Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

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arsen33
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par arsen33 »

jmrazer a écrit : jeu. 09 déc. 2021, 12:50
pak a écrit : jeu. 09 déc. 2021, 03:22qu'il est interdit de proposer, de donner ou de vendre à des mineurs âgés de moins dix-huit ans,
t'es sûr, à l'époque la majorité était à 21 ans ?
c'est bien une question. je n'ai pas la réponse
Je pense que ça devait être 18 ans en référence à la majorité nubile des garçons en vigueur en 1949 (pour les filles, c'était 15 ans). La majorité nubile, c'est l'age minimum pour pouvoir se marier avec pour les mineurs civiles (moins de 21 ans en 1949) le consentement des parents.
En 1974, les 3 majorités (nubile, matrimoniale et nubile) se confondent à 18 ans sauf pour les filles dont la majorité nubile reste à 15 ans jusqu'en 2006 où cette exception tombe.
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pak
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par pak »

Le texte a été mis à jour avec le temps.

D'ailleurs la distinction des œuvres pour adultes a fait l'objet de critères plus sévères donnant lieu à des modifications de l’article 14 de cette loi au fil du temps (article qui concerne les publications pour adultes).

J'ai lu ça ici.
Il m'apparaît de plus en plus clairement que les motifs ténébreux de cette obscurité s'enrobent d'un mystère opaque assez peu propice aux interprétations lumineuses... Achille Talon

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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par Jean-Louis »

"La plupart des éditeurs acceptent de suivre de plus ou moins bon gré les conseils de la Commission publiés dans des comptes-rendus présentés sous forme de véritables guides. Les illustrés de jungle, policiers, fantastiques ou de science-fiction y sont couverts de reproches et continuellement accusés de rassembler tous les dangers susceptibles de menacer la santé morale de la jeunesse. Les séduisantes héroïnes, femmes libérées et indépendantes qui inversent les relations hommes-femmes à l’image de Sheena, reine de la jungle, sont proscrites surtout si, circonstance aggravante, leurs formes généreuses sont à peine couvertes par une simple peau de bête. Les personnages aux possibilités physiques exagérées et au psychisme en rapport inverse avec leur anatomie, « hercules microcéphales », dont les commissaires redoutent que la prolifération ne ramènent l’idéal des jeunes lecteurs « à l’apothéose de la force physique et de l’animalité » , sont pourchassés, à commencer par Tarzan. Mais les aventures du seigneur de la jungle sont publiées par l’un des éditeurs de presse les plus puissants de France, Cino Del Duca, propriétaire du groupe de presse Les Éditions mondiales, qui comprend entre autres l’hebdomadaire Tarzan et le récit complet Collection Tarzan. Il refuse de céder aux injonctions de la Commission dont l’impuissance est alors soulignée par le refus en 1952 du ministre de la Justice de poursuivre Cino Del Duca. Ce cinglant camouflet révèle aux commissaires les limites de leurs pouvoirs.

Le garde des Sceaux est plus compréhensif en 1954 et lance les poursuites réclamées par les commissaires à l’encontre de Pierre Mouchot coupable à leurs yeux de magnifier la violence à travers les aventures d’un justicier masqué, Big Bill le casseur. Or, la représentation de la violence était devenue la préoccupation d’une assemblée emplie de la crainte d’un mimétisme des jeunes lecteurs. Le danger d’un développement du complexe d’agressivité et d’une préparation des enfants à des comportements antisociaux par de telles lectures est particulièrement redouté. Ces poursuites sont conclues en 1961 par une condamnation de Mouchot après un marathon judiciaire de sept années révélateur d’un véritable acharnement. Mais un acquittement aurait risqué de ruiner l’autorité de la Commission déjà mise à mal par Cino Del Duca. Cette condamnation demeure la seule dans l’histoire de la loi de 1949 à avoir été prononcée au titre de l’article 14 contre un éditeur pour la jeunesse".


Donc il n'est pas faux de penser que Pierre Mouchot a payé pour Cino Del Duca, car il fallait absolument que la Commission retrouve sa crédibilité à travers une condamnation sévère. :gourdin:
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Gradatio
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par Gradatio »

Je ressors un peu ce sujet car en feuilletant l'encyclopédie Thomassian Lug. Je suis tombé sur une anecdote en rapport avec celui-ci.

Pendant plusieurs mois, Rodéo n'a proposé que Tex dans la revue et semble s'être fait rappellé à l'ordre.

Les pockets sont soumis à la commission paritaire qui nous impose des critères très stricts, notamment en ce qui concerne la présence de deux séries de BDs au moins
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drou
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par drou »

Et ce n'est pas si vieux que ça. quelques années avant la fin de la revue.
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pak
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par pak »

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Ci-dessus des scans de l'intervention d'Émile Keirsbilk, le patron d'Arédit, issus du Choc numéro 19 paru en février 1976 : un début d'explication de l'apparition de rédactionnel envahissant dans les Comics Pocket de l'éditeur (comparer par exemple le contenu des Brûlant première série avec la seconde série pour constater les dégâts).

C'est donc moins une notion BD pour adulte ou non qui va induire l'apparition de rédactionnel au détriment des histoires de BD (chez Arédit) qu'une notion plus fiscale...

Keirsbilk explique qu'il a dû augment sensiblement le prix de ses parutions à cause du changement de statut de celles-ci. On comprend dans l'intervention que plutôt de changer le contenu, Keirsbilk a décidé de payer la TVA à 20 % (à ce sujet, le paradoxe relevé entre la taxe appliquée à un roman vs celle appliquée à son adaptation en DB périodique, différente d'une BD cartonnée, est intéressante, et reflète bien, si besoin était, la manie ancestrale de l'administration de pondre des usines à gaz).

L'éditeur conclue sur d'éventuelles démarches menées auprès des "administrations". Il semble qu'un rapide compromis fut trouvé puisqu'un Choc, dont le prix venait brutalement de passer de 4 à 6F, redescendit à 5F très rapidement. Et le rédactionnel a fait son apparition. Keirsbilk a donc dû mettre de l'eau dans son vin...
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par Jean-Louis »

Oui, l'obligation pour bénéficier d'un tarif postal avantageux et de conditions fiscales intéressantes, c'était au moins deux récits BD, plus au moins 10% de rédactionnel.

La mention 'Pour adultes' faisait perdre des tarifs postaux réduits, mais permettait de passer sous les fourches caudines de la Commission de Censure, qui ne pouvait pas interdire directement, mais faisait des recommandations au ministre de l'intérieur (qui, en général les suivait), pour infliger différents degrés d'interdiction (interdiction de vente aux mineurs, interdiction d'afficher, interdiction d'exposition, et finalement interdiction de vente).

L'obligation de rédactionnel (pages non-BD à prépondérance du texte et de préférence éducatives) a d'ailleurs été à l'origine de la création du journal des jeux dans Pif, façon élégante de satisfaire à cette contrainte.
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par drou »

pak a écrit : mer. 12 juil. 2023, 10:28 L'éditeur conclue sur d'éventuelles démarches menées auprès des "administrations". Il semble qu'un rapide compromis fut trouvé puisqu'un Choc, dont le prix venait brutalement de passer de 4 à 6F, redescendit à 5F très rapidement. Et le rédactionnel a fait son apparition. Keirsbilk a donc dû mettre de l'eau dans son vin...
Mais quand le prix est passé de 6 F. à 5 F. les revues ont aussi vus leurs paginations passer de 164 à 132 pages.
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par spacevider »

Quelques compléments que j'ai pu glaner dans mes recherches

Dans le compte rendu des travaux de la Commission de surveillance et de contrôle des publications de l'année 1950 j'ai pu lire cela comme recommandations faites aux éditeurs
recommendations-1950.png
La mise en place en commission paritaire semble étroitement lié aux travaux de la commission de surveillance (cr Novembre 1950)
cr-7eme_reunion-NOV1950.png


Ce qui ressort sur cette année 50 c'est que la commission considère qu'en ayant plusieurs récits cela limite l'impact sur la jeunesse d'un récit non conforme. Cela reste au stade la piste et j'en saurai plus en continuant ma lecture des rapports de la commission (notamment sur les liens avec la commission paritaire). Mais c'est une pensée redondante chez eux. Une autre piste mais moins plausible étant que des éditeurs semblaient recycler des récits mis en demeure (et retirés)/interdits en les publiant dans un autre périodique. La commission faisait part de cette préoccupation au ministre de l'intérieur
Annotation 2023-08-10 235855.png
En encourageant la publication de plusieurs récits, on limiterait cette pratique (toujours dans cette logique de limiter l'impact d'un récit non conforme puisqu'il y en aurait un autre). Je reste dubitatif car les éditeurs qui s'y sont risqués publiaient essentiellement des revues pour adultes/pornographiques.

Je continue d'essayer de relancer la commission paritaire, je ne désespère pas d'obtenir une réponse un jour. :deso:

---
H.S : concernant la nécessité d'avoir des auteurs français / la lutte contre l'importation de bd étrangères il y a d'autres raisons avancées (mais est-ce que ce ne seraient pas des prétextes pour cacher la défense de leurs intérêts économiques) dont
cr-reunion2-mars1950.png
et également Robert Dansler (à qui l'on doit tarou et jack sport)
cr-7eme_reunion-NOV1950-Dansler.png
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par Gradatio »

Merci pour toute ces infos :pouce:

Une autre époque dans l'état d'esprit assurément.
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par poopie »

spacevider a écrit : ven. 11 août 2023, 00:29 H.S : concernant la nécessité d'avoir des auteurs français / la lutte contre l'importation de bd étrangères il y a d'autres raisons avancées (mais est-ce que ce ne seraient pas des prétextes pour cacher la défense de leurs intérêts économiques) dont...
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par Tovenaar »

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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par pak »

Je ne sais pas si c'est lié au sujet principal de ce fil, mais dans un numéro de "X-13" de l'éditeur Impéria, on peut lire ceci en 3e de couverture :
X-13.271_annonce.jpg

Le numéro contenant cette annonce est paru en février 1972. On peut y lire : "... compte tenu des nouvelles prescriptions rédactionnelles".

Du coup on se pose la question : quelles nouvelles prescriptions ?

C'est assez vague pour sous-entendre une nouvelle contrainte étatique, ou pour noyer le poisson d'une initiative individuelle, d'autant que l'annonce débute en précisant que ce changement est lié à la demande de nombreux lecteurs...

Je suis méfiant avec les annonces Impéria et autres, les éditeurs de l'époque étant, sinon un peu escrocs, au moins un poil filous...


En tous les cas les publications de l'éditeur vont passer de 68 pages à 132 pages, avec un prix passant de 70 centimes à 1,50 F. Donc on double presque le nombre de pages (mais un peu moins en fait), et le prix double (mais un peu plus en fait)...

Du contenu en plus, certes, mais un coût non négligeable pour les lecteurs de l'époque surtout s'ils en suivaient plusieurs... !
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par Fin Fang Foom »

pak a écrit : lun. 08 avr. 2024, 13:32 C'est assez vague pour sous-entendre une nouvelle contrainte étatique, ou pour noyer le poisson d'une initiative individuelle, d'autant que l'annonce débute en précisant que ce changement est lié à la demande de nombreux lecteurs...

