Re: Victor Hubinon : une vie en dessins (monographie)
Posté : jeu. 20 janv. 2022, 07:02
Sinon, je reviens sur cette question des planches originales de Hubinon qui, dans le livre art-book, sont parfois légendées "à peu près".
J'en reparle à cause de cette confusion qui m'a fait m'interroger plus haut sur la signification des mots "La Dernière Heure" qui figurent dans certaines légendes. Je me suis demandé si c'était le titre d'une histoire (de Pistolin en l'occurrence) ou le titre d'un journal (c'est donc en fait le titre d'un journal belge). Pourquoi me suis-je trompé ? A cause d'un manque de cohérence dans le livre, au niveau, en particulier, de la typographie. En effet, chaque légende de chaque planche originale est composée sur le modèle suivant, dans l'ordre :
- nom de la série (Buck Danny, Barbe-Rouge, Pistolin, etc.) qui est en général le nom du héros
- tome de l'album où se trouve la planche montrée (quand il s'agit d'une série en plusieurs albums)
- titre de l'histoire
- numéro de la planche
- éditeur de l'album
- année
Ces indications sont en lettres droites, mais - c'est important de le signaler - le titre de l'histoire est, lui, en italique.
Sauf que, parfois, c'est autre chose, et ça embrouille plus ou moins le lecteur (à moins que le lecteur se contente de regarder les belles images et ne lise aucune légende... mais quel lecteur osera prétendre qu'il n'a pas, au moins machinalement, par réflexe, lu les légendes...?) :
- page 28, une planche de Fifi (personnage humoristique créé par Hubinon - scénario et dessins) est présenté avec le nom Fifi en italique, comme si c'était le titre du gag ; en réalité, c'est le nom de la série (il n'y a pas eu qu'un gag ; c'est une série de gags).
- une planche d'une histoire type "Oncle Paul" figure page 30 et, dans la légende, il n'est pas indiqué le nom de la série (c'est L'histoire vivante, comme il y a eu Les histoires vraies de l'oncle Paul dans Spirou). La première indication de la légende est le titre de l'histoire (en italique comme il se doit) : Hélène Boucher, du nom d'une héroïne - réelle -, pilote d'avions. Dans la même légende, le journal publicateur (revue Bonnes Soirées) est en italique ; alors que - voir plus haut - l'éditeur est transcrit en lettres droites. Mais comme il ne s'agit pas d'un album, mais d'un journal...
- cela dit je comprends que le nom d'un journal soit mis en italique, ou du moins dans une typo différente du reste du texte, c'est classique ; mais ça porte donc à confusion quand le titre d'une histoire est également mis en italique, comme La Dernière Heure dont j'ai imaginé que ça pouvait être le titre de l'histoire.
- et justement, quand il n'y a pas eu d'album, "comment qu'on fait"...?
- le numéro de la planche est parfois celui de la planche remontée, qui porte donc un autre numéro que la planche originale (vraiment originale, telle qu'elle a paru la toute première fois, et telle que Hubinon l'avait préparée et dessinée dès le départ)
- quant à l'année, on en a déjà abondamment parlé, il aurait fallu indiquer l'année de la première publication, qui s'est faite la plupart du temps en prépublication dans un journal (il est d'ailleurs possible d'indiquer le mois et même le jour de la première publication, puisque si les planches ont paru dans un journal, c'est la plupart du temps répertorié).
Bref, il aurait fallu une cohérence générale pour que le lecteur sache tout de suite de quoi il retourne, d'autant que ce livre est réalisé par deux éditeurs belges (Dupuis et Champaka) qui n'ont pas pensé que des lecteurs français ne connaissent pas forcément les titres de la presse belge.
D'autant que, dans le cas de Pistolin, le véritable publicateur originel des aventures de ce personnage est le journal qui porte son nom : Pistolin (à mettre en italique, comme je le fais ici moi-même, et comme je le fais toujours dans mes posts, sauf étourderie).
A noter que Pistolin, le journal (je l'écris donc en italique), n'est apparemment pas cité dans le livre, ni dans les légendes des planches, ni dans l'index à la fin, ni dans le texte du dossier d'introduction qui parle de ce personnage (il est juste dit, page 39 : "pour le magazine publicitaire d'une marque de chocolat, Pupier" (c'est vrai que le sponsor principal était Pupier) et un peu plus loin : "Certaines de ces histoires seront publiées dans le journal Pilote". Ah bon... Certes, c'est vrai aussi qu'on a vu le personnage de Pistolin dans Pilote, mais on l'a vu d'abord dans le journal Pistolin ! (puis dans le journal La Dernière Heure). Cette lacune dans le livre est curieuse, pour ne pas dire grave, car tout le monde reconnaît que Pistolin a été le précurseur, le banc d'essai, pour Goscinny et Charlier, de ce qui deviendra le magazine Pilote, lancé quatre ans après Pistolin...
Je termine en informant tout le monde que la deuxième aventure de Pistolin qui a été publiée d'abord dans Pistolin, puis dans La Dernière Heure a pour titre : Aventure au château ; c'est ce titre qui aurait dû figurer dans la légende de la planche de Pistolin présentée page 38 du livre, si le modèle du légendage avait été suivi scrupuleusement. Mais dans le livre, ce titre n'est pas indiqué, ni dans le texte biographique du début, ni dans les légendes (il y a d'autres planches de Pistolin montrées, mais toujours sans le titre de l'histoire) ni dans l'index à la fin.
Cette histoire n'a pas paru dans Pilote ; voir le paragraphe ci-dessus où je reprends une phrase de l'auteur du texte d'introduction qui dit que "certaines histoires" ont paru dans Pilote ; non, une seule : la première. Et une imprécision de plus...
