mario a écrit : ↑mer. 28 nov. 2018, 12:46nano a écrit :Et merci à datadox d'avoir fourni le scan de la VO pour faire avancer la discussion. Par contre j'ai rien compris. On dirait de l'anglais.
Je comprends parfaitement l'attrait de cette collection pour les amateurs de comics. C'est une intégrale. Non censurée. Elle fera jolie sur l'étagère. L'acquéreur a le sentiment d'avoir en sa possession la totalité de la production Marvel des années 60 aux années 80.
Mais si par hasard il s'aventure à relire ces épisodes, il déchantera assez vite. Il se rendra compte qu'il s'est fait avoir.
Evidemment, pour cela, il devra être doté d'une intelligence moyenne. Si son QI ne dépasse les 100, il sera content.
J'ai découvert avec retard (que voulez-vous, quand on a l'esprit lent...) ce message, et ai mis quelques instants (l'esprit lent, toujours...) à mesurer le risque que j'avais couru en le lisant : en me faisant prendre conscience de l'état d'imbécillité heureuse qui est le mien, état dont la cause est une faiblesse de QI et le symptôme une joie béate à acheter des Intégrales, ce message ne risquait-il pas de diminuer cette stupidité et par là le bonheur y prenant racine ? Mais je fus rassuré bien vite : selon le fameux principe pascalien qui veut que l'unité ajoutée au soustraite à l'infini ne sauraient changer la nature de ce dernier, les quelques neurones que ce message a pu me faire gagner ne sont pas parvenus à modifier profondément le bloc de niaiserie qui constitue mon cerveau et à atteindre la douce béatitude qui en résulte. Ouf ! Dire qu'à quelque points de QI près, j'aurais été malin, insatisfait et hargneux. À quoi ça tient la vie, tout de même ? C'est donc un sourire niais aux lèvres que je vais pouvoir sans vergogne acquérir dès demain la nouvelle Intégrale consacrée aux Défenseurs. Sourire niais que même la lecture de la dite-Intégrale ne saura effacer : faut-il que la couche soit épaisse... Mais aussi : l'étagère sera si jolie.
On s'épargnera une réponse bien sentie que je n'aurais pas les capacités de saisir, et on se souviendra que Brigitte Bardot meurt à la fin de Le mépris. Ce qu'on peut prendre pour preuve que certains sentiments affichés n'aident pas la cause que l'on prétend défendre.