mario a écrit : ↑dim. 29 sept. 2019, 19:49
Hum. Il me semble que Goscinny avait d'autres cordes à son arc que le récit de voyage. Certains albums et non des moindres (le Domaine des Dieux, la zizanie, le cadeau de César) se déroulaient dans le village ou dans ses alentours. Mais c'est vrai que les histoires de voyage étaient les plus nombreuses.
Effectivement, il y a eut des albums atypiques....
Comme
Astérix et le Chaudron, qui est sans doute l'un des plus intrigants. Faussement accusé de négligence ( !), Astérix est chassé du village, et son objectif n'est pas un point géographique précis... Il est représenté en banni, errant à la recherche de l'argent sensé avoir été volé à un chef de village étranger.
Et Goscinny montre que ses Gaulois sont bien des héros de bande dessinée... Totalement inadaptés quand il s'agit de gagner de l'argent. Pire encore : quand ils veulent en voler, les Romains se révèlent aussi fauchés que les Gaulois !
Finalement, Astérix ne s'en sort que par un coup de chance, en retrouvant pratiquement par hasard l'argent du chef !
Mais, là encore, le voyage est indispensable au héros : il lui aurait été impossible de retrouver l'objet de sa quête s'il était resté au village....
mario a écrit : ↑dim. 29 sept. 2019, 19:49
Dans le cas de lucky Luke c'est inhérent au personnage qui est un errant.
Ben, l'une des caractéristiques du genre Western est de s'attacher à des personnages perpétuellement en voyage....
Dans la plupart des séries Western, comme Les Tuniques Bleues et Chick Bill, les héros restent rarement à la même place. Ils ont sans doute des " points de chute " ( comme le Fort Bow pour les Tuniques Bleues ), mais ils y restent rarement durant tout un album.
Finalement, j'ai un peu l'impression que le " point de chute " du héros de western n'est rien d'autre que l'avatar du village gaulois.... C'est plus souvent le point de départ de l'aventure que le point central de l'intrigue.
“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard.