Tarzan et tarzanides dans les pulps
- Gradatio
- Manitou
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Après cette petite parenthèse nous prédisant quelques heures de lecture à venir, je commence à vous parler du premier de ces tarzanides. Je vais proceder sous forme de parties distinctes nous permettant de dévier sur d'autres choses à l'occasion.
Ki-Gor Partie 1 : La revue
Avant de parler du personnage et de ses aventures, il m’a paru important de donner quelques informations sur la revue qui est indissociable de la ligne éditoriale de celui-ci au cas où des lecteurs seraient tentés d’en savoir plus.
Jungle Stories est une revue en grande partie trimestrielle composés de 59 numéros. Inutile de chercher sur la couverture, il n’y a aucune indication à part la période de sortie se reportant aux saisons (Winter, Spring, Summer, Fall) . C’est souvent d’ailleurs ce système suivi de l’année de parution qui est utilisé sur la plupart des sites marchands. La revue est tout de même numérotée mais en première page mais là encore, il ne s’agit pas d’une numérotation classique. Elle se compose de 4 volumes à 12 numéros et un cinquième à 11. Nous allons ainsi de Vol.1 N°1 au Vol.5 N°11. Les sites de vendeurs professionnels eux , nomment la revue Jungle Stories volume 2. C’est uniquement parce qu’un premier Jungle Stories a existé ne connaissant que 3 numéros en 1931. C’est dans deux numéros de cette revue qu’est apparu un autre Tarzanide : Sangroo The Sun-God.
Une tentative sera faite de la passer bimestrielle entre février et avril 1943 mais ça ne tiendra que 2 numéros (dans le même temps, les BDs passaient elle, bimensuelle entre février et Août). A partir de 1951, le numéro d’été disparaitra ne restant plus que 3 numéros à l’année.
Sur les 132 pages de la revue (96 à partir du 43e numéro de l’été 49), Ki-Gor en occupe généralement entre 50 et 60. On retrouve ensuite divers récits de jungle (entre 4 et 8 suivant le nombre de pages par récits).
Une autre problématique de taille pour le collectionneur : 10 couvertures sont utilisées deux fois. Si pour trois d’entre elle, le titre de l’histoire est différent, il n’en n’est pas de même pour les sept autres qui reprennent couvertures et titres alors qu’il s’agit d’aventures différentes sur six d’entre elles. Le summum est atteint lorsque l’ensemble du sommaire est identique avec des histoires différentes (y compris les secondaires) . Par contre, deux aventures sont sorties avec un titre différent. Si on peut comprendre la démarche de la première solution puisque utiliser un même titre permettait de ne pas payer de taxes sur celui-ci, la seconde pose plus questions.
Comme le titre était en adéquation avec l’histoire, vous pouvez bien comprendre que pour la seconde utilisation, ce n’était pas forcément le cas. Le scénariste a tout de même réussi de temps en temps à trouver une parade par une explication qui à défaut d’être convaincante permettait de retomber sur ses jambes.
Les deux revues à 99% idéntiques. Je vous laisse trouver la différence qui est plutôt simple mais , la première fois que je les ai vu, j'étais un peu perdu. Si vous vous demandez pourquoi les revues ont l'air neuves, c'est parce que c'est le cas. Il s'agit de fac similés (tous les numéros n'existent pas sous cette forme).
Une page de sommaire où vous pouvez voir la numérotation en bas à gauche. Le numéro qui apparait écrit à la main est de moi. Il m'a permis d'éviter de m'embrouiller quand j'ai commencé la collection. Là par contre, il s'agit de celle d'un pulp original
A suivre...
Ki-Gor Partie 1 : La revue
Avant de parler du personnage et de ses aventures, il m’a paru important de donner quelques informations sur la revue qui est indissociable de la ligne éditoriale de celui-ci au cas où des lecteurs seraient tentés d’en savoir plus.
Jungle Stories est une revue en grande partie trimestrielle composés de 59 numéros. Inutile de chercher sur la couverture, il n’y a aucune indication à part la période de sortie se reportant aux saisons (Winter, Spring, Summer, Fall) . C’est souvent d’ailleurs ce système suivi de l’année de parution qui est utilisé sur la plupart des sites marchands. La revue est tout de même numérotée mais en première page mais là encore, il ne s’agit pas d’une numérotation classique. Elle se compose de 4 volumes à 12 numéros et un cinquième à 11. Nous allons ainsi de Vol.1 N°1 au Vol.5 N°11. Les sites de vendeurs professionnels eux , nomment la revue Jungle Stories volume 2. C’est uniquement parce qu’un premier Jungle Stories a existé ne connaissant que 3 numéros en 1931. C’est dans deux numéros de cette revue qu’est apparu un autre Tarzanide : Sangroo The Sun-God.
Une tentative sera faite de la passer bimestrielle entre février et avril 1943 mais ça ne tiendra que 2 numéros (dans le même temps, les BDs passaient elle, bimensuelle entre février et Août). A partir de 1951, le numéro d’été disparaitra ne restant plus que 3 numéros à l’année.
Sur les 132 pages de la revue (96 à partir du 43e numéro de l’été 49), Ki-Gor en occupe généralement entre 50 et 60. On retrouve ensuite divers récits de jungle (entre 4 et 8 suivant le nombre de pages par récits).
Une autre problématique de taille pour le collectionneur : 10 couvertures sont utilisées deux fois. Si pour trois d’entre elle, le titre de l’histoire est différent, il n’en n’est pas de même pour les sept autres qui reprennent couvertures et titres alors qu’il s’agit d’aventures différentes sur six d’entre elles. Le summum est atteint lorsque l’ensemble du sommaire est identique avec des histoires différentes (y compris les secondaires) . Par contre, deux aventures sont sorties avec un titre différent. Si on peut comprendre la démarche de la première solution puisque utiliser un même titre permettait de ne pas payer de taxes sur celui-ci, la seconde pose plus questions.
Comme le titre était en adéquation avec l’histoire, vous pouvez bien comprendre que pour la seconde utilisation, ce n’était pas forcément le cas. Le scénariste a tout de même réussi de temps en temps à trouver une parade par une explication qui à défaut d’être convaincante permettait de retomber sur ses jambes.
Les deux revues à 99% idéntiques. Je vous laisse trouver la différence qui est plutôt simple mais , la première fois que je les ai vu, j'étais un peu perdu. Si vous vous demandez pourquoi les revues ont l'air neuves, c'est parce que c'est le cas. Il s'agit de fac similés (tous les numéros n'existent pas sous cette forme).
Une page de sommaire où vous pouvez voir la numérotation en bas à gauche. Le numéro qui apparait écrit à la main est de moi. Il m'a permis d'éviter de m'embrouiller quand j'ai commencé la collection. Là par contre, il s'agit de celle d'un pulp original
A suivre...
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- arruziel
- Maître 3e Dan
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
La seule différence que j'ai vue c'est en haut et à gauche dans le coin il y a marqué Winter et le prix, dans la magazine de gauche c'est seulement écrit sur le fond noir tandis que sur le magazine de droite c'est dans un rectangle blanc.
J'aime bien les vieilles couvertures de Pulp's bien que je sois pas un spécialiste et que je les collectionne pas, les couleurs, l'action, la diversité des genres, les héroïnes en petites tenues, les vieux vaisseaux, les robots et les aliens monstrueux en SF ect...
J'aime bien les vieilles couvertures de Pulp's bien que je sois pas un spécialiste et que je les collectionne pas, les couleurs, l'action, la diversité des genres, les héroïnes en petites tenues, les vieux vaisseaux, les robots et les aliens monstrueux en SF ect...
Modifié en dernier par arruziel le mar. 19 oct. 2021, 17:37, modifié 1 fois.
- Gradatio
- Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Voilà, tu as trouvé. Ils ont mis la même couverture mais ils n'ont pas oublié de changer le prix.
Il faut dire qu'il y a presque 10 ans entre les deux revues.
Il faut dire qu'il y a presque 10 ans entre les deux revues.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- mario
- Grand Maître
- Enregistré le : dim. 08 août 2010, 15:21
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
C'est super de s'intéresser aux pulps ! La plupart des personnages de la culture pop américaine en provient.
Pour les amateurs de comics (ou de cinéma fantastique américain) c'est le lieu où tout a commencé.
Bravo Gadatio !
Perso, j'ai des milliers de comics et zéro pulp ! Je suis plus un amateur d'images que de textes, surtout en anglais !
Pourtant au niveau des images, les pulps sont aussi une source, tant par les couvertures peintes que par les illustrations intérieures parfois géniales (je pense surtout à un Virgil Finlay).
Pour les amateurs de comics (ou de cinéma fantastique américain) c'est le lieu où tout a commencé.
Bravo Gadatio !
Perso, j'ai des milliers de comics et zéro pulp ! Je suis plus un amateur d'images que de textes, surtout en anglais !
Pourtant au niveau des images, les pulps sont aussi une source, tant par les couvertures peintes que par les illustrations intérieures parfois géniales (je pense surtout à un Virgil Finlay).
- Gradatio
- Manitou
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Merci Mario, c'est sympa
J'ai découvert les pulps sur le tard et il me faudrait une autre vie pour en découvrir toutes les richesses.
La première fois que j'en ai tenu un en main, c'était assez spécial. Je savais que la papier utilisé était particulier et annoncé de médiocre qualité mais pourtant j'ai été surpris car bien qu'avec le temps, il vire un peu au jaune, il est asssez épais et je n'en ai eu aucun dont les pages soient endommagées ou arrachées. Pour le faire, il faut vraiment le vouloir. C'est plutôt au niveau couverture que les dégats sont les plus apparents. Tu t'en rendra compte quand je publierai des photos avec les résumés d'histoires.
J'ai découvert les pulps sur le tard et il me faudrait une autre vie pour en découvrir toutes les richesses.
La première fois que j'en ai tenu un en main, c'était assez spécial. Je savais que la papier utilisé était particulier et annoncé de médiocre qualité mais pourtant j'ai été surpris car bien qu'avec le temps, il vire un peu au jaune, il est asssez épais et je n'en ai eu aucun dont les pages soient endommagées ou arrachées. Pour le faire, il faut vraiment le vouloir. C'est plutôt au niveau couverture que les dégats sont les plus apparents. Tu t'en rendra compte quand je publierai des photos avec les résumés d'histoires.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Ki-Gor Partie 2 : Présentation
Ki-Gor est donc le Tarzanide de pulp ayant eu la plus longue vie éditoriale. Diverses raisons de sa longévité ont été évoquées mais celle avec laquelle je suis le plus en phase est qu’à part sa propre identité, il n’est qu’une copie très bien imité de son modèle. Cités ou vallées perdues, prêtresse amoureuse du héros et autres situations calquées sur le Tarzan de Burroughs se retrouvent ici.
Beaucoup de héros qui ont précédé ce personnage avait leurs actions qui se situaient en Inde ou Amérique du Sud (Jan, Tam), en Malaisie (Sangroo), en arctique (Kioga), dans le pacifique (Matalaa), le Tibet (Mongo), l’Amérique centrale (Ozar) , L’Australie (Jongo) quand il ne s’agit pas tous simplement de héros préhistorique (Avar, Tharn, Toka, Hok). Seul finalement Kwa (dont les critiques que j’ai lus sont plutôt négatives) et Ka-Zar the Graet se passent en Afrique. Martin Goodman créateur de ce dernier délaissera les pulps pour la BD en créant Timely Comics .
Je pense aussi que la raison principale a été le manque de roman Tarzan pendant cette période (1938-1954). Tarzan le Magnifique était sorti en début d’année et le suivant, Tarzan et la Légion Étrangère ne verrai le jour qu’en 1947. Il n’y eu entre les deux que 3 nouvelles publiées en 40-41. La série a donc comblé les manques des amateurs de l’homme-singe.
Il faut dire que les histoires sont très prenantes. En 40 ou 50 pages, il ne faut pas faire dans la dentelle, donc un mot d’ordre : Action. Je serai de mauvaise foi en n'affirmant pas que mal de situations sont redondantes et prévisibles mais on en arrive à les attendre à la lecture qui est vraiment très agréable quand on aime ce genre de récits.
Ki-Gor est le fils d’un missionnaire écossais, Robert Kilgour tué par la tribu féroce des Wungunda alors que junior n’avait que 8 ans (et explique son nom Kilgour/Ki-Gour/Ki-Gor). Il fut recueilli et élevé en partie par des lions (ça reste très vague). La première aventure commence donc par la rencontre avec celle qui deviendra par la suite sa compagne puis sa femme : Hélène Vaugh, fille d’un riche américain dont l’avion se crashe dans la jungle. La jeune femme entreprendra dans un premier temps de ramener Ki-Gor à la civilisation mais finira par épouser le mode de vie de son bien-aimé (on verra cela lors des résumés d’aventures).