J'en reparle à cause de cette confusion qui m'a fait m'interroger plus haut sur la signification des mots "La Dernière Heure" qui figurent dans certaines légendes. Je me suis demandé si c'était le titre d'une histoire (de Pistolin en l'occurrence) ou le titre d'un journal (c'est donc en fait le titre d'un journal belge). Pourquoi me suis-je trompé ? A cause d'un manque de cohérence dans le livre, au niveau, en particulier, de la typographie. En effet, chaque légende de chaque planche originale est composée sur le modèle suivant, dans l'ordre :
- nom de la série (Buck Danny, Barbe-Rouge, Pistolin, etc.) qui est en général le nom du héros
- tome de l'album où se trouve la planche montrée (quand il s'agit d'une série en plusieurs albums)
- titre de l'histoire
- numéro de la planche
- éditeur de l'album
- année
Ces indications sont en lettres droites, mais - c'est important de le signaler - le titre de l'histoire est, lui, en italique.
Sauf que, parfois, c'est autre chose, et ça embrouille plus ou moins le lecteur (à moins que le lecteur se contente de regarder les belles images et ne lise aucune légende... mais quel lecteur osera prétendre qu'il n'a pas, au moins machinalement, par réflexe, lu les légendes...?) :
- page 28, une planche de Fifi (personnage humoristique créé par Hubinon - scénario et dessins) est présenté avec le nom Fifi en italique, comme si c'était le titre du gag ; en réalité, c'est le nom de la série (il n'y a pas eu qu'un gag ; c'est une série de gags).
- une planche d'une histoire type "Oncle Paul" figure page 30 et, dans la légende, il n'est pas indiqué le nom de la série (c'est L'histoire vivante, comme il y a eu Les histoires vraies de l'oncle Paul dans Spirou). La première indication de la légende est le titre de l'histoire (en italique comme il se doit) : Hélène Boucher, du nom d'une héroïne - réelle -, pilote d'avions. Dans la même légende, le journal publicateur (revue Bonnes Soirées) est en italique ; alors que - voir plus haut - l'éditeur est transcrit en lettres droites. Mais comme il ne s'agit pas d'un album, mais d'un journal...
- cela dit je comprends que le nom d'un journal soit mis en italique, ou du moins dans une typo différente du reste du texte, c'est classique ; mais ça porte donc à confusion quand le titre d'une histoire est également mis en italique, comme La Dernière Heure dont j'ai imaginé que ça pouvait être le titre de l'histoire.
- et justement, quand il n'y a pas eu d'album, "comment qu'on fait"...?
- le numéro de la planche est parfois celui de la planche remontée, qui porte donc un autre numéro que la planche originale (vraiment originale, telle qu'elle a paru la toute première fois, et telle que Hubinon l'avait préparée et dessinée dès le départ)
- quant à l'année, on en a déjà abondamment parlé, il aurait fallu indiquer l'année de la première publication, qui s'est faite la plupart du temps en prépublication dans un journal (il est d'ailleurs possible d'indiquer le mois et même le jour de la première publication, puisque si les planches ont paru dans un journal, c'est la plupart du temps répertorié).
Bref, il aurait fallu une cohérence générale pour que le lecteur sache tout de suite de quoi il retourne, d'autant que ce livre est réalisé par deux éditeurs belges (Dupuis et Champaka) qui n'ont pas pensé que des lecteurs français ne connaissent pas forcément les titres de la presse belge.
D'autant que, dans le cas de Pistolin, le véritable publicateur originel des aventures de ce personnage est le journal qui porte son nom : Pistolin (à mettre en italique, comme je le fais ici moi-même, et comme je le fais toujours dans mes posts, sauf étourderie).
A noter que Pistolin, le journal (je l'écris donc en italique), n'est apparemment pas cité dans le livre, ni dans les légendes des planches, ni dans l'index à la fin, ni dans le texte du dossier d'introduction qui parle de ce personnage (il est juste dit, page 39 : "pour le magazine publicitaire d'une marque de chocolat, Pupier" (c'est vrai que le sponsor principal était Pupier) et un peu plus loin : "Certaines de ces histoires seront publiées dans le journal Pilote". Ah bon... Certes, c'est vrai aussi qu'on a vu le personnage de Pistolin dans Pilote, mais on l'a vu d'abord dans le journal Pistolin ! (puis dans le journal La Dernière Heure). Cette lacune dans le livre est curieuse, pour ne pas dire grave, car tout le monde reconnaît que Pistolin a été le précurseur, le banc d'essai, pour Goscinny et Charlier, de ce qui deviendra le magazine Pilote, lancé quatre ans après Pistolin...
Je termine en informant tout le monde que la deuxième aventure de Pistolin qui a été publiée d'abord dans Pistolin, puis dans La Dernière Heure a pour titre : Aventure au château ; c'est ce titre qui aurait dû figurer dans la légende de la planche de Pistolin présentée page 38 du livre, si le modèle du légendage avait été suivi scrupuleusement. Mais dans le livre, ce titre n'est pas indiqué, ni dans le texte biographique du début, ni dans les légendes (il y a d'autres planches de Pistolin montrées, mais toujours sans le titre de l'histoire) ni dans l'index à la fin.
Cette histoire n'a pas paru dans Pilote ; voir le paragraphe ci-dessus où je reprends une phrase de l'auteur du texte d'introduction qui dit que "certaines histoires" ont paru dans Pilote ; non, une seule : la première. Et une imprécision de plus...