Je viens de lire Voyage sur Mars sorti finalement en deux volumes ( comme le sera aussi celui de Vénus)
La couverture du Tome 1 est celle présentée dans le premier message, voici le second
Historiquement, cette histoire est intéressante à plus d'un titre car on y retrouve quelques éléments du cycle de Mars (John Carter) d'Edgar Rice Burroughs. Il n'y a pas de preuves que l'auteur ait lu cette histoire malgré les similitudes rencontrées même si elles ne sont pas aussi légion que je le pensais aux premiers abords.
Un Terrien se retrouve sur Mars technologiquement très avancée mais qui conserve un certain archaïsme notamment en réglant ses conflits à l'épée. Les membres de la société très humaine sont différentes couleurs (rouge, jaune et bleu). Il tombe amoureux d'une princesse et se retrouve au milieu d'un conflit opposant la patrie qui l'a adoptée à une autre commandée par un prince belliqueux qui désire la princesse en question.
Contrairement à Burroughs (le parallèle est nécessaire pour situer cette histoire) qui ne s'embarrasse pas de détails scientifiques et privilegie l'action, c'est un peu le contraire que nous avons ici. Dans les sous titres mentionné dans la présentation au-dessus, on a le parfait cheminement du roman.
Le premier tome est pauvre en action mais riche en description. Le second est l'inverse.
Les détails scientifiques sont évidemment ceux de l'époque mais comme je n'y connais pas grand chose, ça passe bien. J'ai pensé à Jules Verne par moment dans la façon de décrire un phénomène naturel. Il y a toujours tout de même un rapport à la religion qui n'est pas loin.
La société martienne est une utopie de notre monde avec beaucoup de similitudes. Mis à part quelques animaux exotiques, la faune et la flore sont très semblables aux notre.
Il y est évoqué une planète défunte appelée Pluton. C'est assez amusant que le nom soit utilisé 10 ans avant la découverte de la planète qui portera ce nom .
Le récit est agréable sans être transcendant. Il se termine de façon abrupte appelant la suite sur Vénus à première vue bien que ce ne n'est pas la direction indiqué dans le récit à la fin.
La seule chose qui m'ai un peu agacé est la constante qu'à le héros, américain je le rappelle, de dresser un portrait de son pays bien chauvin (la plus grande nation de la Terre, patrie de la liberté et de la tolérance).
J'achèterai tout de même la suite pour connaître le destin du héros.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
