Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Tovenaar »

Giovannangeli a écrit : sam. 01 oct. 2022, 17:52 Je rappelle ici que tout ce que je vais vous raconter n'est que pure fiction, et que j'essaie d'imaginer ce que Roberto Renzi aurait pu écrire sur les origines de la présence de toutes ces civilisations sur l'île de Marataï.
Oui, parce que des trirèmes en 1600 avant J.-C.
C'est comme R2-D2 avec des jambes dans au moins un autre épisode d'Akim.
Ou de l'eau de pluie saumâtre (salée).

:deso:
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Giovannangeli
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

Merci pour tes observations, j'ai corrigé !

J'ai trouvé trace de trirèmes ou trières ou galères en 460 av. J.-C. dans le combat qui opposait les Athéniens aux Spartiates pour la conquête de Syracuse et l'invasion de la Sicile.
(source de "Histoire de l'humanité" 1979 encyclopédie pour tous S.A. Buenos-Aires)
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

L'île d'Akim, terre d'accueil des civilisations anciennes

La fuite de Néfernéferouaton Tasherit, 4e fille de Néfertiti et d'Akhenaton :

Encore une fois, je vous rappelle que ce récit est une fiction, mais il se base sur des suppositions d'éminents égyptologues enjolivées par mon imagination, qui je l'espère restera crédible.

Néfernéferouaton née à Thèbes en 1350/49 avant notre ère et disparue en 1336/35 sans que l'on sache comment et pourquoi ! J'ai imaginé une version , tout à fait possible : L'hypothèse qu'elle soit enterrée ailleurs qu'en Egypte, serait tout à fait possible et voici comment.

Néfernéferouaton n'a que treize ans lorsque ces événements se produisent, et bien qu'elle soit très jeune c'est déjà une jolie fille dans un corps de femme. Néfernéferouaton est amoureuse d'un jeune prêtre du temple d’Aton le dieu solaire imposé par Akhenaton, mais aussi enceinte. Elle est pourtant destinée à épouser son père le roi hérétique Akhenaton et risque d'être répudiée et condamnée à mort. Aussi choisit-elle de fuir avec son amant et quelques servantes dévouées. Leur exode les conduira à travers la péninsule du Sinaï, puis la Jordanie, la Syrie, l’Iraq, l'Iran jusqu'à Krokola (future Karachi) petite ville portuaire de la mer d'Oman. Pour échapper aux soldats égyptiens lancés à leur poursuite, les fugitifs se mêlent aux innombrables caravanes venues d'Afghanistan(Khorassan) qui arpentent la route du commerce menant en Extrême-Orient.

Le voyage dure sept mois et Néfernéferouaton est sur le point de donner naissance à une fille qu’elle baptise du nom de sa mère "Néfertiti" prolongeant ainsi le souvenir de la grande reine qu'elle fut. Mais cette naissance oblige les jeunes parents à s'installer le temps que leur fille soit assez grande pour supporter un voyage aussi long. Hélas, une vingtaine d'années plus tard, Néfernéferouaton et son mari sont emportés par la peste et, sur son lit de mort, la princesse Néfernéferouaton fait jurer à sa fille que son nom "Néfertiti" soit attribué à toutes ses descendantes tant que l'une d'elles n'aura pas fondé une cité dans un environnement ressemblant à la grande Égypte. Cela se produira sous la vingt-sixième génération de Néfertiti, lorsque celle-ci arrive sur les côtes de Marataï et, après un dernier périple, traverse le désert noir pour bâtir, avec son peuple, le royaume d'Agar où se dresse fièrement la cité de la reine Isis, dernière grande représentante des reines d'Égypte.

Voilà, j'espère que ce récit vous a plu et qu'il vous paraît crédible. J'attends vos commentaires...

Voir Akim No 83 et 84 (1re série) ou l'album paru aux éditions Temps Forts en 2002 dans "Le désert noir" et "La reine Isis".
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Gradatio »

Bravo pour ce résumé Max

Qu'il soit crédible ou non, le principal est qu'il fonctionne

De mon point de vue c'est réussi :pouce:
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Blek
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Blek »

Ton imagination est débordante Max :pouce:
Je prends beaucoup de plaisir à lire tout ça :wink:
Qui aurait cru qu'Akim nous permette encore d'échanger autant en 2022 ?
Franchement avec tout ce que vous faites ici Gradatio et toi on va bientôt être plus fort que les collectionneurs Italiens !
Et je pense qu'à terme quand j'aurai un peu plus de temps à disposition il faudra vraiment réfléchir à immortaliser tout ça dans un ouvrage le plus dur étant de réordonner l'ensemble car vous en avez écrit des choses sur le sujet :pouce: :pouce:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par drou »

Ces incroyable de voir ces résumer se comporter comme de vrais histoires.
Un vrai plaisir à les découvrir un peu plus tous les jours.
Superbe Max de voir cette passion d'Akim continuer sur le forum. :jap: :jap:
Quand je pense que l'on dit de moi que je suis un peu débille de m'intéresser encore à toutes ces revues.
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

:box: L'île d'Akim, terre d'accueil des civilisations anciennes

Je vous rappelle encore une fois que ce récit n'est que pure fiction.

La légende de Néfertiti, 2e partie (Les luttes fraticides)

Nous sommes au début de notre ère et deux cents ans se sont écoulés depuis la fondation du royaume d'Agar qui prospère sous le règne de Néfertiti, 31e du nom. La reine Néfertiti vit au palais entourée de son frère Kéfrem et de sa sœur Kheptounami . Pour tromper l'ennui, ces deux derniers organisent des réceptions où sont conviés les dignitaires et courtisanes de la nouvelle Égypte, située au cœur du désert noir.
Mais dans le secret se trame une conspiration qui vise à destituer la reine, et les intrigants ne sont pas moins que la sœur Kheptounami et le frère Khéfrem, prêtre soldat du temple d'Aton et particulièrement ambitieux. les deux siècles de prospérité ont permis le commerce avec la mère patrie qui, en échange d'émeraudes, de myrrhe et d'encens, leurs fournit des esclaves nubiens et hittites ainsi que des mercenaires assyriens et libyens. Les longs voyages des felouques ont permis aussi la migration de hauts-dignitaires égyptiens, ainsi que des scribes, des architectes, des prêtres et des courtisans pour distraire les membres de la cour royale.

Khéfrem avec son armée de mercenaires envahit le palais de la reine Néfertiti qu'il fait emprisonner, se proclame pharaon soldat, et décide d'épouser sa sœur Kheptounami afin de perpétrer la lignée, les mariages consanguins étant fréquent dans la civilisation égyptienne. Mais celle-ci se refuse à son frère et dans le secret prépare un départ, craignant pour sa vie. Quelques jours plus tard en pleine nuit et sous les premières moussons, elle parvient à s'échapper avec sa garde personnelle, ses servantes et ses domestiques anciens esclaves affranchis. Non sans une fuite périlleuse qui dure plus d'un mois, elle arrive avec ses gens dans une vallée fertile au pied d'un volcan 🌋 éteint, proclame cette terre royaume de Nefer et se fait couronner reine en prenant le nom de Kheptounami Ire. C'est sa lignée qui règne encore aujourd'hui prolongeant la gloire de l'ancienne Égypte, car Kheptounami eut des remords d'avoir conspiré contre sa sœur Néfertiti et, après avoir levé une petite troupe de soldats fidèles,retourne au royaume d'Agar et réussi à tromper la vigilance des gardes du palais et, après une bataille acharnée, capture Khéfrem le pharaon soldat qui, en échange de sa liberté, signe un pacte de non agressions envers les royaumes de ses deux sœurs et s'en va au-delà du fleuve Ottalin. Il y fondera le royaume d'Aton, actuellement sous la tyrannie du pharaon Kamon IV (voir Akim No 545 et 546).

