Excellent !
La communystérie !
Y'en a pas des masses des admirateurs de Gerome. Ils rasent les murs, ont peur de passer pour des cons.
Moi j'aime bien les deux. L'art moderne et l'art classique.
L'art comptant pour rien, j'ai du mal, par contre.
Y'en a pas des masses des admirateurs de Gerome. Ils rasent les murs, ont peur de passer pour des cons.
J'aime beaucoup ces deux premières phrases. Mon raisonnement avec Picasso était peut-être trop ambitieux, je l'avoue ; d'autant plus que je me suis laissé emporter par ma fougue.
Euhm, perso, ça ne m'émeut pas du tout ; ce serait plutôt un sentiment de répulsion, tant c'est moche !cromosome a écrit : ↑dim. 03 mai 2020, 18:10Puisque tu es friand d'argumentation par l'exemple, prenons-en un incontestable : Guernica par Pablo Picasso. Qui, même des décennies après, n'a pas été ému aux larmes en découvrant ce tableau, synthèse de la souffrance des peuples, au-delà de la communisterie ibérique, devant les atrocités de la guerre...
Ah, voila un peintre de talent !Bref, ce tableau touche chacun au plus profond de notre (son ?) être mais sa technique pourrait être qualifiée de faible par les admirateurs de disons, au hasard, de Jean-Léon GÉRÔME.
J'avais une grande admiration (encore maintenant) pour le dessin de Chéret, mais je trouvais les histoires un peu gnangnan, trop bisounours.cromosome a écrit : ↑dim. 03 mai 2020, 19:55 Pas grave, raisonons donc avec deux exemples que tout le monde comprend, dans PIF
- Chéret (et non Chairet) : maître du noir et blanc, dont les planches des 70' sont superbes et parfaitement réalisées ;
- Pratt, Hugo (pas Georges, très bon peintre de comics) : "bouh, c'est nul. On n'y comprend rien et il sait même pas dessiner (pas de perspectives, que des profils). Dehors, on n'en veut pas ". Telle était bien la réaction des fans lorsque Pratt fut publié dans Pif, périodique qui n'est jamais sorti de sa période rouge ( ).
Et aujourd'hui, que constate-t-on ? Certes, Chéret est enfin reconnu pour son talent (mais pour les mauvaises raisons à mon sens : ce sont juste des galeristes soucieux de faire du pognon avec qui l'ont remis en lumière, cf. les cahiers de la BD... ) mais c'est plutôt en tant que " bon artisan ", celui dont on admire la technique.
Et Pratt est vénéré comme un artiste (et pas qu'en France)...mario a écrit : ↑lun. 04 mai 2020, 12:35 C’est vrai qu’on distingue le technicien de l’artiste. Ton exemple de Chéret et Pratt est bien trouvé. j’avoue que je faisais partie des jeunes lecteurs qui préféraient de très loin le premier au second.
Faut dire aussi qu’un tarzanide en pleine préhistoire c’était pile poil ce dont rêvaient les gosses de l’époque. Alors que les histoires de Pratt étaient une prise de tête.
ça, c'est bien vraiJean-Louis a écrit : ↑ven. 01 mai 2020, 15:57 C'est vrai que ça surprend de lui ; il fait preuve de bon goût, habituellement.
Oui mais c'est aussi un redoutable ironiste.
Donc, c'est bien ça, tu t'es foutu de nous !
Comme disait le Cardinal de Metz (57), "on ne sort de l’ambiguïté qu'à son détriment"