Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Un très grand merci Doc :good:
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Ka-Zar the Great partie 2 : premier récit

Pour un résumé rapide, vous pouvez le trouver dans le lien que Menthor a mis plus haut signé Xavier Fournier. Un autre sur ce forum par Zemo ici www.forumpimpf.net/viewtopic.php?p=548743#p548743 . Vu les similitudes entre les deux, je dirais qu’il s’agit de la même personne.

J’ai décidé pour ma part d’opter comme à mon habitude pour un résumé très détaillé. D’une part parce qu’il s’agit du premier récit de pulp tarzanide que j’ai lu et d’autre part, j’ai beaucoup aimé ce mélange, peu original peut être, de Tarzan saupoudré d’un zeste du Livre de la Jungle. Je ne sais pas qui est Bob Byrd mais son écriture est très fluide et atteint son but : distraire.

1) King of Claw and Fang (octobre 1936)

Zar, le lion arpente son territoire. Un bruit dans le ciel attire son attention. Il s’agit d’un drôle d’oiseau qui ne bat pas des ailes et qui va s’écraser au milieu de la jungle. Le lion se rend sur place et découvre qu’un étrange bipède émerge de l’oiseau. Prudent, il pousse tout de même un rugissement de mécontentement.

John Rand est parvenu à poser l’avion en catastrophe. Blessé au bras, il se dépêche tout de même de porter secours à sa famille coincé dans la carlingue. David, son fils de trois ans, petit garçon aux cheveux blonds bouclés va bien. Constance, sa femme, a la jambe cassée. Venus d’Afrique du Sud où John avait découvert une mine de diamants et en route pour le Caire où se trouvait le père de sa femme hospitalisé, ils étaient désormais au milieu de la jungle du Congo, il allait falloir se débrouiller pour survivre. Les jours s’écoulèrent et John leur fit un abri de fortune avec les éléments de l’avion. La saison des pluies venait de commencer et il fallait attendre un peu avant d’explorer les environs. Seule le petit David semblait apprécier cette vie au cœur de la nature. Il n’hésitait pas à aller à la rencontre des quelques animaux curieux qui s’approchaient du camp.

Une semaine plus tard, Zar revient sur les lieux où il a vu l’étrange oiseau. Il n’est pas seul dans le secteur. N’Jaga le léopard est à l’affut. Le petit être s’éloigne du grand et il sera bientôt à sa portée pour s’offrir un bon repas. Il s’élance un peu trop tôt et le grand bipède saisit un étrange bâton qui fait du bruit et de la fumée mais qui blesse le léopard qui n’a d’autre choix que de battre en retraite. Zar se dit qu’il a eu raison de rester prudent. L’étrange animal est dangereux.

La santé de Constance se détériore rapidement et elle est gagnée par la fièvre. Malgré sa trousse médicale, John assiste impuissant aux derniers jours de son épouse. Il l’enterre à côté du camp. Les jours qui suivent le trouve dans un état second. Terrassé par le chagrin obnubilé que les chacals ou les hyènes puissent s’emparer du corps de la défunte, il en oublie tout le reste. Il faut que David à son tour attrape la fièvre pour le secouer. Il soigne son fils qui finit par guérir. John, désormais a un but. A la fin de la saison des pluies, il faut quitter la région pour retrouver la civilisation. Il se prépare en conséquence et prévient son fils qui au bout de quelques mois a oublié d’où il venait et a du mal à saisir pourquoi son père veut partir. La veille du départ éclate un orage d’une rare violence. John et David décident de se réfugier dans un Baobab proche mais un éclair le foudroie. John a le temps d’évacuer son fils mais lorsque l’arbre s’écroule, l’une des branches le touche à la tête. A son réveil, il perçoit le rugissement proche d’un lion et David est en train de le secouer. La tempête est passée. John, hébété, reprend sa vie comme si de rein n’était. Le choc lui ayant fait perdre à première vue une partie de ses facultés, la question du retour n’est désormais plus envisagée à la grande joie de David.

Les années ont passées. Désormais âgé de huit ans, David est un solide gaillard qui arpente la jungle en toute quiétude. Il connait désormais les dangers qu’elle représente. Bien que son père lui ait appris à lire et écrire, ce qu’il préfère, c’est se déplacer d’arbre en arbre avec son ami Nono le petit singe. Il est armé d’un couteau rudimentaire et d’un arc et des flèches confectionnés par son père. Un jour, il découvre une carcasse d’un herbivore tué par des lions. Il décide de remonter la piste. Une surprise l’attend. Zar le puissant qui n’a cesser de surveiller les étranges bipèdes toutes ces années est tombé dans des sables mouvants. A ses côtés, sa compagne Sha, impuissante. David décide de couper des branches et des lianes afin de fournir un appui pour que le puissant félin puisse sortir de sa situation périlleuse. A la suite d’un moment délicat où Sha se montre agressive mais rapidement calmé par son mâle, l’opération de sauvetage s’effectue et le roi de cette partie de la jungle sait qu’il doit la vie à ce bipède. Il saura s’en souvenir.

Plusieurs années ont de nouveau passées. David a maintenant 13 ans. Alors qu’ils sont en train de parcourir la jungle pour trouver du bois, le père et le fils aperçoivent un feu dans le lointain. Grace aux sens très développés du jeune ado, le duo trouve un camp dans lequel se trouve un blanc. John demande à son fils de l’attendre et se rend auprès de ce dernier. Le ton monte vite car John, désormais voit en la venue de ses semblables une intrusion sur ses terres où repose Constance. Lorsqu’il reprend le chemin de la jungle après avoir demandé le départ du camp, le blanc dégaine son pistolet pour lui tirer dans le dos mais finit avec une flèche à travers le bras. David ayant été le plus rapide.

Paul Dekraft est furieux alors qu’un indigène soigne son bras blessé. Il vient de trouver des émeraudes dans la rivière du coin et un ermite et son rejeton voudrait le voir quitter les lieux. C’en est trop pour l’aventurier qui prépare sa revanche. David, de son côté est très intrigué par le camp du blanc qu’il décide d’aller visiter en douce pendant qu’il est désert mais des coups de feu éclate venant de sa « maison ». Il refonce dans le sens inverse pour trouver son père agonisant. Alors qu’il veut s’en occuper, il est tenu en respect par un indigène armé d’une lance. Dekraf ne veut pas laisser de témoin et s’apprête à exécuter le jeune homme quand surgit Zar toutes griffes dehors. Le lion n’étant jamais loin du camp où il observe les bipèdes. Hors de question que le bâton qui donne la mort s’en prenne à celui qui lui a sauvé la vie. Le coup de feu paniqué du bandit loupe sa cible et l’indigène, le plus près du félin finit entre les mâchoires du lion. Dekraft en profite pour s’enfuir à toutes jambes. David peu alors revenir vers son père qui en expirant lui offre l’alliance de sa mère. Après avoir enterré le corps près de celui de sa mère, David, ivre de vengeance mais se sentant impuissant pour le moment accepte de suivre Zar qui l’emmène jusque dans sa tanière. Sha lui réserve plutôt un accueil glacial mais finit par s’habituer à l’homme blanc.

David Rand cesse alors d’exister pour devenir Ka-Zar (le frère de Zar). Il régnera alors à côté du lion sur cette partie de la jungle. Tout au fond de lui, il n’a pas oublié Dekraft qui semble avoir disparu de la région. Il décide d’aller enquêter dans son camp laissé à l’abandon. Là, dans une des tentes, il rencontre Bardak le grand singe qui l’a précédé et s’est emparé d’un étrange objet (un miroir). Ka-Zar le veut pour lui. La lutte est inéducable. S’il parvient à blesser le primate avec son couteau, David est mis en difficulté par la force supérieure de son adversaire. Le souvenir des leçons de lutte enseignées par son père va lui permettre d’inverser la tendance avec une clé de bras. Il épargne tout de même le vaincu qui lui jure allégeance.

Lors d’une escapade, Ka-Zar et son frère se retrouve nez à nez avec un éléphant devenu fou. Si Zar s’éclipse rapidement, il n’en est pas de même pour l’humain qui ne doit son salut qu’en montant à un arbre qui se retrouve très vite au sol sous les assauts du pachyderme. Heureusement son agilité lui permet de passer sur un autre évitant le drame. A la suite de cette mésaventure, Ka-Zar fait la connaissance de Trajah le chef du troupeau sur la trace du dément. Au retour à la caverne, une surprise les attend : Sha a donné naissance à deux jeunes lionceaux. Le regret pour l’humain est que la nouvelle mère ne veut pas qu’il approche de sa progéniture.

Bardak, le grand singe est revanchard. Sa défaite face au singe sans poil lui fait être la risée de son groupe commandé par Chaka. La guenon qu’il convoitait le snobe. Il décide de se rendre dans l’antre de son ennemi en son absence afin de récupérer l’objet qu’il avait trouvé le premier. Il attend le départ du duo de mâles puis de Sha et des lionceaux (appelés Zoro et Sulani) partis joué un peu plus loin pour s’introduire dans l’antre. Là, pas de chance, aucune trace de l’objet convoité. Au moment de ressortir, La lionne est de retour. Bardak réagit vite, il s’empare du premier lionceau à sa portée, en l’occurrence Zoro, faute d’objet, voici une autre offrande pour la tribu. Sha se met à poursuivre le kidnappeur mais ne peut pas faire grand-chose une fois que ce dernier est monté dans les arbres. Elle le poursuit tout de même. Ses rugissements alertent son compagnon et son frère humain. Ils se précipitent pour se retrouver tous sous l’arbre des grands singes. Zar est impuissant mais Ka-Zar commence à grimper. Bardak, en avance monte sur la plus haute cime et balance le lionceau pour qu’il s’écrase sur les rochers. D’un effort surhumain, le frère du lion intercepte le corps du lionceau qu’il repose au sol. Il reprend sa progression et retrouve Bardak pour un ultime duel qui sera fatal au primate. Ka-Zar lance alors son premier grand cri de victoire et lance un défi que Chaka dans sa sagesse, ne relève pas. De retour près de sa famille d’adoption, le jeune homme a une très bonne surprise. Désormais, Sha reconnaissante, l’accepte entièrement.

Commence alors pour celui qui fut David Rand une période dorée dans laquelle, il joue avec les lionceaux et chasse avec son frère. Un jour, Trajah accompagné de Nono vient lui demander son aide. L’une de ses femelles a été emmenée par l’un de ses semblables. Le trio remonte la piste qui mène dans une plaine où se dresse un camp important. De nombreux animaux sont maintenus en captivité. Après avoir étudié la situation, le jeune homme s’introduit de nuit dans le camp et délivre tous les captifs. Steve Hardy, chasseur pour les zoos, découvre la situation lors de son réveil prématuré. L’absence de bruits d’animaux lui ayant mis la puce à l’oreille. Sa colère est grande, des semaines de chasse réduits à néant et malgré l’énigme de cette évasion, il ne veut pas écouter les indigènes qui lui parle de l’esprit de la forêt mécontent.

La nouvelle de cette aventure fit le tour de tous les animaux de la jungle mais l’un d’entre eux ne participa pas à l’enthousiasme général. Il s’agit de N’Jaga le léopard qui n’a pas oublié la blessure qu’il doit au père du bipède. Sa réputation commence à l’agacer. Il décide d’en finir avec lui. Le surveillant étroitement, le félin voit l’opportunité lorsque Ka-Zar se baigne en laissant son couteau sur la berge. Lorsque ce dernier passe sous la branche dans lequel il est posté, N’Jaga lui saute sur le dos et le laboure de ses griffes. Tout d’abord paniqué, l’humain s’accroche au cou de son adversaire et l’entraine sous l’eau. Le corps à corps se termine lorsque le léopard panique et rejoint la surface puis la berge persuadé que son ennemi a perdu la vie. Ka-Zar parvient à sortir de l’eau et à se trainer jusqu’à la tanière où les lions prennent soin de lui. Il restera de longues semaines pour récupérer mais gardera les cicatrices dans son dos encore pas mal de temps.

Cinq ans se sont écoulés depuis que DeKraft a fuit précipitamment le Congo. Il est désormais de retour accompagné d’un safari financé par Ed Kivlin , une crapule aisée que l’aventurier pense doubler une fois les émeraudes récupérées. Les indigènes rechignent pourtant à venir dans ce coin de la jungle. Il semblerait qu’un puissant esprit y règne et protège les animaux. Ka-Zar est avec Trojah quand Zar vient le chercher pour lui apprendre que des humains ont de nouveau pénétré leur terre. Une reconnaissance avec Nono lui montre que son ennemi est de retour. Il demande à Nono d’aller chercher tous les groupes d’animaux de la forêt pour un rendez-vous près de la caverne des lions.

La tentative de Ka-Zar d’organiser un raid général contre les hommes se solde par un échec cuisant. N’jaga semant le trouble en indiquant que lui aussi est un humain donc un ennemi. Seul Trajah et Zar se rangent à ses côtés. L’homme de la jungle tente une autre tactique en apprenant que les indigènes ont peur des fantômes de la région et s’arrange pour les effrayer lorsque ceux-ci sont en petits groupes. Il parvient à capturer et intimider Kivlin qui s’était imprudemment éloigné du camp. DeKraft a bien du mal à maintenir ses troupes et le rapport de son associé sur le géant blond accompagné d’un lion le replonge dans le passé. Malgré la présence de sentinelles lourdement armées, Le Hollandais découvre que son stock d’armes a disparu au petit matin. Il passe ses nerfs sur son associé en lui mettant une balle à travers le corps. La nuit suivante, galvanisé par ses premier succès, Ka-Zar est de retour dans le camp mais une fois dans la tente aux munitions, il est attendu de pied ferme par son ennemi qui décide de l’épargner pour permettre aux indigènes de constater qu’il n’est pas un esprit. Ligotés à un arbre, Ka-Zar commence à être torturé par les natifs qui défilent en lui entaillant une partie du corps avec leurs lances. Heureusement, Nono, qui a de la suite dans les idées récupère en douce le couteau de son ami et se met à couper les cordes. La libération de l’esprit suivi de la mort de l’un d’entre eux provoque la panique et c’est la débandade sous les coups de feu de DeKraft qui n’hésite pas à tirer dans le dos de ces lâches. Ka-Zar et Nono en profite pour filer. Le lendemain, les deux amis fouillent le camp complètement abandonné mais en apparence seulement. S’il n’a pas pu empêcher les indigènes de s’éparpiller aux quatre vents, DeKraft n’en a pas moins gardé une haine farouche du gamin. Il est à l’affut avec son fusil et attend le moment opportun. Quand il a une ouverture il se met en joue et tire mais une lueur l’éblouie au moment de presser la détente. Nono avait emporté avec lui le miroir de son maître pour jouer avec et un reflet s’avère désastreux pour le tir qui loupe sa cible. Rapidement Ka-zar désarme son adversaire et le traîne de force jusqu’à la tanière des lions devant un DeKraft qui supplie qu’on l’épargne en proposant même de lui donner des émeraudes. Ka-Zar rassemble l’ensemble des animaux pour leur montrer son trophée. Il donne un couteau à son ennemi et demande si l’un des animaux, en l’occurrence N’Jaga veut affronter l’homme. Le léopard est trop lâche pour accepter, alors c’est donc à lui que revient la tâche. Il propose un duel à DeKraft dont c’est la seule issue. Le combat est bref et le couteau du nouveau roi de la jungle a tôt fait de transpercer la gorge de l’intrus car à la suite de cette démonstration, tous les animaux de la jungle jurent allégeance à celui qui fut David Rand , qui est désormais et pour toujours, Ka-Zar, le frère du lion Zar.
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La couverture du pulp


L'adaptation en bd de ce premier récit est très fidèle. Je rappelle qu'il est proposé sur 50 pages dans Marvel Comics N° 1 puis Marvel Mystery Comics N° 2 à 5. En voici quelques extrait reprenant les grands moments développés plus haut. Vous me pardonnerez quelques images bancales mais prendre des photos de mes Masterworks n'est pas évident.
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Les premières pages du premier épisode
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La première rencontre avec DeKraft
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La mort de John Rand
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Le combat contre Bardak

La suite tout de suite...
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Message par Gradatio »

Suite...
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Le sauvetage du lionceau
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L'action contre la safari qui fera sa réputation
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L'attaque de N'Jaga
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La capture de Kivlin
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La mort de Kivlin
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Les dernières pages de l'histoire qui expédie la fin. La seule entorse au texte.

Logiquement, à la semaine prochaine pour le deuxième récit.
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Message par Gradatio »

Ka-Zar the Great partie 3 : deuxième récit


2) Roar of the Jungle (janvier 1937)

N’Jaga le léopard est en chasse. Un être humain a foulé son territoire et il déteste les êtres humains depuis que l’un d’entre eux l’a blessé et qu’il a du jurer allégeance à Ka-Zar. Sa proie est étrangement désorienté et ne semble pas voir où elle se dirige. Une proie facile surtout que se prenant les pieds dans une racine, l’homme s’écroule. Aors qu’il s’élance pour en terminer, un obstacle se dresse devant lui. C’est le frère détesté de Zar le lion. Le léopard pense dans un premier temps à l’affronter mais le couteau dont son adversaire est équipé lui fait rebrousser chemin. Ka-Zar s’occupe alors de l’homme. Il est dans un sale état et n’en a plus pour longtemps. Il est en effet aveugle mais pas de manière naturelle, ses yeux ont été arrachés. Devant tant de cruauté gratuite, le jeune homme sent son sang bouillir. Le blessé est perdu dans un premier temps pensant que son tourmenteur lui a remis la main dessus. Quand Ka-Zar parvient à le rassurer, l’homme lui demande d’arrêter un dénommé Sarput qu’il a guidé dans la jungle. Un être cruel qui lui a fait subir ce sort après qu’il se soit mis en travers de ses violences gratuites. Ka-Zar promet à l’homme qui meurt par la suite dans ses bras de s’occuper de Sarput. Il rejoint Zar et tous les deux se mettent en quête de l’étranger. Quelques jours plus tard, ils son témoins d’un étonnant spectacle. Un grand groupe d’humains accompagné par des éléphants un peu différents de ce qu’ils connaissent (plus petits en taille et au niveau des oreilles) se déplacent dans la jungle. Camouflés, ils assistent à une scène violente de la part d’un homme que Ka-Zar identifie comme étant Sarput. Ce dernier fouette au sang l’un de ses hommes, un bosu. Le sang du seigneur de la jungle ne fait qu’un tour et tout en émettant un long rugissement décoche une flèche qui vient se planter dans le fouet du tourmenteur. C’est la panique dans le safari car la réputation de l’homme démon est désormais très connue dans la région. Après s’être défié du regard, Ka-Zar et Zar se retire devant un Sarput furieux qui réorganise ses troupes et se promet de faire payer cet impudent.

Jan VanGelder, commissaire royal du Congo Belge reçoit un invité qui le met mal à l’aise. Le Rajah Sarput a pourtant tous les papiers en règles pour pouvoir construire un palais au cœur de la jungle. Il ne sent pas cet homme chassé de son pays par une révolte à cause de sa réputation de brutalité qui, pour des questions politique bénéficie de haute protection. La conversation froide est soudain interrompue par l’arrivée de la fille de Jan, Claudette. La présentation de Sarput augmente le malaise dans la pièce d’autant que le regard lubrique de l’individu ne plait ni à la jeune femme, ni à son père. Avec un dernier conseil de la part du commissaire au sujet du coin de la jungle où le rajah va s’installer au sujet de la légende de Ka-Zar , censé être le protecteur de cette région, Sarput prend congé au grand soulagement de Claudette.

Six mois ont passés. Alors que Ka-Zar se repose en compagnie et de Zar et Trajah l’éléphant, l’odeur d’un homme leur parvient. Ils se mettent alors en embuscade et intercepte un indigène. Le guerrier s’appelle Wazi de la tribu des Wurumbas. Il était à la recherche de l’esprit blanc pour solliciter son aide. Sarput s’est installé dans leur région et depuis, ce sont des massacres autant d’animaux que d’humains qui sont le quotidien. Les femmes sont prises pour être esclaves dans le palais fraichement construit. Ka-Zar et ses deux compagnons accompagnent Wazi sur place. Le secteur a été ravagé et à la place de la jungle se trouve un immense palais. Des bruits se font entendre. Pour Wazi, il s’agit d’une partie de chasse qui commence. Les hommes bruns que le Rajah a amené avec lui arpente la jungle pour effrayer les animaux et les rabattent dans un cul de sac afin que le sultan en personne puisse faire un carton. Ka-Zar voit effectivement son ennemi sortir sur le dos d’un éléphant armé d’un gros fusil. Le temps presse. Alors que Wazi essaie de retrouver les siens, Ka-Zar analyse vite la situation et se rend sur les lieux où les animaux sont poussés. Quand le grand troupeau de bêtes effrayés apparait, il parvient, grâce à sa détermination et au respect que lui voue les animaux, à ce qu’il prenne une autre direction. Sarput a vu le changement et il surgit fusil en main mais face à lui, un énorme lion et un gigantesque éléphant qui fonce sur sa monture beaucoup plus petite et qui panique permettant au coup de fusil tiré de se perdre dans les branches. Trajah saisit l’indien dans sa trompe pendant que Zar finit d’effrayer l’éléphant d’Asie qui s’enfuie alors que son cornac essaie de reprendre le contrôle. Ka-Zar demande à son ami pachyderme de lâcher son prisonnier. Il veut s’en occuper lui-même. Malheureusement, c’est à ce moment que surgissent les gardes du palais qui organisaient la traque armés jusqu’aux dents. Le roi de la jungle réagit vit et menace Sarput de son couteau. Il demande en échange de la vie du traitre que tout le monde lâche son arme. La chose faite, il ordonne à Zar et Trajah de partir. Il sait qu’il est dans une impasse. Il peut au moins sauver la vie de ses amis et tuer son adversaire avant de succomber surement. Il donne un coup de couteau dans le dos de Sarput mais surprise, la lame se brise. Il n’en faut pas plus au sultan pour dégainer un révolver caché dans ses vêtements et de mettre à son tour Ka-Zar en joue. Alors que tout semble perdu, surgit Pindar le grand aigle qui lacère le visage du tireur. Ka-Zar profite de la diversion pour foncer vers la corniche la plus proche mais les coups de feu éclatent. Il se prend une balle dans l’épaule mais parvient tout de même à descendre la falaise et se réfugier dans la jungle où l’attend ses amis et Wazi. Ce dernier propose son aide et celle de son peuple. Pour le jeune homme, il s’agit d’un cruel dilemme de s’associer à des humais mais il voit qu’il n’a pas le choix face à la petite armée de sarput. Avec la bénédiction des animaux, l’alliance est scellée. Alors que des plans sont dressé au cœur du village Wurumbas, ils reçoivent la visite d’Ali le bossu (celui que Ka-Zar a sauvé du fouet). Wazi explique qu’Ali leur donne de précieux renseignements sur son maître. Les nouvelles ne sont pas bonnes. Cinq Wurumbas capturés s’apprêtent à être offert en repas aux Bulangis , la tribu ennemi cannibale qui forme l’une des factions de la garde du palais. Ka-Zar propose son aide et tente une mission sauvetage en se mettant d’accord avec Ali. Armé d’un nouveau couteau donné par Wazi et accompagné par un petit singe qu’il a appelé, Il arrive sans encombre au palais, poignarde la sentinelle puis passe facilement le portail qui n’est pas assez haut pour l’arrêter. Dans la cour, il retrouve Ali qui l’emmène à l’arrière des geôles du palais. Il avertit les prisonniers de son plan, tord les barreaux de fer pour permettre le passage des hommes et se rend au sous-sol où se trouve l’entrée des cellules gardé par deux Bulangis. Il confie au petit singe son couteau pour que celui-ci le laisse tomber à l’opposé faisant ainsi le bruit nécessaire pour attirer les gardes pendant que les cinq Wurumbas prennent la poudre d’escampette. Ka-Zar n’a pas le temps de remonter qu’il entend Sarput qui arrive. Ali a beau essayer de retarder son maître, ce dernier parvient tout de même dans le sous-sol pendant que Ka-Zar se cache dans une alcôve. Les deux gardes sont revenus à leur poste, ils ont trouvé le couteau. Au même moment, la sentinelle est retrouvée morte. Sarput désire voir les prisonniers et constate que la cellule est vide. Fou de rage, il sort son pistolet et tue les sentinelles. Ka-Zar, révolté sort de sa cachette et se précipite sur Sarput, le désarme et commence à l’étrangler. Le plan ne se déroule pas comme prévu car les gardes arrivent rapidement obligeant une nouvelle fois Ka-Zar de laisser son ennemi agonisant mais en vie. La surprise de se voir face à l’esprit de la jungle joue heureusement en sa faveur. Il peut se frayer un chemin puis parvient à repartir dans la jungle.

Deux ans plus tard, les escarmouches entre les deux camp ont petit à petit tourné en faveur du Rajah obligeant Ka-Zar et ses alliés à s’éloigner de plus en plus du palais. Les pertes commencent à être importantes du au fait des armes à feu qui donnent un gros avantage aux hommes de Sarput. Un groupe est signalé près de l’endroit où ils ont établi leur campement. Ka-Zar se rend sur place, craignant une attaque quand il se rend compte que les nouveaux venus n’ont rien à voir avec Sarput. Il s’agit en fait de Jan VanGelder ayant monté une expédition pour venir enquêter. Les rumeurs qui lui sont parvenues l’ont suffisamment inquieté pour qu’il se rende lui-même sur place. Il est un peu contrarié car Claudette a tenu à l’accompagner. Cette dernière, jolie fille aux cheveux blonds, tape tout de suite dans l’œil de l’observateur qui découvre pour la première fois, une femme blanche. Pendant quelques jours, Claudette a l’impression d’être observée et il se passe des choses étonnantes. Un petit singe s’interpose quand elle veut cueillir des baies qui s’avèrent être toxiques. Un serpent venimeux sur le point d’attaquer bat en retraite quand un sifflement se fait entendre d’un arbre. Lorsqu’elle parle de tout ça à son père, il ne peut s’empêcher de penser que l’imagination de sa fille est sans limite. Lors d’un bivouac, le safari est soudain encerclé par des guerriers Bulangis. Barr, l’un des guides essaie la diplomatie mais il s’avère que la situation va vite dégénéré. Au moment crucial où tout va basculer, le chef du groupe de guerriers s’écroule, la gorge percée d’une flèche et le grondement d’un lion se fait entendre. C’est la panique et les Bulangis s’éparpillent dans la nature. Au plus fort de la scène, Claudette aperçoit une forme qui se déplace rapidement dans les arbres. Cette fois, elle en est sure. Le légendaire Ka-Zar existe bel et bien.

Le safari est accueillit en grande pompe par Sarput qui espère bien mettre la main sur la jolie Claudette. L’occasion se présente quand alors qu’ils sont en tête à tête, le gardien des animaux vient annoncer que le guépard personnel du rajah (qui avait effrayé Claudette à son arrivée) s’est enfui. Le naturel de l’homme revient au galop et ordonne qu’il soit écartelé par deux éléphants. Claudette le supplie d’épargner l’homme. Il y consent à condition que la jeune femme accepte d’être sa compagne. Prise au piège, elle accepte mais une fois le gardien banni dans la jungle, elle avoue n’avoir pas l’intention de tenir sa promesse. Sarput essaie de l’embrasser de force mais se prend une gifle. Claudette s’enfuie dans la jungle pour se calmer mais au moment où elle veut reprendre le chemin du palais, elle se rend compte qu’elle est perdue. Comble de malchance, le guépard échappé décide d’entrer en scène pour en faire son repas. C’est à ce moment là que surgit Zar qui finit par prendre le dessus sur cet adversaire coriace. Claudette est soulevée pour être amenée dans les arbres où elle rencontre enfin le mystérieux esprit de la forêt. Avec tout le naturel inhérent à sa personnalité, Ka-Zar lui dit qu’il la veut pour compagne. Flattée et sous le charme, Claudette se reprend lorsqu’elle se rend compte qu’il faut qu’elle reparte au palais car Sarput risque désormais de s’en prendre à son père. Après l’avoir raccompagné jusqu’au abords de la jungle, Ka-Zar a une altercation avec Wamba, la sœur de Wazi qui lui fait une crise se jalousie. Très maladroit, le géant blond ne se rend pas compte qu’il blesse la jeune femme. Furieuse, elle se rend au palais et dénonce la cachette de ka-Zar à Sarput. Celui-ci se frotte les mains et très vite, le seigneur de la jungle, est surpris rêvassant par un groupe de Bulangis. Pensant avoir été trahi par Claudette, il n’oppose aucune résistance et résigné, est présenté devant le rajah qui le fait enchaîner dans un cachot devant la jeune femme impuissante. Sarput, qui a entendu les indigènes parler du contentieux qui existe entre son adversaire détesté et un léopard boiteux décide de capturer ce dernier. La chose faite, N’Jaga est affamé en vue de la curée que le rajah prépare. Au bout d’une semaine, C’est devant Sarput triomphant qui a entre temps fait prisonniers ses visiteurs qu’est traîné Ka-Zar. Il est poussé dans une cage où se trouve son ennemi de toujours. Le léopard constate qu’il n’est pas armé, ce qui a facilite a tâche, du moins le pense t’il car l’homme a repris gout à la vie et n’a pas l’intention de se laisser faire. Malgré un premier coup de griffe qui lui déchire l’épaule, il parvient à attraper le félin par derrière. Le corps à corps qui s’ensuit est sauvage. Petit à petit, Ka-Zar bascule la tête de son adversaire en arrière et finit par lui briser la nuque. Sarput , plus furieux que jamais ordonne qu’il soit remis aux fers. Il faut dire qu’un nouveau souci apparait pour le rajah. Le volcan voisin qu’il pensait éteint se réveille causant la panique chez ses hommes. Ka-Zar se morfond dans sa cellule quand arrive le salut. Ali le bossu est parvenu à s’emparer des clefs et parvient à le délivrer. Le reste est une formalité et le seigneur de la jungle retrouve vite Wazi et les Wurumbas. Pour lui, il est temps d’attaquer le palais. Il faut profiter du flottement de la garnison suite à l’entrée en activité du volcan pour en finir. En compagnie de Trajah, de son troupeau et de Zar, la petite armée se met en route pour l’assaut final. Claudette est au pied du mur. Sarput se montre pressant et lui demande de céder si elle ne veut pas que son père en paie les conséquences. Soudain, tout s’accélère, l’entrée du volcan en éruption coïncide avec l’attaque de Ka-Zar et de ses alliés. Trop occupé à essayer de sauver leur vie en s’enfuyant, les sbires du rajah se défendent mollement contre leurs ennemis. La palais est envahi et Ka-Zar se retrouve en face du couple. Sarput ouvre le feu mais le géant blond est trop rapide. Cette fois-ci aucune échappatoire et la nuque brisée, le félon s’écroule. Quand il veut évacuer Claudette, la jeune femme lui parle de son père et du safari prisonniers. Ka-Zar enfonce les portes et tout le monde évacue pendant que le palais est réduit en cendres par les émanations du volcan. Plus tard, au village Wurumbas, Ka-Zar charge Ali le bossu de reconduire les blancs chez eux. Au moment du départ, Claudette regarde Ka-Zar d’un regard désespéré mais ce dernier persuadé que c’est elle qui l’a trahi lui tourne le dos et reprend la direction de la jungle en compagnie des éléphants et de Zar.

L’ombre des films de la MGM plane sur cet excellent récit qui m’a autant plu à la deuxième lecture pour rédiger ce résumé. C’est mon préféré des trois même si nous n’avons pas vraiment un happy end.
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La couverture du pulp.

L’adaptation BD, contrairement à celle du premier récit, ne garde que la trame première de l’histoire et quelques scènes. Elle bifurque carrément sur autre chose. Je vous en propose le résumé en images. Elle a été publié dans Marvel Mystery Comics N° 11 à 16 (57 pages).
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L'arrivée de Sarput conforme au pulp
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Ka-Zar est sollicité pour stopper la chasse organisée (ici, un troupeau d'éléphant)
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Au cours de leur intervention, Ka-Zar et Zar sont blessés. L'homme est secouru par Trajah. Le lion est capturé par le rajah et vendu à un chasseur.
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En route pour les USA. Ka-Zar parvient clandestinement à bord
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Aux abords du port d'arrivée, il délivre son frère et s'enfuit
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Ils trouvent refuge dans un zoo mais sont capturés puis de nouveau séparés
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Ka-Zar doit son salut à Ruth Wilson qu'il aurait un jour sauvé lorsque la jeune femme était venue en Afrique.

La suite juste après...
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Message par Gradatio »

Suite...
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Ka-Zar n' a pas la patience d'attendre et délivre son frère léonin
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Ruth et son père donne un coup de main afin qu'ils embarquent clandestinement sur un bateau qui part pour l'Afrique mais ils sont découverts.
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La capitaine est compréhensif. Malheureusement, ils sont coulés par un sous-marin.
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S'étant jetés à l'eau, ils sont récupéré par l'assaillant qui est beaucoup moins sympa. Mais c'est à leur tour d'être pris pour cible.
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Changement d'embarcation une nouvelle fois. Cette fois-ci le capitaine leur propose de les ramener en avion.
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L'avion est à son tour détruit dans une attaque. C'est une descente en parachute qui les ramène enfin chez eux.
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La revanche face à Sarput dans son palais. On retrouve quelques scènes venant du pulp même si ce n'est pas le même contexte.

Le troisième récit, c'est bientôt...
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Message par Gradatio »

Ka-Zar the Great partie 4 : troisième récit


3) The Lost Empire (juin 1937)

Ka-Zar déambule en compagnie de Zar, Trajah et Nono posé sur son épaule. Il erre au hasard essayant d’oublier le jolie Claudette retournée à la civilisation lorsque la terre se met à trembler sous leurs pieds et que le sol se dérobe. Seul Trajah parvient à se mettre en sécurité. L’éléphant, désormais au bord d’un gouffre qui s’est ouvert tente de retrouver ses amis mais il sent vite qu’il ne peut rien faire et reprend le chemin pour retrouver son troupeau.

Au fond du gouffre ressemblant à l’inférieur d’une grotte, Zar se rend compte qu’il ne peut pas remonter. Nono a perdu connaissance mais Ka-Zar est enterré sous les gravats. Le lion creuse rapidement afin de dégager son frère humain qui, une fois sorti de là revient lentement à lui. Rien de cassé et le petit singe reprend conscience à son tour. Ka-Zar a perdu son arc et ses flèches. Il se rend compte que les parois de la caverne sont trop lisses pour pouvoir remonter. Des dessins attirent son attention. Ce sont des humains qui ont fait ça. Un petit cours d’eau s’enfonce dans les profondeurs. Le trio commence à le suivre et ce dernier finit par se transformer en une rivière souterraine qu’ils continuent à longer. La faim finissant par se faire sentir. Une bifurcation oblige le trio à se séparer. Nono et Zar d’un côté, Ka-Zar de l’autre. Le chemin emprunté par l’homme le conduit à une porte sculptée qu’il ouvre. Il s’agit à première vue d’un temple où siège une statue d’un dieu bestial. Un gardien veille sur le lieu. N’Jagi, le léopard noir. Son collier semble indiquer qu’il est au service des hommes. Ka-Zar la défie et le combat s‘engage. Le félin finit rapidement éventré mais pas le temps de savourer la victoire qu’une horde de guerriers noirs plutôt frêles lui tombe dessus. Il succombe sous le nombre. Il est amené auprès de la reine Tarimis qui gouverne la cité Khallis coincée dans cette partie de la jungle. On apprend que l’origine de ce peuple est Egyptienne. Il y a longtemps un groupe qui avait quitté son pays natal s'est retrouvé coincé dans cette vallée suite à l’effondrement des cavernes qu’il avait emprunté. Là, il a établi une communauté et réduit en esclavage la population noire qui y vivait. Depuis quelques années, la nouvelle reine doit faire face à plusieurs soucis. Son conseiller, Zut, qui cherche insidieusement le pouvoir et la multiplication des esclaves qui ont finit par obtenir la construction d’un temple pour leur dieu Ptos à l’extérieur de l’enceinte de la cité. C’est justement celui-ci que le visiteur a profané. Ils demandent la permission de disposer eux-mêmes du prisonnier. Dans un premier temps, Tarimis , sous le charme de Ka-Zar pense lui faire grâce mais devant l’attitude méprisante de l’homme, à qui elle rappelle Claudette et la trahison dont il pense toujours être victime, elle finit par le laisser aux mains des esclaves. Ka-Zar est enchaîné aux abord du temple et privé d’eau et de nourriture. Un rugissement reconnaissable lui parvient quelques jours plus tard. Zar semble être libre. Alors qu’il est fortement affaibli, Nono parvient à se glisser jusqu’à lui et lui donner un morceau de viande, fruit de la chasse du lion, et à boire permettant à son maître de reprendre des forces et d’espérer pouvoir sortir de ce guêpier.

Approvisionné en douce par le petit primate, Ka-Zar pose un réel problème à ses geôliers. Pourquoi cet homme-lion ne s’affaiblit pas de jour en jour. Est-il un Dieu ? Seti, prêtre de Ptos demande à Tarimis et Zut de liquider promptement le prisonnier avant que les esclaves noirs ne se mettent à l’adorer. Une stratégie est adoptée car pour la reine, il faut qu’il meure d’une façon qui lui permettra de laver l’affront qu’il lui a fait. Dans la journée, le rugissement de Zar angoissé parvient aux oreilles de son frère. Très vite, Nono vient annoncer la capture du lion par les hommes de la cité. Ka-Zar assiste à un attroupement autour des bâtiments alentours. Du balcon du palais se tiennent Tarimis, Zut et Seti. Il s’agit d’une mise à mort et ce que la reine a trouvé de mieux pour la rendre est de donner Ka-Zar en pâture à un lion. Evidemment, une fois Zar sorti de sa cage, il se précipite vers l’humain mais au lieu de la curée attendue, il y a enlacement et grognements de satisfaction de part et d’autres. Sur l’ordre de l’homme, le lion a tôt fait de sauter sur les murs bas du rempart et de prendre la tangente. C’est un peu la consternation pour Tarimis et Seti alors que Zut y voit une belle opportunité mais Seti est le plus prompt à réagir. Il lui faut reprendre le contrôle des esclaves et suggère à Taramis de faire boire au prisonnier la coupe de Ptos, une eau empoisonnée qui agit vite, souvent utilisée comme stratagème pour une épreuve de divinité. Zut essaie de s’interposer mais ne fait que décupler la fureur de Tarimis qui lui met une belle claque en prime. La coupe est avancée à Ka-Zar qui ne voit le piège qu’une fois qu’il l’a vidée. Il est déchiré par des douleurs atroces et sent bien que la fin est proche mais il garde un visage stoïque. Zut en profite pour demander à l’un de ses esclaves une coupelle d’eau normale qui a pour effet généralement d’amplifier l’effet du poison. Il l’emmène lui-même à Ka-Zar. Seul le seigneur de la jungle aperçoit le conseiller verser une poudre blanche qui tombe d’une de ses bagues. Il s’empresse de boire ce nouveau breuvage et petit à petit, la douleur reflue. Un nouveau miracle pour les esclaves qui commencent à demander la libération du messager de Ptos. Tarimis, sentant qu’elle a été jouée, n’a pourtant d’autre choix que d’accepter en faisant rapidement le calcul des forces en présence et qui ne sont pas à l’avantage des descendants des Egyptiens. Le statut de Ka-Zar change alors considérablement au sein de la cité. Grace à Zut, il apprend la langue locale et les traditions mais la plupart du temps, il arpente la vallée en compagnie de ses deux compagnons à la recherche d’une issue qu’il ne trouve malheureusement pas. Il est un jour convoqué par Zut à l’intérieur du temple de Ptos. Il se rend compte alors de l’immensité du lieu mais repense aussi aux cavernes alentour par lesquelles il est venu. Peut être la sortie est-elle de ce côté. Il prend conscience que son protecteur joue un étrange jeu. N’jagi est vivant et il appartient au conseiller qui semble jouer le rôle de grand prêtre au sein du temple. Seti n’étant qu’un personnage de paille. Il est convié à une cérémonie dans laquelle, il doit offrir un sacrifice au Dieu en tuant un homme. Révolté, il refuse et commence à tenir un discours que Zut s’empresse d’interpréter à sa sauce car l’homme de la jungle ne maîtrise pas encore bien la langue. Par la suite, Il arpente l’intérieur des cavernes afin de trouver une issue mais échappe une nouvelle fois à un éboulement sans n’avoir rien trouvé.

Un jour qu’il rend visite à Zut, il assiste en douce à une conversation entre lui et le prêtre de Ptos qui insiste sur le fait qu’il n’arrive plus à maîtriser les esclaves et qu’il faut agir vite. Zut convoque l’un de ses hommes de confiance et lui ordonne de s’introduire de nuit dans les appartements de Tarimis afin de la poignarder. Cette fois-ci, Ka-Zar perd totalement confiance dans son soit disant protecteur. La nuit venue, deux formes silencieuses s’introduisent dans la chambre de la reine mais ils sont attendus. Ka-zar brise le coup du premier et le second se retrouve avec son propre couteau dans la gorge. Tarimis a été témoin de la scène et se sent troublée. Elle convoque l’homme de la jungle le lendemain. Zut prévient son pion qu’il ne faut pas faire confiance à la jolie femme. Pourtant, le géant blond ne peut que se sentir intimidé. La reine joue de son charme et essaie de le retourner contre Zut. Il finit par céder à une impulsion et la prend dans ses bras avant de se reprendre et de sortir en hâte du palais. Totalement désorienté, il décide d’avoir une conversation avec le conseiller accusé par Tarimis d’avoir empoisonné le père de celle-ci. Une accusation que ce même Zut a tenu envers Tarimis. Avant de le rencontrer, il exécute l’esclave censé sonner la révolte et se rend au temple en compagnie de Nono qui la rejoint où les masques tombent. Zut avoue que c’est lui qui a tué l’ancien roi. Il ordonne la capture de celui qu’il nomme le faux messager de Ptos. Submergé par le nombre, le géant blond parvient tout de même à se réfugier dans le cœur du temple, là où trône la statue du Dieu. Si il n’a rien à craindre de N’Jagi qui est enchaîné, il n‘en n’est pas de même pour l’idole. Cette dernière est creuse et à l’intérieur s’est glissé Zut qui prépare une fléchette empoissonnée afin d’en finir. Au moment fatidique, Nono qui s’était glissé dans les ombres lui saute dessus permettant à son maître de découvrir le subterfuge et d’enserrer le cou du traître. Zut demande grâce en guise de dette. Une vie pour une vie. Ka-Zar lui annonce qu’ils sont quittes mais rouvre la porte et projette la statue de Ptos sur les esclaves ébahis. Le temps de revenir de leur surprise, l’homme-lion a disparu. Ka-Zar fonce vers la grande porte d’entrée de la cité et demande aux gardes de sonner l’alarme et de fermer les issues. Il était temps car les esclaves ont entamé leur révolte. Pendant 7 jours a lieu le siège de la cité. A chaque fois, les assaillants sont repoussés. Tarimis convoque Ka-Zar pour lui annoncer qu’il n‘y plus de nourriture et qu’il va falloir capituler. L’homme ne l’entend pas ainsi. Il propose de couper lui-même les racines du problème, à savoir Zut et Seti. Il sort en douce de la cité, retrouve Zar dans la jungle alentour et tout deux s’introduisent dans les cavernes qu’ils ont longuement explorées afin de parvenir au cœur de l’antre de l’ennemi. Quand ils parviennent dans le temple, ils surprennent Seti qui prend ses jambes à son cou essaie de les semer dans le dédale de la construction souterraine. Il a compté sans l’odorat de ses poursuivants. Acculé, il perd l’équilibre et chute dans un grand bassin rempli d’eau. Il ne refera jamais surface. Ka-Zar découvre qu’il s’agit de l’eau empoisonné qu’on lui a fait boire. De retour dans la pièce de Ptos et fait une découverte étonnante. Le socle sur lequel reposait l’idole semble avoir une ouverture. Avec un peu de jus de coude, Ka-Zar déplace la pierre qui donne sur un vaste tunnel qu’il emprunte. Au bout de celui-ci, la sortie tant espérée mais pas question de fuir avant d‘en avoir finit avec Zut. Il rebrousse chemin et tombe sur une bifurcation qu’ils avaient loupée à l’allée. Celle-ci donne dans ne ruelle derrière le palais. De retour auprès de la reine, Ka-Zar annone qu’il a désormais un plan pour en terminer avec cette rébellion. Avec une partie de la garde royale et de Zar, il reprend le tunnel qui débouche dans le temple et mène l’assaut à revers pendant que l’autre partie de la garde opère une sortie. Pris en tenaille et découragé par la présence du messager de Ptos accompagné d’un énorme lion, c’est la débandade. Zut sent que la partie et perdue et prend la fuite, ses deux ennemis sur ses talons. Une nouvelle fois, c’est au cœur du temple que tout va se jouer. Zut enlève les chaînes de N’Jagi et lui demande d’attaquer mais celui-ci se souvient de sa défaite face à l’humain et reste prudent. Zut s’agace de cet inactivité et mesure trop tard la folie de son geste car le félin se retourne contre lui et il finit en lambeau. Ivre de sang, le léopard se retourne vers les deux autres intrus mais sa course est coupée net par Zar qui l’intercepte. Le combat ne dure pas longtemps. Le lion étant trop puissant pour la panthère. La mort de Zut sonne la victoire finale pour le camp de Tarimis. Malgré son grand désir de rester aupès de la reine, Ka-Zar n’oublie pas ses amis de la jungle et prend congé. Dans le tunnel qui les ramène chez eux, L’homme, le lion et le petit singe (qui apparait et disparait de l’histoire suivant les besoins) doivent une nouvelle fois faire face à un glissement de terrain. Submergé encore une fois par les éboulis, ils parviennent tout de même à arriver à l’air libre avant de constater que le tunnel est définitivement bouché. Les espoirs de revoir Tarimis s’effondrent et c’est le cœur lourd que Ka-Zar repend la route avec ses amis.

Si la lecture du deuxième récit renvoyait au cinéma, ici, c’est plutôt vers les romans de Burroughs qu’il puise son inspiration. Encore une fois, un récit bien agréable. La trilogie se lit chroniquement et j’aime bien les allusions aux histoires précédentes. Une belle réussite mais dont les ventes ne furent pas à la hauteur mettant fin à l’aventure. Ka-Zar reviendra sous forme de comics deux ans plus tard.
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La couverture du pulp (ici, mon fac-similé)
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La page du sommaire (pas encore eu le temps de lire les autres histoires)
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L'illustration signée Lorence Bjorklund

Si ce troisième récit n’a pas été adapté en bd, j’aimerai tout de même faire un dernier tour d’horizon de cette dernière. Parmi les 27 épisodes, nous avons déjà vu du 1 au 5 et du 11 au 16. Voici ce qui se passe dans les autres.
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Le numéro 6 reprend la trame du début du second pulp sauf qu'ici le méchant, c'est un dénommé Fenton, esclavagiste, qui finira piétiné par les éléphants

Les histoires qui s'enchaînent ensuite sont sur le même thème. Une jeune femme à sauver (N° 7 et 9), une histoire d'héritage (N° 8 et 17) , un trafiquant de diamants (N° 8) et un monde perdu (N° 18 et 19 dont Zemo a mis quelques images dans le lien que j'ai mis plus haut)

A partir du N° 20, la menace principale est bien sur les Nazis et leur alliés Italiens pour des épisodes qui sont hautements spéctaculaires. Quelques images
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L'histoire du numéro 26 oppose Ka-Zar a un trafiquant d'ivoire dans un domaine rappelant un peu Sarput. Etrangement, l'épisode se termine en plein suspense et n'aura jamais de suite. Le numéro 27 mettant l'homme de la jungle aux prises avec un U-Boat.
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Dernière planche du numéro 26 sans suite.
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Dernière planche de la série.

