Hors littérature et BD, que lisez-vous ou qu'avez-vous lu ?… Vos achats !

[RV]

la couverture donc...

[Numéro 6]

C'est un bon livre ?

[RV]

Moins fort que celui consacré à Amazon
mais, tout de même...

[RV]

Sans transition aucune, un autre ouvrage passionnant
jubilatoire surtout pour des gens comme moi
écrit par Madame

avec en 4^ede couverture :

« comme le chat aime les souris, moi, j'aime les fautes.
Les attraper, c'est mon plaisir - et mon gagne-pain : je suis correctrice au journal Le Monde.

Les fautes, elles sont partout car tout le monde en fait. Beaucoup sont drôles ou instructives, certaines sont belles comme des bijoux précieux.

Avec ce livre, j'ai voulu vous ouvrir la porte du bureau des correcteurs, lieu mystérieux où l'on tutoie les dictionnaires et où l'on s'interroge
sur la couleur des vaches, la différence entre une mitraillette et mitrailleuse, les noms des fromages et les accords du participe passé.

Mais je partage aussi mes trucs et astuces pour déceler les fautes en un clin d'œil et vous verrez qu'à l'heure des logiciels de correction rien ne remplace un bon vieux stylo rouge...»

Muriel Gilbert nous transmet avec humour et érudition son amour de la langue et nous entraîne dans les coulisses d'un grand journal.

41VjAsvGTnL._SX195_.jpg (12.59 Kio) Vu 3739 fois

[Numéro 6]

Maintenant à mon tour !

Synopsis : 1949 : Josef Mengele arrive en Argentine.
Caché derrière divers pseudonymes, l'ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s'inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L'Argentine de Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s'enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l'angoisse, ne connaîtra plus de répit... jusqu'à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ?
La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d'opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l'argent et l'ambition. Voici l'odyssée grotesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. 
Le roman-vrai de sa cavale après-guerre. 

[RV]

C'est pas débile j'espère ?

[Tovenaar]

Maintenant à mon tour !

C'est un roman ou une biographie ?

C'est une biographie dont l'auteur a comblé les trous par de l'invention. C'est très à la mode depuis des années.
Ça marche. Ça rapporte même des prix et on en parle à la radio (publicité gratuite car c'est de la "Culture") ce qui booste les ventes.

Bref, ça ne m'intéresse pas.
Soit c'est un roman "inspiré par…" soit c'est une biographie sérieuse, pas un mélange malhonnête des deux.

Désolé.

[nano]

C'est pas débile j'espère ?

Non c'est pas trop débile même si le "roman-vrai" c'est carrément con.
J'aurais plutôt préféré que l'on couvre la période 45-49 qui est celle qui présente un réel intérêt. Mais bon, on progresse...

[RV]

À la Kite’s Nest Farm, les vaches vivent en liberté.
Chippy refuse de dormir avec les pieds boueux et fait toujours sa toilette avant de se coucher. Fat Hat préfère la présence des hommes à celle des femmes. Le vice caché de Jake est de renifler les émanations du tuyau d’échappement du Land Rover. Colérique et farouchement indépendante, Gemima salue tous les humains qu’elle rencontre d’un hochement de tête.
Dans son délicieux et très inattendu ouvrage, Rosamund Young nous donne des chroniques affectueuses, drôles et touchantes du monde des vaches avec lesquelles elle vit depuis plus de cinquante ans. Loin de l’agriculture intensive, respectueuse de l’environnement, elle nous offre ici le plus convaincant et
le plus amusant des plaidoyers contre la souffrance animale.

Voici donc la lecture que je démarre...
Paru chez Stock, préfacé par François Morel.

Avec en couverture :

et l'auteure :

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[RV]

Après le bruit et la fureur de ma précédente proposition, voici, à présent de quoi, se relaxer, avec ce petit livre paru chez Picquier poche

« Le livre du thé » d'Akakura Kakuzô

en 4^e de couverture :

« Depuis un siècle, Le livre du thé, qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques, s'adresse à toutes les générations. Et ce grand classique
qui a permis naguère de jeter un pont entre l'Orient et l'Occident, n'a rien perdu de sa force et peut encore éclairer notre modernité.

Le tait de génie d'Okakura fut de choisir le thé comme symbole de la vie et de la culture en Asie : le thé comme art de vivre, art de penser, art d'être au monde.
Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Au fond, l'idéal du thé est l'aboutissement même de cette conception zen : la grandeur réside dans les plus menus faits de la vie. Qui cherche la perfection doit découvrir dans sa propre vie le reflet de sa lumière intérieure.
Aussi la voie du thé est-elle bien plus qu'une cérémonie : une façon de vivre en creusant aux racines de l'être pour revenir à l'essentiel et découvrir la beauté au cœur de la vie. »

L'auteur et la couverture de ce livre :

[RV]

Je poursuis à présent, avec quelque chose qui n'est pas si éloigné que cela du précédent opus...

