Un livre qui suscite tout mon intérêt, les thèses évoquées en quatrième plat se rapprochant de celles que j'ai élaborées et que je développe parfois ici, même si je déplore cette évolution globalisée du pouvoir de l'argent qui nous divise et nous tire tous vers le bas en anéantissant au passage tous nos meilleurs espoirs de progrès social et technologique... je pense que je vais peut-être prévoir son achat et sa lecture attentive.RV a écrit :Histoire de me remonter le moral![]()
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j'ai démarré ce we, la lecture du tome 3, paru après : « La Dissociété (2006) », « L'Autre Société (2009) »
celui-ci : « La Grande Régression » (2011) - Éditions du Seuil - Point (Essais)
« Les crises du capitalisme ne sont que l'écume d'une vague de fond : la civilisation a enclenché la marche arrière. Deux siècles durant, les sociétés industrielles étaient finalement parvenues à contenir les pulsions prédatrices d'accumulation, à combiner liberté individuelle et progrès social. Au lieu de poursuivre ce chemin de progrès, l'Occident des années 1980 a bifurqué en sens inverse, en livrant la planète à la compétition généralisée, au culte de l'individu et au pouvoir de l'argent. J. Généreux explique pourquoi cette bifurcation fut alors possible. Il en montre ensuite les effets, bien au-delà d'un désastre économique et écologique tellement visible qu'il masque l'essentiel : une destruction lente de la société, l'effondrement psychique des individus, le délitement de la démocratie, le désordre moral et social qui nourrit obscurantisme, replis communautaires et politiques sécuritaires liberticides. Il resitue aussi cette régression générale dans la dynamique d'évolution des sociétés depuis l'émergence des premières cités antiques. »
Encore une fois merci beaucoup RV pour ce partage d'informations très intéressantes.

Si je peux me permettre, et sans vouloir prendre trop de ton temps: l'as tu terminé, et si oui qu'en a tu pensé globalement (du livre en lui-même et du développement des différentes thèses)? Même question à propos des 2 tomes précédents, dans la mesure où cela semble organisé en série... en te remerciant encore.