Tant il est vrai que les dessinateurs et scénaristes d'aujourd'hui nous proposent tellement mieux:Dévoreurdeplanètes a écrit : mer. 13 févr. 2019, 19:23En fait, c'est le malheureux Roy Thomas qui est vilipendé : "on se rend compte que le scénariste ne suit pas de direction précise pour faire évoluer le personnage", et d'ailleurs "on a l'impression que Thomas se contente de dérouler une histoire préprogrammée". Du coup, "même les adversaires qu'il (DD) rencontre (...) ne marquent pas spécialement les esprits" : ainsi "on assiste à la première, et espérons, ultime apparition du tyran Kragg, heureusement tombé dans l'oubli depuis", de même que "le criminel appelé Tribun (...) ne passera pas à la postérité" ; et lorsqu'est repris un ennemi classique de DD, c'est soit Gladiator (de mon temps, c'était le Gladiateur) pour un "affrontement avec l'Homme sans peur (qui) ne restera pas dans les annales", soit l'Homme aux échasses, "cible préférée de la raillerie des lecteurs". Conclusion : "Thomas se montre plein de bonne volonté mais somme toute assez discret" ; preuve de cette discrétion : "Si on se souvient des prestations de l'artiste sur Avengers, Conan the Barbarian et Dr Strange, on oublie aussi souvent qu'il a travaillé sur Daredevil". Tout n'est sans doute pas faux, et personne n'a prétendu que cette série d'épisodes est le sommet de carrière de DD (cela dit - attention hérésie : c'est toujours aussi bien que du Miller. Fin de l'hérésie) ; mais est-ce là tout ce qu'il y avait à dire au lecteur qui se régalait par avance des épisodes à venir ? Quel intérêt ? Auraient au moins pu être glissés quelques mots sur la partie graphique.L'éditorialiste ose vraiment écrire que cette étape de DD par Colan était nulle ?
Car s'agissant du génial Colan, aucune critique n'est émise à son encontre, pour une simple raison : son nom n'est même pas cité. Et ça, c'est une faute de goût impardonnable !
(Sinon : merci pour cette reproduction de la couverture du Strange 62 : aussi fascinant que lorsque j'avais huit ans).
Rulk qui à coup sûr restera dans les mémoires, Daken fils caché de Wolverine, Miss Marvel, Spider cochon et tout un tas de personnages de haut niveau, le tout accompagné de somptueux scénarios qui bouleverse à jamais l'univers Marvel toutes les six semaines.
Panini à raison la production d'aujourd'hui est tellement meilleure, une usine à bouse qui n'a jamais produit autant d'histoires navrantes le tout accommodé de scribouillards qui feraient peur à un Sfar tant ils rivalisent de médiocrité pour certains.
Alors vive le ringard Thomas et Colan qui eux m'auront fait voyager......