Sensible à son repentir, la reine Néfertiti octroie le nom de Neferet à sa sœur Kheptounami afin de l'élever au rang de reine du royaume de Nefer(Le beau royaume) . Quelques temps ont passé, les trois royaumes vivent en paix loin les uns des autres et les trois cités rayonnent de toute leur splendeur. Mais la reine Néfertiti se meurt et fait appeler à son chevet la reine Neferet et sa fille Isis à qui elle lègue le royaume d'Agar et lui fait promettre de gouverner avec sagesse et bienveillance à la destinée du royaume d'Agar. Et, dans un dernier râle, s'éteint la 31e et dernière reine au célèbre nom de "Néfertiti".
De nos jours c'est la descendante directe de la reine Isis, fondatrice du royaume d'Agar qui règne sur la cité et qui à eût l'honneur de rencontrer Akim, dans une aventure inoubliable, où l'on assiste à la victoire du cavalier sans nom dans une course de chars, et l'échec d'une révolution visant à destituer la reine Isis.

Voilà la légende pharaonique de la fondation des trois royaumes égyptiens sur l'île d'Akim qui est digne d'un conte des Mille et Une Nuits.
Dans Akim n°296/297 première série se déroule l'histoire qui fait le lien avec la reine Neferet ( Kheptounami ) , il s'agit de la reine Nefer qui règne sur le peuple des Hyksos, descendants des Egyptiens. Roberto Renzi nomme par erreur ( manque de documentation ) la reine " Nefer" au lieu de " Neferet".

À très bientôt, bisous à tous les amis d'Akim...

Max :vieux:
Modifié en dernier par Giovannangeli le jeu. 21 sept. 2023, 11:54, modifié 9 fois.
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Tovenaar »

Néfer est un prénom masculin signifiant "le beau" (Nfr).
L'équivalent féminin, "la belle", est Néferet (Nfr.t).
C'est chiant, mais je suis un fana d'histoire de l'Humanité :deso:

Dans une autre œuvre romanesque, "Nefer" de Charles Duits, Nefer est un jeune prêtre.

Néferet serait préférable à Néfer.

Dans la BD "Nefer" d'Arnaud Boutle, c'est pourtant bien une héroïne, mais l'histoire n'a rien à voir avec d'éventuels Égyptiens.

Une "amulette de Nefer" (origine : Égypte vers 1390–1352 av. J.-C.), symbole de bonne chance :

Un peu plus d'1 cm de long
Un peu plus d'1 cm de long

:D

:wink:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

Merci pour ton aide précieuse Tov, il me semblait que dans mes souvenirs Nefer était un prénom féminin et je t'avoue que je n'ai pas fait beaucoup de recherches pour étayer mes dires.j'ai presque tout écrit d'après mes souvenirs sur l'Égypte ancienne.

Quoiqu'il en soit j'ai corrigé le prénom de Kheptounami.
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Tovenaar »

De rien :wink:

Tant que j'y pense, Karachi n'existait pas vers 1300 av. J.-C., sauf peut-être sous forme d'un petit village dont le nom a été oublié.
1000 ans plus tard, mention sera faite d'une ville appelée Krokola de laquelle serait parti l'un des amiraux d'Alexandre le Grand à la fin de ses conquêtes.

Krokola (future Karachi), ça sonne quand même bien, même si cette ville est plus légendaire que réelle.

:wink:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

Encore une fois merci, j'ai corrigé Karachi en Krokola et j'espère qu'il n'y a pas de croco là ! :rire-criswell:
Giovannangeli
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

L'île d'Akim, terre d'accueil des civilisations anciennes

En me basant sur des faits historiques, j'ai imaginé comment les caravanes mongoles sont parvenues jusqu'en Indonésie alors que les hordes de Gengis Khan se sont arrêtées aux côtes du Golfe Persique.