Ka-Zar the Great allait alors disparaitre définivement du futur univers Marvel.

La prochaine fois, nous quitterons les jungles de l’Afrique pour celles d’Asie, plus particulièrement de La Malaisie pour faire la connaissance de Sangroo the Sun-God.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Quiof »

Celui-ci n'est pas sorti en pulp, mais c'est un dérivé de Tarzan.
https://tarzan.fandom.com/wiki/Bunduki
https://en.wikipedia.org/wiki/Bunduki
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Un peu tard pour une sortie en Pulp :D

Oui je connais bien que je ne l'ai pas lu. Un personnage dérivé du World Newton de Philip José Farmer.

Le concept est sympa à la base mais il a fini par me perdre dans toutes ses branches familiales.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Quiof »

Farmer a même échangé Tarzan contre Mowgli, créant une théorie selon laquelle ils seraient frères
http://www.pjfarmer.com/woldnewton/Articles4.htm#JUNGLE
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Tovenaar »

Gradatio a écrit : mar. 04 oct. 2022, 19:12 Un peu tard pour une sortie en Pulp :D

Oui je connais bien que je ne l'ai pas lu. Un personnage dérivé du World Newton de Philip José Farmer.

Le concept est sympa à la base mais il a fini par me perdre dans toutes ses branches familiales.
Tovenaar a écrit : dim. 26 août 2018, 03:52 Mais qu'est donc le Wold Newton Universe (WNU) ? :dubitatif: (et pas World Newton Universe ! Wold Newton est une localité du Yorkshire en Angleterre)

Voici l'article en français sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wold_Newton
Pour en savoir plus (article en anglais) : https://en.wikipedia.org/wiki/Wold_Newton_family

En français, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent et il faut bien chercher :
Image

Y a-t-il autre chose en français, du moins sous forme romanesque ?
  • Philip José Farmer : Le Saigneur de la jungle (The Adventure of the Peerless Peer, 1974) est, parait-il, un roman très mineur et ne ferait pas partie du NWU.
Pour « en avoir plus », il faut aller voir du côté des comics avec La Ligue des gentlemen extraordinaires d'Alan Moore, par exemple.
Image Don't Cast Pearls Before Swine Image Empty Vessels Make Most Noise
Jean-Louis
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Jean-Louis »

Oui, les univers partagés... :arfl: :down:

Tarzanverse et compagnie... :zzzz:

Ou comment faire du neuf avec du vieux quand on manque d'inspiration... :deso:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Quiof »

Je connais deux auteurs brésiliens qui ont fait un conte de l'Univers Wold Newton : Octavio Aragão et Carlos Orsi dans "Le Dernier des Guaranys", Peri, un Indien du roman O Guarani de José de Alencar est l'une des identités de John Gribardsun (alias Tarzan) .
http://carlosorsi.blogspot.com/2013/02/ ... -wold.html
http://octavioaragao.blogspot.com/2013/ ... arzan.html
https://pt.wikipedia.org/wiki/O_Guarani
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Merci Tov. Je découvre l'orthographe. Comme quoi, cet univers partagé me passionne. :ane:

La Ligue des Gentlemen Extraordinaires est assez réussi dans le style mais le truc se lit même si tu n'as qu'une vague notion des personnages qu'il met en scène.

Farmer, c'est autre chose. J'ai le Tarzan vous salue bien et je n'ai jamais pu finir sa lecture.

Je m'en fous un peu que le grand père paternel d'untel à épousé la grande tante par alliance du troisième degrés d'un autre.

Il en est de même des études qui cherchent à mettre une chronologie sur les aventures de Tarzan et qui passent des heures à essayer de démontrer que Korak était trop jeune pour faire la guerre ( je ne sais plus laquelle d'ailleurs) :fonsde:

Si je me suis mis aux Pulp et aux comics du Golden Age, c'est bien pour éviter tout ce triturage de méninges.

En vieillissant, j'ai juste besoin de me distraire, pas d'élaborer des théories. :vieux:
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Doc Mars
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Doc Mars »

Tovenaar a écrit : dim. 26 août 2018, 03:52 Mais qu'est donc le Wold Newton Universe (WNU) ? :dubitatif: (et pas World Newton Universe ! Wold Newton est une localité du Yorkshire en Angleterre)

Voici l'article en français sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wold_Newton
Pour en savoir plus (article en anglais) : https://en.wikipedia.org/wiki/Wold_Newton_family

En français, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent et il faut bien chercher :
Image

Y a-t-il autre chose en français, du moins sous forme romanesque ?
  • Philip José Farmer : Le Saigneur de la jungle (The Adventure of the Peerless Peer, 1974) est, parait-il, un roman très mineur et ne ferait pas partie du NWU.
Pour « en avoir plus », il faut aller voir du côté des comics avec La Ligue des gentlemen extraordinaires d'Alan Moore, par exemple.
https://www.noosfere.org/livres/serie.asp?numserie=1854
Lord Grandrith (Mémoires intimes de)
1 / La Jungle nue
2 / Le Seigneur des arbres
tsf12.jpg
tsf12.jpg (18.4 Kio) Vu 709 fois
* Je recherche: Aigle d'or (série 1) n°3-7-22; Antares n°111; Arc en Ciel n°1-15; Astrotomic n°38; Biggles n°11-20; Big Horn n°12-13-15-16-17-26-28; Biribu n°10; Bison Noir (SFP) n°6-10; Bliz n°4; Cap.7 (2e série) n°2-8; Fantasia n°27; French Bill n°21-22-23; Flingo n°9-16-26; Hoppy (série 1) n°1-4; Hoppy (série 2) n°7; Jim Taureau (3 PF) n°6-13-20; Joé Texas n°18-35; Johnny Speed n° 21; Johnny Texas n°37-47-48-49; Kali n°2; Kid Colorado (SER) n°18-25; King la Jungle n°9-10; Kwaï Noblesse n°10; Lancelot n°94-100; Marco Polo album n°16; Old Bridger et Creek n°67-71; Pato n°5; Pecos Bill (série 2) n°15; Princesse n° 23-43-51-56; Rancho n°9-10-14-21; Sans Peur n°104 (03-04/1960 -SEG); Super Boy n°100-103; Super J n°29; Teddy (série 1) n° 3-4; Tenax n°1-3-14; Totem (série 2) n°3-4; Yowa n°6;

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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par pak »

farmer-philip-jose-tarzan-vous-salue-bien.jpg

C'est un peu hors sujet, mais cette image me renvoie au bouquin Moi, Tarzan - Mémoires de l'homme-singe de Guy Deluchey, paru en 2010 chez Seuil.

280 pages qui reviennent sur l'utilisation du personnage en BD mais aussi au cinéma et la radio. La présentation donne des nombres impressionnants : 21 acteurs pour 43 films au cinéma, 57 séries télévisées, 500 émissions de radio et 12 000 bandes dessinées et illustrés pour enfants !

2021001709.jpg

Quelques autres sur le même thème :

- 2020 : Tarzan, l'homme sauvage - Actualité d'un mythe de Jean-Pierre Andrevon chez Vendémiaire

2363583450.jpg

- 2012 : Les Interprètes de Tarzan - Le Roi de la jungle de Christian Dureau chez Didier Carpentier

2841677737.jpg

- 2012 : Toi Tarzan, moi fan de Claude Aziza chez Klincksieck

2252038624.jpg

- 1999 : Tarzan de Rosalba Alia chez Gremese

8873013708.jpg

- 1971 : Tarzan de Francis Lacassin chez 10 X 18, réédité en 1982 chez Henri Veyrier puis en 2000 chez Dreamland dans des formats différents et d'autres illustrations.

3reed.jpg
Il m'apparaît de plus en plus clairement que les motifs ténébreux de cette obscurité s'enrobent d'un mystère opaque assez peu propice aux interprétations lumineuses... Achille Talon

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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Le Guy Deluchey (qui est très bien par ailleurs) se concentre avant tout sur le cinéma enrichit de beaucoup de photos et survole les autres médias.

À ce sujet, plutôt que 57 séries télévisées, ce sont plus modestement 4 qui existent. Le 57 doit faire référence aux nombres d'épisodes de la première série avec Ron Ely :wink:

Quand à Farmer, il existe un seul vrai roman de Tarzan qui ne part pas dans son univers.
The_Dark_Heart_of_Time.jpg
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par pak »

Le nombre de séries m'a un peu surpris je dois dire. Je pense quand même qu'il en existe plus que 4 si on prend en compte les séries du Monde entier et l'animation.

Tarzan est un personnage que je connais mieux au cinéma qu'en BD (et pas du tout en roman).
Il m'apparaît de plus en plus clairement que les motifs ténébreux de cette obscurité s'enrobent d'un mystère opaque assez peu propice aux interprétations lumineuses... Achille Talon

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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Ah oui bien sûr. Je ne compte que les officiels. Deluchey aussi dans son livre
En officiel, si tu comptes l'animation, il y a la série de 76 et celle de Disney au début des années 2000.

Je ne connais pas le nombre de Tarzan officieux sous les différentes formes mais ce doit être assez impressionnant.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Après cette petite parenthèse, revenons à notre sujet.

Sangroo the Sun-God partie 1 : présentation partie 1/2

Le personnage que nous allons étudier maintenant n’est pas un des plus connu. Deux aventures agréables plutôt courtes en 1931 dans les deux premiers numéros de Jungle Stories premier du nom (il n’y aura que trois numéros). Ce pulp n’est pas la propriété de Fiction House comme on pourrait le penser mais de Clayton Magazines sur lequel je reviens après.

