Blek a écrit : dim. 29 juin 2025, 02:12
Je ne voulais pas mettre le doigt la dedans car je me connais; je vais vouloir tout regarder
Bienvenue au club, Blek !
Grand amateur du
Doctor Who moderne, ça fait un bail que j’avais en projet de me faire l’intégrale de la série classique. Mais elle est plutôt intimidante avec ses 26 saisons !
L’intérêt et l’entrain de Gradatio m’ont bien remotivé, je dois l’avouer, pour m’y lancer pour de bon ! Énergie de groupe !
Donc, après avoir collecté les meilleures sources possibles en VOST, c’est parti pour le grand voyage !
La parallèle avec
Chapeau Melon et Bottes de Cuir, de la même époque, est pertinent puisque c’était tourné selon le même procédé, “en direct”.
Concept que j’avais du mal à comprendre au début pour
Chapeau Melon. Est-ce que ça voulait dire que c’était joué en direct, comme une pièce de théâtre retransmise "live" ? Réponse : non, bien sûr.
C’était tourné plus exactement dans les conditions d’un direct, comme toute émission télé de plateau. Avec une ou plusieurs caméras de télévision reliées à une régie qui assurait si nécessaire l'enchaînement des plans en basculant d’une caméra à l’autre en temps réel. Exception pour les scènes extérieures qui étaient filmées sur pellicule, passée ensuite au télécinéma. Cette méthode épargnait pour une bonne partie l’étape du montage, réduite au minimum pour assembler les différentes séquences de l’épisode. Gain de temps, donc d’argent. Inutile de dire que, sans les coups de ciseaux d'élagage a posteriori sur la table de montage, le rythme s’en trouve relâché et inégal.
Bref, l’entame de la série nous transporte dans un autre monde où le Docteur n’était encore que le brouillon de lui-même, et qui baigne dans une atmosphère délicieusement surannée dont je m’imprègne avec délice tout comme vous. Et je suis aussi motivé par tout ce qui est à venir. La série va gagner en qualité et en richesses qui vont s’accumuler pour construire petit à petit cet univers, le WHOniverse !!
La traversée de cette période pionnière sera aussi fortement impactée par une zone sinistrée, comme j’en parlais plus haut, surtout sur les saisons 3 à 5, où ça va être plus chaotique au visionnage…
Mais ça fait partie de l’expérience, une curiosité propre à cette série, culte un peu partout dans le monde… beaucoup moins en France hélas.
Je viens de conclure la dernière histoire de la saison 1, qui se déroule en France pendant la période de la Terreur (1794). Et pour la première fois, des scènes tournées hors des studios, en extérieur ! Les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas.
Allez, sur ce… je remonte à bord !