Baqyatskhan Nar (Petit Soleil) le caravanier explorateur :

Karakorum, ville qui se dressait autrefois au milieu des plateaux désolés de la Mongolie, est une étape importante dans la quête de Gengis Khan de conquérir le monde. Il fait d'elle sa capitale et, devant ses lieutenants lors de la grande assemblée où assistent 26 clans mongols et les 19 peuples turcs, se proclame chef suprême de tous les Turcs orientaux. Il nomme Subotai commandant en chef des armées mongoles et, après avoir conquis la Chine, s'empare de Téhéran puis continue l'invasion de l'Europe septentrionale. Son fils Baytskhan Nar – qui veut dire Petit Soleil – né d'une sixième épouse n'a pas le même esprit de conquête que son père et, aux sièges des grandes cités, préfère les voyages et le commerce, autre façon de gagner le monde. Obtenant une audience avec le grand khan, il réussit à le persuader que la route de la soie n'est pas la seule voie pour faire du commerce et qu'il existe d'autres pistes à découvrir au-delà du Golfe Persique. Nommé ambassadeur par le grand Khan, Byatskhan Nar monte une caravane composée de plusieurs dizaines de dromadaires et de mulets chargés de pierres précieuses, de tissus, de cachemire, d'épices et de porcelaines, l'ensemble guidé par trente caravaniers et leurs familles.

Le départ se fait depuis Bandar Abbas au sud de l'Iran dans le détroit d'Ormuz d'où des praos acheminés par voies terrestres embarquent les familles, les animaux ainsi que les richesses destinées aux échanges commerciaux. Nous sommes en 1220 quand l'expédition quitte la ville portuaire et met le cap sur le Sri Lanka (Ceylan) en longeant les côtes du Pakistan et celles de l'Inde. Une fois avoir dépassé le cap du Sri Lanka au niveau de l'équateur, l'expédition vogue tout droit vers l'Indonésie en s'engouffrant par le détroit de Malacca pour faire une première escale commerciale dans un port que l'on nomme aujourd'hui Singapour, puis file vers Jakarta avant de s'engager dans la mer de Java où les pirates malais, redoutables écumeurs des mers d'Indonésie, attaquent la queue du convoi et capturent, grâce à la vitesse et la maniabilité de leurs praos, une dizaine de barques avec leurs cargaisons de tissus et d'épices. Ce qui reste du convoi se dirige alors dans la mer de Florès où les bateaux font escale pour réparer les avaries causées par la lutte avec les pirates. Mais un plus grand péril les menace car ils ont débarqué sur l'île des diables, les terribles "Dragons de Komodo" qui se jettent sur les bêtes débarquées pour se dégourdir les pattes et les pauvres marchands n'ont que le temps de regagner leurs bateaux, poursuivis par les varans excellents nageurs au demeurant. Reprenant leur voyage, l'ambassadeur et ce qui reste des familles de commerçants sillonnent la mer de Banda et accostent sûr l'île de Marataï où ils rencontrent des peuplades civilisées inconnues et ouvrent des comptoirs et des bazars pour commercer avec les Égéens, les Romains et les Égyptiens enracinés depuis plus de mille ans.

Deux ans après cette première expédition, Byatskhan Nar rentre à Karakorum où il revient après avoir accosté à Bandar Abbas, avec dix barques les cales remplies de cuivre, d'étain, de sel et de peaux de bêtes sauvages, le tout chargé sur une longue caravane de dromadaires et de mulets comme à l'aller. Gengis Khan satisfait de son ambassadeur, le reconduit dans sa fonction et lui donne tout pouvoir pour installer un échange durable avec cette partie du monde qu'il n'a pas conquise par la force mais par la diplomatie. L'ambassadeur met à profit cette nomination pour ouvrir de nouvelles routes commerciales et faire rayonner le nom de Gengis Khan bien au-delà de l'empire Mongol

Après la mort de Gengis Khan en 1227, Byatskhan Nar continue les échanges entre l'île d'Akim et l'empire Mongol. Il a seulement vingt-cinq ans et trente ans plus tard entre au service de Koubilaï Khan et aura l'honneur de faire sa dernière expédition avec un certain Marco Polo où il lui indique la route qu'il a ouverte des années plus tôt et lui raconte que, lors de son premier voyage, il a vu les diables de Komodo avant de trouver l'île du petit soleil ⛅ , nom qu'il donna à celle que l'on appelle aujourd'hui Marataï. On dit même que Marco Polo y fit un court séjour, mais c'est peut être une légende. Voir Marco Polo No1, 2e série page 69 (Carte illustrant le périple de Marco Polo).