Ce ne sont pas non plus les illustrations plutôt petites et anodines (la seconde n’a pas de rapport avec l’histoire) qui feront que le nom de Sangroo reviennent à l’esprit quand on pense à tarzanides de pulp.
Il faut dire que l’auteur, J. Irving Crump, est un nom assez connu dans le milieu. Il ne s’agit pas d’un pseudonyme pour une fois (notre Pimpfeur Qiot a mis l’adaptation bd de son personnage le plus connu ici viewtopic.php?p=1179408#p1179408). Il a essayé de proposer quelque chose d’un peu différent en cela que son personnage n’a pas été élevé par un animal quelconque et qu’il vit en communauté. Là encore, nous verrons tout ça en son temps.

Comme je l’expliquais les récits étant plutôt rapides à résumer et possédant peu d’illustrations, je publierai les deux en même temps. En attendant, j’ai trouvé intéressant de scinder cette présentation en deux en proposant le portrait des intervenants sur ces histoires en commençant par William Clayton l’éditeur. J’ai considérablement allégé la bio que j’ai trouvé mais elle reste très conséquente. Je la fait suivre de celle de l’auteur des couvertures Domingo F. Periconi, ce qui me permettra d’en publier quelques-unes.

La prochaine fois, des bio de l’auteur des récits et des deux illustrateurs.

C’est parti
Clayton-Photo.jpg
William Mann Clayton est né le 14 juillet 1884 à Londres, en Angleterre, dans le South Western Borough of Wandsworth. Il était catholique romain. Sa mère, Eliza S. Clayton, est née en 1847 en Angleterre. Son père, William D. Mann, est né en 1839 dans l'Ohio. Le père était un éditeur renommé, inventeur, homme d'affaires et colonel de la guerre civile américaine . Ses parents se sont rencontrés à Londres en 1883, où le père a passé l'année à promouvoir une nouvelle ligne transatlantique de navires à vapeur vers la Nouvelle-Orléans, en Louisiane . Ses parents n'étaient pas mariés, bien que dans la plupart des documents d'archives, sa mère ait été répertoriée comme veuve.

Le colonel Mann a publié plusieurs journaux et magazines, dont Town Topics, qui était une "feuille de scandale" populaire qui révélait de manière sensationnelle les irrégularités de la haute société américaine . Finalement, sa propre réputation a été ruinée lorsqu'il a été poursuivi pour diffamation et le procès qui a suivi a révélé que WK Vanderbilt (1849-1920) lui avait payé 25 000 $ pour ne pas publier un article scandaleux dans Town Topics . Les journaux ont couvert avec impatience le procès et le colonel Mann a été populairement ridiculisé comme le maître chanteur le plus infâme du monde. L'un des bénéficiaires de cette notoriété a été le tirage de Town Topics , qui a monté en flèche, ainsi que la valeur boursière de l'entreprise.

En 1889, à l'âge de cinq ans, William Mann Clayton et sa mère ont soudainement quitté Londres et ont déménagé à New York lorsqu'ils ont reçu une dotation exceptionnelle pour posséder et exploiter une grande pension à Brooklyn au 111-113 Henry Street.

Eliza Clayton a continué à gérer la Brooklyn Boarding House, mais elle et son fils de seize ans ont déménagé à Manhattan, où ils vivaient au 159 West 44th Street, tandis que son fils fréquentait le lycée.
William M. Clayton a une fois indiqué que son plus haut niveau d'éducation était l'achèvement de sa première année à l'université. Le nom de l'école n'est pas connu et aucun dossier d'inscription au collège n'a été trouvé. Cependant, compte tenu de la date de sa naissance et de l'âge approximatif de dix-neuf ans pour qu'un étudiant termine sa première année, une date probable pour un tel événement aurait été juin 1903 ou 1904.

En 1905, WM Clayton a commencé à travailler comme représentant commercial itinérant de Smart Set Publishing Company . Il a géré les ventes en kiosque de Town Topics, Smart Set , ainsi que Cosmopolitan Magazine.

En 1907, il a été promu responsable de la diffusion de Smart Set .

En 1908, le colonel Mann fonda une autre entreprise auxiliaire, New Fiction Publishing Company, au 16 East 33rd Street, qui produisit le premier périodique de WM Clayton, Magazine of the Month.

Le 14 juillet 1908, jour de son vingt-quatrième anniversaire, William Mann Clayton épousa Annie Marie Cahill. Elle est née le 6 novembre 1883 à New York, ce qui la faisait un an de plus que le marié. Sa famille était d'ascendance irlandaise et était également catholique romaine. Les jeunes mariés ont déménagé dans un appartement au 606 West 178th Street dans la section Washington Heights de l'Upper Manhattan.

En 1909, leur fille Dorothy Clayton est née. Après quoi sa mère de soixante-trois ans est également venue vivre avec eux.

En 1909, il publie son deuxième périodique, The Monthly Book Review . L' annonce de cette nouvelle entreprise a été annoncée dans des publicités payantes dans plusieurs numéros de The Publisher's Weekly.

En 1911, WM Clayton publie le Handy Scrap Book de la femme au foyer avec des décorations de Henry Richard Boehm (1870-1914).

En 1911, WM Clayton fut nommé rédacteur en chef à New York du Rotarian Magazine , qui était l'organe officiel de cet ordre fraternel international d'hommes d'affaires. Le magazine a été imprimé à Mount Morris, Illinois, par la Kable Brothers Printing Company. Cette même société appartenait plus tard aux associés commerciaux de WM Clayton, Warren A. Angel et Samuel J. Campbell.

En 1914, la New Fiction Publishing Company a produit le magazine Romance de WM Clayton . Ses magazines se sont bien vendus et ont reçu une attention favorable dans les journaux de New York . WM Clayton a acheté de nombreuses publicités dans des revues spécialisées pour annoncer ses chiffres de diffusion impressionnants aux annonceurs potentiels.

Le 6 février 1915, sa mère Eliza Clayton meurt à l'âge de soixante et onze ans à Manhattan. Après sa mort, la famille Clayton a déménagé dans une maison plus prospère au 261 Brevoort Street à Kew Gardens, Queens, NY.

Le 1er mars 1916, William M. Clayton, accompagné d'un rédacteur en chef et d'une réceptionniste, fut arrêté par un agent spécial de la Société pour la répression du vice pour avoir produit des publications indécentes. Il a été accusé d'avoir publié et mis en vente de la littérature obscène. Bien que l'affaire ait finalement été rejetée, son arrestation et la piste qui a suivi ont été largement couvertes par des articles de journaux sensationnels. Plutôt que de se retirer dans la honte de l'édition, WM Clayton a sorti des publicités encore plus grandes dans plusieurs publications. Pour capitaliser sur la notoriété du scandale, il annonce la publication de trois nouveaux titres, Live Stories , Pepper Pot et Ginger Jar.

Le 14 juin 1917, pendant la Grande Guerre, William Mann Clayton s'est inscrit auprès du service sélectif en tant que citoyen étranger du Royaume-Uni vivant à New York. Il a été recruté dans le Corps expéditionnaire canadien outre-mer. Il a servi dans la branche technique de l'Aviation royale du Canada. Le 29 octobre 1917, il reçut une commission de sous-lieutenant et fut honorablement libéré le 11 mars 1919, après quoi il retourna dans sa famille à New York et reprit sa carrière dans l'édition.

En 1919, il créa Reader's Publishing Corporation avec des bureaux au 41 Fourth Avenue et publia son nouveau magazine, Telling Tales , qui était une imitation pure et simple du magazine de potins de la haute société autrefois populaire de son père, Town Topics. Snappy Stories a eu une histoire parallèle en tant qu'imitation déclarée de Smart Set.

Le numéro de juin 1920 de l'American News Trade Journal incluait le reportage, About Ourselves , qui décrivait WM Clayton, rédacteur en chef de Telling Tales.

Les intérêts commerciaux complexes du colonel Mann avaient tous été fondés sur sa puissante personnalité. Après sa mort, les questions financières ont finalement été clarifiées par des comptables pour la première fois afin de régler légalement son vaste patrimoine. Le processus a duré cinq ans. Parmi les nombreuses dettes et actifs détaillés, il y avait plusieurs entrées pertinentes pour WM Clayton. Le New York Times a rapporté qu'au moment de sa mort, la veuve et la fille du colonel Mann possédaient plus de 150 000 $ de dividendes empruntés sur les actions de la New Fiction Publishing Company, qui produisait Snappy Stories de WM Clayton . La succession du colonel Mann comprenait également «une dette de 2 021 $ due à Anna Clayton pour l'argent reçu d'elle». Cette information est remarquable car Anna Clayton était l'épouse de William Mann Clayton.

Pour que les biens immobiliers soient équitablement répartis entre les héritiers, une autre phase importante du processus comptable était la vente obligatoire de toutes les actions de New Fiction Publishing à une société de portefeuille centrale. Le numéro du 13 janvier 1921 de The Printer's Ink , une revue commerciale d'éditeurs, rapportait que WM Clayton et sa belle-sœur Emma Mann avaient vendu leurs actions de l'entreprise à la Metropolitan Credit Corporation. Cette notice est intéressante pour plusieurs raisons. Premièrement, il identifie publiquement la copropriété de Snappy Stories par Mann et Clayton. Deuxièmement, il identifie le nouveau directeur commercial du magazine comme étant George T. Delacorte, Jr., qui avait vingt-six ans à l'époque. Troisièmement, il indique que Delacorte était auparavant président de Snappy Stories Distribution Company.Un autre récit de cette transaction a été rapporté dans The Bookseller and Stationer , ainsi que dans le numéro du 18 février 1921 de The Editor.