La logique ne sera pas l’un des points forts des différents scénaristes qui se succéderont sur la série sous le nom de John Peter Drummond. Seul le premier d’entre eux est clairement identifié sur le premier récit. Il s’agit de John Murray Reynolds. Par la suite, il n’y a que des spéculations. Stanley Mullin, Dan Cutchman ou Murphy Anderson sont les noms que l’on trouve cités sans aucune certitude.
Ki-Gor est dans un premier temps un bond aux yeux bleus qui vireront au gris à un moment donné pour accentuer la ressemblance avec son modèle. D’un naturel plutôt prudent au début en évitant de combattre les animaux quand il peut l’éviter, il deviendra vite un vrai charcutier. Il est à noter qu’il ne parle pas le langage des animaux.
Hélène est une rousse aux yeux bleus. On ne peut pas la manquer puisque c’est elle que l’on voit en premier sur toutes les couvertures.
A leurs côtés, deux personnages de couleurs (restons politiquement correct) récurrents :
Le géant Tembu (éléphant) George chef des M’Balla, une tribu Massaï. Dans les premiers récits, Il s’agit de Georges Spoelvin, afro-américain de Cincinnati, cuisinier sur un bateau qui a par sa carrure réussi à prendre la tête de la tribu. Son accent américain est bien présent dans les dialogues et il y a eu des moments où j’avais du mal à savoir ce qu’il disait. Georges deviendra très vite le meilleur ami du couple usant autant de la sagaie que d’un colt. Un personnage très intéressant qui finira dans les mains des scénaristes peu scrupuleux comme un indigène superstitieux et perdant beaucoup de son charisme.
Le Pygmée N’Geeso est le chef de la tribu auprès de laquelle le couple finira par s’installer. D’un naturel malicieux mais redoutable avec son arc et ses fléches empoisonnées, il sera un compagnon indispensable lors des aventures rythmées dans un premier temps de chamailleries entre George et lui. Le personnage gagnera en importance au fur et à mesure que le pauvre George se liquéfiera.
Il y aura aussi Marmo : le grand éléphant solitaire dans les premiers récits qui reviendra vers la fin après avoir disparu et une panthère de compagnie nommée Hlee-Hlee qui ne sera présente que dans la première histoire.
Petit Rappel : Adapté en BD à partir de 1940, Ki-Gor deviendra Kaänga, Hélène Vaugh rebaptisée Ann Mason et si on retrouve N’Geeso sporadiquement à partir du 26ème épisode, Georges sera lui totalement absent.
A suivre…
Ki-Gor est donc le Tarzanide de pulp ayant eu la plus longue vie éditoriale. Diverses raisons de sa longévité ont été évoquées mais celle avec laquelle je suis le plus en phase est qu’à part sa propre identité, il n’est qu’une copie très bien imité de son modèle. Cités ou vallées perdues, prêtresse amoureuse du héros et autres situations calquées sur le Tarzan de Burroughs se retrouvent ici.
Beaucoup de héros qui ont précédé ce personnage avait leurs actions qui se situaient en Inde ou Amérique du Sud (Jan, Tam), en Malaisie (Sangroo), en arctique (Kioga), dans le pacifique (Matalaa), le Tibet (Mongo), l’Amérique centrale (Ozar) , L’Australie (Jongo) quand il ne s’agit pas tous simplement de héros préhistorique (Avar, Tharn, Toka, Hok). Seul finalement Kwa (dont les critiques que j’ai lus sont plutôt négatives) et Ka-Zar the Graet se passent en Afrique. Martin Goodman créateur de ce dernier délaissera les pulps pour la BD en créant Timely Comics .
Je pense aussi que la raison principale a été le manque de roman Tarzan pendant cette période (1938-1954). Tarzan le Magnifique était sorti en début d’année et le suivant, Tarzan et la Légion Étrangère ne verrai le jour qu’en 1947. Il n’y eu entre les deux que 3 nouvelles publiées en 40-41. La série a donc comblé les manques des amateurs de l’homme-singe.
Il faut dire que les histoires sont très prenantes. En 40 ou 50 pages, il ne faut pas faire dans la dentelle, donc un mot d’ordre : Action. Je serai de mauvaise foi en n'affirmant pas que mal de situations sont redondantes et prévisibles mais on en arrive à les attendre à la lecture qui est vraiment très agréable quand on aime ce genre de récits.