Voilà comment on trouve de nos jours sur l'île de Marataï , des descendants de Mongols qui sont toujours aussi belliqueux, mais avec des armes à feu dorénavant.(Voir Akim No 27 à 30) "Le mystérieux royaume de Jabor".

À très bientôt

Max :vieux:
Modifié en dernier par Giovannangeli le sam. 21 oct. 2023, 11:31, modifié 8 fois.
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

S'il te plaît Tov, ne me dit pas que tu es spécialiste en histoire médiévale post Charlemagne car après les Mongols, je m'attaque aux Vikings !

Toutefois, dans les deux cas, tes connaissances et tes conseils me seront très utiles :good:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Tovenaar »

Giovannangeli a écrit : mar. 04 oct. 2022, 15:31 Une fois avoir franchit le quatre-vingtième parallèle...
L'expédition s'est retrouvée en Antarctique ?

parallèles-latitude.png
Giovannangeli a écrit : mar. 04 oct. 2022, 15:31 Byatskhan Nar rentre à Karakorum où il revient avec dix barques les cales remplies de cuivre, d'étain, de sel et de peaux de bêtes sauvages.
Des barques à Karakorum ?
En pleine steppe, à des milliers de kilomètres de toute côte ?

Karakorum-Ulaanbaatar.jpg

:wink:
Giovannangeli a écrit : mar. 04 oct. 2022, 18:38 S'il te plaît Tov, ne me dit pas que tu es spécialiste en histoire médiévale post Charlemagne car après les Mongols, je m'attaque aux Vikings !
J'ai enseigné l'histoire ainsi que la géographie :deso:

:wink:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

J'ai corrigé mes bêtises et ta carte sur les parallèles m'a bien aidé, heureusement que tu navigues sur ce site tu nous est très utile.

Merci encore :good: :good:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Tovenaar »

Ce ne sont pas des "bêtises".

Le quatre-vingtième méridien :o
Par rapport à Greenwich en Angleterre ? :lol: ( :deso: )
À l'époque, il était impossible de déterminer les longitudes (les "méridiens").
Les marins suivaient les côtes, ils faisaient du cabotage pour ne pas se perdre.

Singapour est un port mais avant tout une île très bien placée au sud-est du détroit de Malacca entre Sumatra et la péninsule malaise.

:wink:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

J'ai supprimé le méridien et les parallèles, car à trop vouloir bien faire on écrit des conneries parce qu'on n'a pas la lucidité de se relire et que l'on croit que tout est parfait ! merci et surveille bien mon récit sur les Vikings :wink:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Tovenaar »

Giovannangeli a écrit : mar. 04 oct. 2022, 23:25 J'ai supprimé le méridien et les parallèles, car à trop vouloir bien faire on écrit des conneries parce qu'on n'a pas la lucidité de se relire et que l'on croit que tout est parfait ! merci et surveille bien mon récit sur les Vikings :wink:
Grâce à la position du soleil et en fonction du moment de l'année, les navigateurs et autres voyageurs pouvaient se faire une idée de la latitude du lieu.
Les marins savaient depuis longtemps que la Terre n'était pas plate.
Pour la "longitude" d'un lieu, ils se contentaient de préciser à l'est (vers le Levant) ou à l'ouest (vers le Couchant) d'un lieu reconnu.
Pour les Vikings, c'était plus compliqué puisque le ciel des mers qu'ils exploraient vaillamment était rarement bien dégagé pour bien observer la position du soleil. Pourtant, ils ont alimenté longtemps leurs petites implantations dans le Nouveau Monde, puis le climat est devenu de plus en plus froid et leurs voyages lointains se sont interrompus.
Les Scandinaves qui se sont établis dans le nord de la Russie et à Kiev (la Rus' de Kiev) étaient des Varègues, pas des Vikings.
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