WM Clayton et la fille du colonel Mann ont transféré leurs actions de contrôle à une fiducie de la succession, mais en tant qu'héritiers, ils sont restés propriétaires partiels de tous les actifs combinés. La manière précise dont la fiducie qui en a résulté a été administrée n'est pas documentée, mais l'une des conséquences a été la fondation de la Publishers 'Fiscal Corporation, dont WM Clayton était président. George T. Delacorte Jr. a rapidement accepté de quitter son poste de directeur commercial avec une indemnité de départ de 10 000 $, avec laquelle il a créé sa propre société d'édition Dell. Il a été remplacé par Douglas H. Cooke (1886-1948), qui était président de Leslie-Judge Publishing Corporation.

Le 22 juin 1922, le fils de WM Clayton, Robert G. Clayton, est né dans le Queens, NY.

Au cours des dix années suivantes, WM Clayton a produit une ligne mémorable de magazines de pulps. Ses titres comprenaient Ace-High, Astounding Stories, Clues, Cowboy Stories , Danger Trail, Five-Novels Monthly, Ranch Romances, Rangeland Love et Strange Tales . Les artistes de couverture comprenaient Walter Baumhofer , Elliott Dold , Hans Wesso , John Drew , Charles Wrenn , Fred T. Everett et HC Murphy . Le responsable de la diffusion était Al Ross, qui a parcouru le pays pour promouvoir les affaires et une bonne publicité.. L'un de ses éditeurs les plus importants était Harold Hersey (1893-1964), un associé de longue date de Bernarr Macfadden (1868-1955), qui a publié Physical Culture , True Romances et Photoplay . Le rédacteur en chef de longue date de Macfadden était Fulton Oursler (1893-1952).

En 1925 , WM Clayton a rejoint quatre autres cadres de l'industrie de l'édition de New York pour former le Conseil national pour la protection de la littérature et des arts contre toutes les formes de censure. Ce coup publicitaire était un geste stratégique en réponse à la pression croissante des suppresseurs organisés du vice, tels que l'Église catholique et les croisades morales d'hommes politiques comme Fiorello LaGuardia (1882-1947). Les autres membres du conseil de Clayton comprenaient un banquier et un distributeur de films, ainsi que le trésorier de Macfadden Publications et le président nommé de la nouvelle société d'édition de fiction restructurée, qui a continué à produire Snappy Stories et Live Stories .. Il est significatif que WM Clayton soit identifié dans ce contexte comme le président de la Publishers' Fiscal Corporation, plutôt que comme le président de Clayton Publications. Cela donne à penser que la Publishers' Fiscal Corporation partageait des intérêts commerciaux avec Macfadden Publications.

En 1926, la famille Clayton a vendu sa maison à Kew Gardens à un promoteur d'appartements , puis a déménagé dans un appartement avec vue sur la rivière au 90 Riverside Drive dans l'Upper West Side de Manhattan.

Le 6 juillet 1928, les actifs de la New Fiction Publishing Co. furent vendus aux enchères dans leurs bureaux du 119 West 57th Street, après quoi Harry Donenfeld devint le nouveau propriétaire de Snappy Stories , Ginger et Pep.

Après le krach boursier de 1929, WM Clayton a continué à publier des magazines de pulps pendant les premières années chaotiques de la Grande Dépression. Cependant, en 1932, Clayton Publications a fait faillite et ses propriétés ont été vendues aux enchères. Ranch Romances a été vendu 30 000 $ à Warner Publications. Eltinge Fowler Warner (1879-1965) était un courtier en valeurs mobilières qui a d'abord acheté Smart Set au colonel Mann. Il l'a publié pendant plusieurs années, puis l'a vendu en 1924 à William Randolph Hearst, qui l'a dirigé pendant quatre ans, puis l'a vendu en 1928 à James R. Quirk (1884-1932), qui possédait Photoplay et Opportunity Magazine.. Selon HL Mencken, EF Warner "m'a dit qu'il avait reçu un pourboire selon lequel c'était le seul magazine rentable de la chaîne Clayton. Son succès, a-t-il appris, était dû à une rédactrice en chef (Fanny Ellsworth), et il a repris la rédaction. avec le magazine. Il m'a conduit à son bureau pour me présenter à elle - une blonde mince, pâle et calme, apparemment plu de première jeunesse.

Après que les propriétés de Clayton Publication aient toutes été vendues en 1932, WM Clayton a continué à s'identifier comme éditeur de magazines à New York pendant plus de dix ans, bien que les titres de ces périodiques ne soient pas connus. Compte tenu de son rôle de président de la Publishers' Fiscal Corporation, il semble probable que WM Clayton ait fourni des services éditoriaux de supervision non crédités à chaque éditeur qui cherchait à s'affilier à cette société financière.

Le 3 mars 1933, sa fille épousa William Henry Scoble. Le service a été célébré dans le presbytère de la cathédrale Saint-Patrick au 50th Street et Fifth Avenue, où le cardinal Hayes a officié. Le marié est né en 1904 à New York. Il était vendeur à la Eison-Freeman Lithographic Printing Company, dont il devint plus tard président. Le couple marié a déménagé au 360 East 55th Street à Manhattan. Le 22 juin 1934, son petit-fils, William Clayton Scoble est né. Sa petite-fille Susan Scoble est née un an plus tard.

En 1940, WM Clayton et sa femme vivaient au 40-06 155th Street dans le Queens, NY, avec leur fils de dix-huit ans, Robert G. Clayton. Il a rapidement obtenu son diplôme d'études secondaires et a quitté la maison pour aller à l'université, après quoi ses parents ont habité un nid vide.

Le 29 novembre 1940, ils ont vendu leur maison et ont déménagé au 1889 Palmer Avenue à Larchmont, NY, qui est proche de New Rochelle et Mamaroneck, NY. La région se trouve à quarante minutes au nord de New York en train de banlieue et était une communauté populaire auprès des éditeurs de magazines, des éditeurs, des écrivains et des artistes, qui aimaient le golf et les clubs de pays.

Le 12 juillet 1941, sa femme Anna Marie Clayton est décédée à l'âge de cinquante-neuf ans.

En 1942, WM Clayton a quitté Larchmont et est retourné à New York, où il a vécu à un pâté de maisons de sa fille et de ses petits-enfants au 330 East 54th Street pour le reste de sa vie.

William Mann Clayton est décédé à l'âge de soixante et un ans à New York le 5 avril 1946.


Quelques couvertures de ses magazines
C 12-11,TheRotarian.jpg
The Rotarian Vol.3 N° 3 (novembre 1911)
C 22-02,TellingTales.jpg
Telling Tales (février 1922)
C 23-02-17,AceHigh.jpg
Ace High (17 février 1923)
C 26-11,RanchRom.jpg
Ranch Romance (novembre 1926)
C 28-10,AirAdv.jpg
Air Adventures (octobre 1928)
c 28-11,DngrTrl.jpg
Danger Trail (novembre 1928)
C 29-09,CowboyS.jpg
Cowboy Stories (septembre 1929)
C 31-03,FvNvls.jpg
Five Novels Monthly (mars 1931)
C 32-04,ReadersLib.jpg
The Readers Library (avril 1932)

La suite tout de suite..
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Gradatio
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Suite...

Au tour de l’auteur des couvertures
Periconi-photo.jpg
Domingo "Dominick" Francesco Mario Periconi est né le 22 janvier 1883 dans la ville de Reggio dans la région de Calabre en Italie. Son père était John Periconi. Sa mère était Grace Yolanda Spinella. À l'âge de dix ans, il immigre aux États-Unis et arrive à New York le 3 mars 1893. Il vit avec des parents dans un immeuble au 2164 Second Avenue, près de la 112e rue dans le quartier East Harlem de Manhattan.

Il a fréquenté l'école publique et a étudié l'art à la National Academy of Design de New York.

Il a travaillé dans une entreprise de publicité en tant qu'artiste du personnel et a complété ses revenus en peignant des portraits de personnalités de la société.

Le 21 avril 1908, il épousa Elizabeth Meade Millspaugh, originaire de New York. Ils ont déménagé dans leur propre appartement plus grand au 2036 Third Avenue, qui est également près de la 112th Street à East Harlem. Ils eurent un fils, Eugène Alexis Periconi, né en 1911.

En 1926, alors que les affaires s'amélioraient, la famille déménagea dans sa propre maison au 21 West Street à Mamaroneck, NY, qu'elle acheta pour 15 000 $. Mamaroneck est proche de New Rochelle, où la plupart des meilleurs illustrateurs vivaient et travaillaient à l'époque, notamment JC Leyendecker, Coles Phillips et Norman Rockwell.

En 1930, pendant la Grande Dépression, alors que le marché de la publicité s'effondrait avec l'industrie et la banque, il commença à travailler pour l'industrie des magazines pulp. Il a peint des couvertures de magazine pulp freelance pour Ace-High Magazine, Cowboy Stories, Jungle Stories et Wild West Weekly.

En 1936, alors que l'économie s'améliorait, la famille déménagea à Binghamton, NY, où il reprit sa carrière prospère en peignant des portraits de personnalités de la société, ainsi que de modestes paysages du nord de l'État de New York.

Domingo Periconi est décédé à Watkins Glen, NY, à l'âge de cinquante-sept ans le 7 juin 1940.

Quelques couvertures
d 31-10,Ace-Hi.jpg
Ace-High (octobre 1931)
d 32-09,Ace-Hi.jpg
Ace-High (septembre 1932)
d 33-01,Ace-Hi.jpg
Ace-High (janvier 1933)
d 33-04,Ace-Hi.jpg
Ace-High (avril 1933)
d 34-08-25,WS.jpg
Western Story (25 août 1934)
d 37-08,Ace-Hi.jpg
Ace-High (août 1937)
d 37-11,Ace-Hi.jpg
Ace-High (novembre 1937)
d 38-06,Ace-HI.jpg
Ace-High (juin 1938)
d 30-00,Ace-Hi.jpg
Cowboy Stories (août 1938)

A suivre...
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