Ki-Gor est le fils d’un missionnaire écossais, Robert Kilgour tué par la tribu féroce des Wungunda alors que junior n’avait que 8 ans (et explique son nom Kilgour/Ki-Gour/Ki-Gor). Il fut recueilli et élevé en partie par des lions (ça reste très vague). La première aventure commence donc par la rencontre avec celle qui deviendra par la suite sa compagne puis sa femme : Hélène Vaugh, fille d’un riche américain dont l’avion se crashe dans la jungle. La jeune femme entreprendra dans un premier temps de ramener Ki-Gor à la civilisation mais finira par épouser le mode de vie de son bien-aimé (on verra cela lors des résumés d’aventures).
La logique ne sera pas l’un des points forts des différents scénaristes qui se succéderont sur la série sous le nom de John Peter Drummond. Seul le premier d’entre eux est clairement identifié sur le premier récit. Il s’agit de John Murray Reynolds. Par la suite, il n’y a que des spéculations. Stanley Mullin, Dan Cutchman ou Murphy Anderson sont les noms que l’on trouve cités sans aucune certitude.
Ki-Gor est dans un premier temps un bond aux yeux bleus qui vireront au gris à un moment donné pour accentuer la ressemblance avec son modèle. D’un naturel plutôt prudent au début en évitant de combattre les animaux quand il peut l’éviter, il deviendra vite un vrai charcutier. Il est à noter qu’il ne parle pas le langage des animaux.
Hélène est une rousse aux yeux bleus. On ne peut pas la manquer puisque c’est elle que l’on voit en premier sur toutes les couvertures.
A leurs côtés, deux personnages de couleurs (restons politiquement correct) récurrents :
Le géant Tembu (éléphant) George chef des M’Balla, une tribu Massaï. Dans les premiers récits, Il s’agit de Georges Spoelvin, afro-américain de Cincinnati, cuisinier sur un bateau qui a par sa carrure réussi à prendre la tête de la tribu. Son accent américain est bien présent dans les dialogues et il y a eu des moments où j’avais du mal à savoir ce qu’il disait. Georges deviendra très vite le meilleur ami du couple usant autant de la sagaie que d’un colt. Un personnage très intéressant qui finira dans les mains des scénaristes peu scrupuleux comme un indigène superstitieux et perdant beaucoup de son charisme.
Le Pygmée N’Geeso est le chef de la tribu auprès de laquelle le couple finira par s’installer. D’un naturel malicieux mais redoutable avec son arc et ses fléches empoisonnées, il sera un compagnon indispensable lors des aventures rythmées dans un premier temps de chamailleries entre George et lui. Le personnage gagnera en importance au fur et à mesure que le pauvre George se liquéfiera.
Il y aura aussi Marmo : le grand éléphant solitaire dans les premiers récits qui reviendra vers la fin après avoir disparu et une panthère de compagnie nommée Hlee-Hlee qui ne sera présente que dans la première histoire.
Petit Rappel : Adapté en BD à partir de 1940, Ki-Gor deviendra Kaänga, Hélène Vaugh rebaptisée Ann Mason et si on retrouve N’Geeso sporadiquement à partir du 26ème épisode, Georges sera lui totalement absent.
A suivre…
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- mario
- Grand Maître
- Enregistré le : dim. 08 août 2010, 15:21
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Belles illustrations ! Elles étaient signées ? Tu vas enfin répondre à ma question sur ton avatar !
- Gradatio
- Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Tovenaar
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Murphy Anderson était plutôt un dessinateur.Gradatio a écrit : ↑ven. 10 sept. 2021, 14:24 La logique ne sera pas l’un des points forts des différents scénaristes qui se succéderont sur la série sous le nom de John Peter Drummond. Seul le premier d’entre eux est clairement identifié sur le premier récit. Il s’agit de John Murray Reynolds. Par la suite, il n’y a que des spéculations. Stanley Mullin, Dan Cutchman ou Murphy Anderson sont les noms que l’on trouve cités sans aucune certitude.
Don't Cast Pearls Before Swine Empty Vessels Make Most Noise
- Gradatio
- Manitou
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Oui je sais puisqu'il y a des bd chez Fiction House qui sont de sa main mais on trouve son nom cité sur le net.
Sûrement une erreur , c'est pour ça que j'ai écrit qu'il n'y avait aucune certitude ou alors peut-être fait il parti des illustrateurs. Le manque d'informations fiables sur cette époque oblige souvent les rédacteurs d'articles à faire leur propre interprétation.