Une histoire de dialogues entre deux hommes de dialogue...

paru aux Éditions de l'Observatoire :
le résumé de la 4^e de couverture :

« Pendant un an, le pape François a accordé douze entretiens à l'intellectuel français Dominique Wolton.
Fruit de ces rencontres humaines et chaleureuses, ce dialogue exceptionnel et inédit aborde en toute liberté les grands sujets de notre temps et de l'existence humaine : la paix et la guerre, la politique et les religions, la mondialisation et la diversité culturelle, les fondamentalismes et la laïcité, l'Europe et les migrants, l'écologie, les inégalités dans le monde, l'œcuménisme et le dialogue interreligieux, l'individu, la famille, l'altérité, le temps, la confiance et la joie.

Sans conformisme ni langue de bois, ce livre illustre la vision du pape pour l'Église et la société : abattre les murs et construire des ponts. »

[RV]

Autre chose...

Je débute ce jour la lecture du dernier livre paru de Naomi KLEIN : « Dire non ne suffit plus », contre la stratégie du choc de Trump

Loin d'être une « aberration de l'histoire », l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche n'est que la suite logique d'un long processus au
cours duquel se sont imposées, aux États-Unis comme sur la scène mondiale, les valeurs d'un capitalisme débridé aujourd'hui incarnées par un président incarnant sans vergogne un programme délétère. En confiant le gouvernement des États-Unis aux entreprises, en niant le changement climatique pour favoriser l'exploitation frénétique des énergies fossiles, en affichant un bellicisme virulent et une propension à user de tous les aspects de la stratégie du choc, Donald Trump fait courir à la planète des risques majeurs que Naomi Klein, forte de plus de vingt ans d'investigation sur le terrain, dénonce ici tout en engageant les citoyens du monde à tracer une feuille de route pour faire reculer les populismes et nationalismes de tous bords, et gratifier le monde d'un avenir durable.

Le livre est paru chez ACTES SUD en novembre 2017

Oeuvres de Naomi KLEIN :

- NO LOGO, la tyrannie des marques (2001) ;
- Journal d'une combattante, nouvelles du front de la mondialisation (2003) ;
- La stratégie du choc, la montée d'un capitalisme du désastre (2008) ;
- Tout peut changer, capitalisme et changement climatique (2015).

Un livre à lire absolument...
Ce que nous conte Naomi Klein, sur l'état des USA , est vraiment terrifiant
s'il s'agissait d'un petit pays, on n'y prendrait garde...

Mais il s'agit, ici du plus grand pays de la planète (on peut discuter des deux termes : grand pays

à la lecture de ce que Naomi expose dans son ouvrage (dans celui-ci comme des précédents)
on peut craindre vraiment pour l'avenir de ce pays, et...du reste du monde.

[Tovenaar]

[Elle] engage […] les citoyens du monde à tracer une feuille de route pour faire reculer les populismes et nationalismes de tous bords, et gratifier le monde d'un avenir durable.

Une déclaration très à la mode, on entend ça tous les jours depuis des années.
Mais rien ne change, bien au contraire.

On dénonce et on s'indigne, mais on ne propose rien de concret.
Et on mélange tout : le populisme, le capitalisme et les énergies fossiles.

[RV]

Soyons d'un défaitisme relatif...

Dans le même temps (copyright Macron), il faut aller plus loin que ce qui figure en 4^e de couverture...
En tous cas, Naomi Klein connait très bien son sujet, normal elle œuvre depuis une vingtaine d'années sur ces thèmes...

Avec Trump au pouvoir, ce n'est pas seulement un homme, une équipe, c'est aussi une marque...

[nano]

En tous cas, Naomi Klein connait très bien son sujet, normal elle œuvre depuis une vingtaine d'années sur ces thèmes...

Avec Trump au pouvoir, ce n'est pas seulement un homme, une équipe, c'est aussi une marque...

Bon j'avoue, elle est pas mal. c'est pour ça que j'ai craqué.

Na(n)o (a) mi Klein et depuis elle fait une fixation sur les trump.

[RV]

Entre deux, je termine un petit livre salutaire : « Antisémite » de Pascal Boniface

« Rien ne justifie ce torrent de boue déversé sur lui » Préface de Michel Wieviorka

En 4e de couverture :

L’antisémite. C’est ainsi que Pascal boniface est perçu par de nombreuses personnes, juives ou non.
Cette qualification déshonorante est en totale contradiction avec ses combats personnels, menés contre le racisme et l’antisémitisme.