Je suis méfiant avec les annonces Impéria et autres, les éditeurs de l'époque étant, sinon un peu escrocs, au moins un poil filous...
C'est pareil pour quelques revues de l'éditeur Arédit qui sont passés de 64 à 96 pages en 1970-1971 (cas de titres de la collection Roses Blanches par exemple). Je pense soit à des contraintes imposées par une commission soit à une solution à une baisse des ventes et à une augmentation du prix du papier et des charges.
"Escrocs" ou "filous", je ne suis pas d'accord. C'est comme pas mal d'entreprises que je croise et qui sont obligés d'augmenter les prix avec le contexte actuel pour survivre. Impéria, comme Aventures & Voyages, Lug et Arédit, c'étaient de petits éditeurs de presse qui lisaient les retours de leurs lecteurs et je ne pense pas qu'ils cherchaient à escroquer les lecteurs qui étaient principalement des jeunes à cette époque et beaucoup de ces jeunes n'avaient pas beaucoup d'argent, ni leurs parents.
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par pak »

Concernant le côté "petit filou", plus que le prix des revues (faut pas oublier que comme aujourd'hui, l'inflation faisait grimper les prix : voir Battler Britton qui de mars 1972 à juin 1986 est passé de 1,50 F à 6,50 F), j'avais plus à l'esprit des choses comme des auteurs publiés et non payés au final (qu'on peut étendre à des éditeurs de romans populaires), à des dispersions de séries dans divers titres pour obliger le lecteur à acheter plusieurs revues (spécialité Arédit, de l'aveu même de son patron), des récits réédités 4, voire 5 fois (spécialité Impéria et Edi-Europ), des bizarreries comme les récits du Sergent Rock édités dans les premiers Choc, avec le visage complètement redessiné par les équipes d'Artima (pour ne pas payer les droits ? ). Encore Arédit qui retraduit des histoires déjà publiées en changeant de titre. Impéria qui change le nom du personnage principal (le plus flagrant est la transformation de Paddy Payne en Battler Britton, mais il y a eu d'autres manips de ce genre). Et quelques autres petites broutilles...

Bien-sûr, le lecteur ne se rendait pas compte de tout ça, sauf peut-être les rééditions pour les plus fidèles... Petits canaillous !
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par Fin Fang Foom »

Ok pour ce côté "petit filou".
Les auteurs mal payés ou non payés, ça existe encore malheureusement.
Concernant les histoires de Paddy Payne publiées sous le nom de Battler Britton, je pense que Impéria avait publié toutes les histoires de Battler Britton parues à l'origine dans The SUN, KNOCKOUT et quelques pocket libraries et a profité des histoires d'un autre héros de la Royal Air Force, Paddy Payne, publiées dans LION.
A l'époque, le lecteur ne pouvait pas voir ces différences.
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par drou »

Je pense aussi que la raison de ce changement de pagination des revues s'explique aussi par la contrainte de passer le rédactionnel a 10 %.
Par exemple Les album de Blek avait 56 pages d'histoire de Blek et 8 page d'une autre histoire et comme dans les publications il fallait au moins deux histoires je pense que c'est la solution pour au moins cette revue.
Quand la loi sur les 10% de rédactionnel a passé sur les 68 pages de Blek il y avait donc 7 pages de BD de perdu. :cry:
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Gradatio
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Re: Une obligation de plusieurs récits dans les publications pour enfants ?

Message par Gradatio »

Avec cette histoire de 10% de rédactionnel, on serait plus proche de 1976 que de 72.

C'est vrai que c'est à cette époque que Blek est passé à 132 pages.

Quand on compare avec Nevada qui est passé lui en 70, il y avait à peu près 120 pages de bd mais à partir de 76, on tombe à 110 pages.

Pour rester dans cette histoire d'obligation à deux séries, j'ai vu passer dans le courrier d'une revue Lug, l'affirmation de l'éditeur d'avoir au moins deux séries et 10% de rédactionnel pour être considéré comme un magazine.

Les versions intégrales de l'éditeur des années 90 entraient dans la catégorie des albums en ayant une seule série à l'intérieur.

Je pense qu'il y avait une question de taxes qui faisait la différence
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