L'île d'Akim, terre d'accueil des civilisations anciennes

L'odyssée d'Olaf le Varègue (Viking de Suède)

Aujourd'hui, je vais vous raconter comment des descendants de Vikings, aussi improbable soient-ils, se trouvent sûr l'île imaginaire des brumes à quelques miles de celle d'Akim appelée de nos jours Marataï et baptisée par un commerçant Mongol "L'île du petit soleil".

Roberto Renzi, le scénariste des aventures d'Akim, ne se doutait pas que cinquante ans après avoir écrit l'épisode de "L'île aux brumes" filerait des maux de tête au lecteur passionné que je suis et que j'ai passé une nuit blanche à échafauder une histoire médiévale, période pour laquelle j'ai dû me documenter et écrire trois pages de notes sur les Varègues (Vikings de l'Est) tant cette période du Moyen Âge est complexe et riche à la fois. Ce récit est, je le rappelle comme les autres, une pure fiction destinée à nous faire rêver…

Les Varègues, Vikings de Suède, sont maîtres de la partie occidentale de ce qui deviendra la Russie qui s'étend de la Mer de Kara à la Mer Noire. Leur règne sur l'Europe Orientale est à son apogée entre le début du IXe siècle et la fin du XIe. Quelques mercenaires sont garde d'élite au palais de Basile II (960-1025) et sont depuis fort longtemps considérés à Constantinople pour leur bravoure autant que pour leur cruauté, leurs haches à double tranchant complétant l'image qu'ont d'eux les Byzantins. Parmi la garde varangienne, il se trouve un personnage fougueux du nom d'Olaf, neveu d'Harald Handrada, futur roi de Norvège qui est arrivé en 988 avec 6000 mercenaires étoffer la garde d'élite de l'empereur Byzantin car des rebelles au service de l'Empire Romain d'Occident menacent de destituer Basile II. Mais la vaillance au combat des Varègues finit par repousser les insurgés dans un bain de sang. Dans cette lutte féroce, Olaf est blessé à un talon ce qui le rend inapte à servir dans la garde varangienne et doit se résoudre à regagner les fjords de la Norvège.

L'histoire aurait pu se finir ainsi, mais il n'en est rien car, avant de s'embarquer pour le retour, une dépêche lui parvient le priant de regagner le palais le plus tôt possible, ce qu'il fait sans tarder. L'empereur Byzantin lui confie la mission d'escorter jusqu'à Jakarta, une princesse danoise promise à un riche sultan, en échange de consolider le commerce entre Constantinople et l'Orient via l’Inde, l'Indonésie, Ceylan et la Chine.

C'est une flotte marchande de vingt felouques qui transite par le Golfe Persique (non sans avoir payé une taxe aux Perses qui contrôlent les voies fluviales et maritimes) qui longe désormais le Pakistan et l'Inde via Ceylan en se fiant à la course du soleil. Mais ce voyage fait naître une idylle entre la jolie princesse Hildegarde et Olaf et, plus le but de leur voyage approche, moins ils ont envie d'arriver, aussi décident-ils de changer de route et s'engagent dans le détroit de Malacca, puis bifurquent vers le nord-est de la Malaisie, longent les côtes de la Mer de Sulu, puis celles de la Mer des Célèbes pour enfin redescendre par la Mer des Moluques et, après avoir cheminé entre les récifs et les petits îlots, se trouvent aux abords d'une île entourée de brumes très épaisses qui la protègent de la vue des bateaux qui passent au large. En mettant pied à terre, c'est l'émerveillement car l'île est baignée par un soleil ⛅ qui se montre chaleureux et recouverte d'une flore luxuriante. Les deux amoureux décident de s'installer et de fonder une nouvelle nation viking dont les descendants resteront cachés aux yeux du monde, préservant le souvenir de la valeureuse garde varangienne, corps d'élite des fiers Vikings. (Voir Akim No 316 et 317, 1re série) dans "L'île aux Brumes" et "La nuit des grands feux"

L'ironie de cette fable, c'est la conquête d'une île paradisiaque par un seul guerrier viking à la tête de vingt felouques, sans livrer bataille mais simplement par amour.