Sa famille et lui-même ont été menacés. Le centre de recherche qu’il dirige (L’IRIS), dont les travaux font autorité sur le plan national et international, a frôlé à plusieurs reprises la disparition, parce qu’il a osé critiquer un gouvernement étranger. Régulièrment traîné dans la boue depuis quinze ans, il n’a jamais écrit ou prononcé une phrase pouvant justifier un tel traitement.

Qu’une telle affaire se déroule en France paraît incroyable ; elle est pourtant réelle. Dans un récit autobiographique précis, touchant et enlevé, Pascal Boniface en tire des conclusions sur les effets délétères de l’importation du conflit israélo-palestinien en France.

[RV]

Après ce remarquable livre de Naomi Klein, il me fallait me détendre quelque peu...

Aussi, n'écoutant que mon bon cœur, sans passer par l'entreprise totalitaire bien connue : Amazon, je me suis procuré auprès d'une petite librairie indépendante, située à quelques encablures de mon lieu de villégiature, ce bel ouvrage, qui a contrario de ce que j'écris plus haut ne me permet pas du tout de me détendre, mais bien plutôt de faire connaissance avec des citoyens israéliens qui ont le courage de dire non à un système dans lequel ils ne se reconnaissent pas...

De Martin Barzilai
Éditeur : Libertalia

En 4^e de couverture :

En 4e de couverture :
« C’est dans le contexte effervescent de lutte contre le mur qu’est apparue l’idée de ce travail : représenter l’occupation. Mon choix s’est arrêté sur les refuzniks.
Photographier ces jeunes qui choisissent de risquer la prison et l’ostracisme plutôt que de faire leur service, ou ces réservistes qui refusent de combattre, permet de parler de la viooence de l’occupation sans la montrer directement. Je suis donc parti à la rencontre des refuzniks en juillet 2008. Au fil de nos rendez-vous, au cours des huit années qui ont suivi, j’ai vite perçu une complexité et une tension plus impoertantes que dans monn idée initiale. »

Préface d’Eyal Sivan (Cinéaste et essayiste israélien)

CVT_Refuzniks-Dire-non-a-larmee-en-Isral_8448.jpg (16.66 Kio) Vu 6417 fois

Après la lecture d'une cinquantaine de pages de cet ouvrage, je peux d'ores et déjà écrire, que ces gens sont l'honneur de ce pays (Israël).. ces témoignages sont poignants, durs parfois...

[RV]

Histoire de me remonter le moral

j'ai démarré ce we, la lecture du tome 3, paru après : « La Dissociété (2006) », « L'Autre Société (2009) »

celui-ci : « La Grande Régression » (2011) - Éditions du Seuil - Point (Essais)

« Les crises du capitalisme ne sont que l'écume d'une vague de fond : la civilisation a enclenché la marche arrière. Deux siècles durant, les sociétés industrielles étaient finalement parvenues à contenir les pulsions prédatrices d'accumulation, à combiner liberté individuelle et progrès social. Au lieu de poursuivre ce chemin de progrès, l'Occident des années 1980 a bifurqué en sens inverse, en livrant la planète à la compétition généralisée, au culte de l'individu et au pouvoir de l'argent. J. Généreux explique pourquoi cette bifurcation fut alors possible. Il en montre ensuite les effets, bien au-delà d'un désastre économique et écologique tellement visible qu'il masque l'essentiel : une destruction lente de la société, l'effondrement psychique des individus, le délitement de la démocratie, le désordre moral et social qui nourrit obscurantisme, replis communautaires et politiques sécuritaires liberticides. Il resitue aussi cette régression générale dans la dynamique d'évolution des sociétés depuis l'émergence des premières cités antiques. »

La couverture du livre paru en poche :

En page 9, le titre du chapitre est : « J'ai vu mourir la promesse d'un monde meilleur »
Extrait :

« Durant les vingt premières années de ma vie, j'ai grandi dans un monde où le destin des enfants semblaient naturellement devoir être plus heureux que celui de leurs parents ; au cours des trente suivants, j'ai vu mourir la promesse d'un monde meilleur. En une génération, la quasi-certitude d'un progrès s'est peu à peu
effacée devant l'évidence d'une régression sociale, écologique, morale et politique, la « Grande Régression » qu'il est temps de nommer et de se représenter pour pouvoir la combattre »

[drou]

En 2018, ce livre et ce qui y est décrit résonne toujours plus dramatiquement...

Une bonne annalise de notre situation, avant ont esperer un meilleurs avenir pour nos enfants et maintenant
ce n'est plus ca du tout.

[RV]

Une bonne annalise de notre situation, avant ont esperer un meilleurs avenir pour nos enfants et maintenant
ce n'est plus ca du tout.

Ce qui est bien avec Jacques Généreux, c'est sa faculté de grande pédagogie
et ça, c'est irremplaçable...Comme l'a dit quelqu'un, il a la faculté de rendre simple (et non simpliste) ce qui de prime abord parait compliqué