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- mario
- Grand Maître
- Enregistré le : dim. 08 août 2010, 15:21
- Localisation : Paris
Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Ah ben oui !Gradatio a écrit : ↑ven. 10 sept. 2021, 17:17 Je t'ai déjà répondu Mario
viewtopic.php?f=1&t=27434&start=460
Non, il n'y a aucune signature.
C'est dingue de ne pas connaître les noms des illustrateurs !
Celui-ci est très bon, un croisement entre Finlay et Marco Nadal.
C'est si vieux ? Ca date de quand ? Des années 20 ? 30 ?
Désolé si tu y as déjà répondu, je lis parfois distraitement.
Modifié en dernier par mario le ven. 10 sept. 2021, 19:00, modifié 1 fois.
- arruziel
- Maître 3e Dan
- Enregistré le : ven. 12 mars 2010, 06:54
Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Personnellement je connais surtout Murphy Anderson pour son travail chez DC, comme Hawkman ou Atomic Knight ou John Carter.
Mais chez DC il a fait plus d'encrage que du dessin comme par exemple sur les Adam Strange de Carmine Infantino.
Mais chez DC il a fait plus d'encrage que du dessin comme par exemple sur les Adam Strange de Carmine Infantino.
Modifié en dernier par arruziel le ven. 10 sept. 2021, 19:17, modifié 2 fois.
- mario
- Grand Maître
- Enregistré le : dim. 08 août 2010, 15:21
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
C'est sans doute un homonyme.
- Tovenaar
- Administrateur
- Enregistré le : mar. 11 avr. 2006, 03:34
- Localisation : De Tovenarij
Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Murphy Anderson, né en 1926, a aussi dessiné les strips quotidiens de Buck Rogers.
Voir ce livre :
Je n'ai lu nulle part qu'il aurait écrit le moindre scénario.
Mais, à l'instar d'un Wallace West, il a fourni des illustrations pour des magazines et des journaux.
Voir ce livre :
Je n'ai lu nulle part qu'il aurait écrit le moindre scénario.
Mais, à l'instar d'un Wallace West, il a fourni des illustrations pour des magazines et des journaux.
Don't Cast Pearls Before Swine Empty Vessels Make Most Noise
- Gradatio
- Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Je pense en effet plus à une erreur. Il faudrait que je retrouve le site où j'ai lu ça mais ça ne va pas être facile car j'en ai regardé des dizaines.
Comme ils sont tous en anglais, c'est peut être moi aussi qui s'est embrouillé
Comme ils sont tous en anglais, c'est peut être moi aussi qui s'est embrouillé
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Plutôt les années 40
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- arruziel
- Maître 3e Dan
- Enregistré le : ven. 12 mars 2010, 06:54
Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
il ne s'agit pas d'un homonyme, c'est le même Murphy Anderson qui travailla pour DC à partir de 1952, mais avant cela il travailla pour FICTION HOUSE dans les années 40 sur la série Star Pirate dans PLanet Comics principalement mais aussi sur Fight Comics, Jumbo comics, Rangers Comics et Wings Comics
Modifié en dernier par arruziel le ven. 10 sept. 2021, 21:34, modifié 2 fois.
- mario
- Grand Maître
- Enregistré le : dim. 08 août 2010, 15:21
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Arruziel, je connais Murphy Anderson.
Je supposais que le gars qui écrivait dans les pulps pouvait avoir été son homonyme.
- Gradatio
- Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Une première page d'une aventure de Planet Comics 33
Je continue à essayer de retrouver ce fameux site..
Je continue à essayer de retrouver ce fameux site..
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps
Eureka ! J'ai trouvé.
Ce n'est pas le site que je cherchais mais Murphy Anderson est cité dans la liste des scénaristes comme étant l'une des sources qui permet de connaître les noms des auteurs. Si tu ne lis pas attentivement, tu passes à côté.
C'est sûrement ce que j'ai fait
Mes plus plates excuses, je vais passer une bonne nuit
Le débat est clos
Ce n'est pas le site que je cherchais mais Murphy Anderson est cité dans la liste des scénaristes comme étant l'une des sources qui permet de connaître les noms des auteurs. Si tu ne lis pas attentivement, tu passes à côté.
C'est sûrement ce que j'ai fait
Mes plus plates excuses, je vais passer une bonne nuit
Le débat est clos
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.