Merci à Tov qui, sans le vouloir, m'a fourni les informations pour imaginer ce récit. :good:
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Re: Akim 3e série : résumé et synthèse à parution

Message par Giovannangeli »

L'île d'Akim, terre d'accueil des civilisations anciennes :

Les Tarkanis de l'île d’Agapax !

Aujourd'hui, je vais vous conter comment les descendants du peuple Tarkani, dont l'origine se perd dans la nuit des temps, ont un jour pris la mer pour échapper à leurs persécuteurs, les troupes de Charlemagne empereur d'Occident.

An 730, Constantinople capitale de l'empire Romain d'Orient règne sur la majeure partie de l'Asie Mineure, alors qu'en Occident Charles Martel repousse les Sarrasins qui occupent l'Espagne et une grande partie du bassin Méditerranéen. Dans l'armée Islamique, un peuple venu du Khorassan (Afghanistan) se montre particulièrement habile au combat et cause de lourdes pertes dans les rangs des Francs, malgré leur victoire à Poitiers en 732. Vaincus, les Sarrasins se replient sur la République de Venise. Dans le même temps, les Musulmans sont arrêtés par l'armée des Khazars(Turcs-Mongols) et celles de Léon III l'Isaurien (empereur byzantin), où ils subissent une cuisante défaite à Akroinon. Pourtant, on retrouve les Tarkanis avec les Sarrasins dans un col des Pyrénées, à Roncevaux (778) où, alliés aux Vascons, ils mettent l'armée de Charlemagne en déroute. Son neveu Roland protège sa retraite avec 200 fantassins, mais est vite débordé par les archers ennemis et meurt criblé de flèches non sans avoir sonner du cor pour prévenir Charlemagne. Mais hélas, les secours arrivent bien trop tard, et c'est au milieu de ses soldats que Roland, son épée à la main, est retrouvé mort, par contre son cor a disparu dérobé par le chef des Tarkanis.

Charlemagne confie alors à Childéric, un de ses fidèles soldats, de ramener le cor pour qu'il serve de relique. Bientôt Childéric est aux trousses de l'armée d'Abdoul Kassym et le pourchasse jusqu'à Constantinople où ce qui reste des Tarkanis (environ 700 hommes après avoir été vaincus et rendu le cor de Roland) s'embarque avec des jeunes filles de Constantinople, direction la Mer Rouge Jusqu'à la Mer d'Oman et, comme bien d'autres avant eux, longent les côtes du Pakistan et celles de l'Inde, avant d'enfin trouver en Indonésie une île qu'ils baptisent Agapax. (Voir Akim 1re série No 134 et 135)

Lorsqu'en l'an 800 le pape Léon III couronne Charlemagne empereur des Romains, il remarque en s'agenouillant que celui-ci porte à sa ceinture l'olifant de Roland et le bénit en l'embrassant.

Childéric et Abdoul kassym, sont des personnages fictifs comme l'intrigue de ce récit l'est aussi en partie.

Encore une fois, un énorme merci à Tov qui grâce à ses connaissances en histoire et géographie m'a permis de rectifier des dates, des lieux et des faits historiques me permettant d'y ajouter ma part de fiction, pour corroborer des faits réels aux légendes que j'ai intégrées dans mes récits.

Max :vieux:
Modifié en dernier par Giovannangeli le sam. 29 oct. 2022, 17:58, modifié 10 fois.
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