attribue à la série. La naïveté et la façon de vivre des peuplades indigènes. L’action se veut être ancrée dans son époque, c'est-à-dire les années 60 et on se rend compte que la technologie utilisée que ce soit armes, véhicules ou autre est bien celle-là. Je ne suis pas un spécialiste de l’Afrique mais les habitants que nous avons vus jusqu’à présent sont représentés comme à peine plus évolués que ceux des premiers films de la MGM.
Ça me conforte dans mon idée qu’à l’instar de pas mal de personnage de fiction, Tarzan appartient à son époque, c'est-à-dire, la première moitié du vingtième siècle.
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- Arlok
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Un peu étrange ici, le visage peint très foncé de Ken Drake pour lui donner le type oriental. Ils n’y sont pas allé de main maure-te avec le pot de peinture pour ce “blackface” raté…
En effet, dans cet épisode, Jaï y fait particulièrement preuve de ruse et de courage face au danger, grâce à l’enseignement de Tarzan.
Petit détail : lorsque le titre anglais de l’épisode apparaît à l’écran, le titre français est toujours annoncé oralement. Ici il est dit « L’imposture » au lieu de « L’imposteur », titre référencé sur tous les sites.
- Arlok
- Maître 1er Dan
- Enregistré le : dim. 07 juin 2020, 11:09
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
Pas spécialiste non plus des peuples africains, mais la place centrale des superstitions et la position du sorcier qui veut garder son pouvoir et sa domination sur la tribu est plutôt crédible (en tout cas bien plus que le Wakanda, de fraîche date ! ), sans être caricatural.
J'ai été surpris par cette scène ! C'est la première fois que je vois un homme monter une girafe ! Ça a l'air très inconfortable.Gradatio a écrit : ↑mer. 26 juin 2024, 13:13 Lorsque Tarzan se rend vers le fleuve pour aller chercher la plante, il fait la route en partie à dos de girafe et là, l’œil habitué peut remarquer que la corpulence du personnage a augmenté. C’est normal puisqu’il s’agit de Gordon Scott dans la scène filmé 8 ans plus tôt qui résulte d’un pari avec les gens du coin. Ils avaient déjà été utilisés à plusieurs reprises cette scène dans les films.
Et effectivement, on voit distinctement une différence de corpulence, le "cavalier" paraissant nettement plus… bodybuildé.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
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Re: Tarzan : Les séries télévisées à la loupe
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