

Je ne suis pas d'accord avec cette interprétation.nano a écrit : Soleil a compté a son arrivée sur le marché. Puis la qualité de production a décliné et le filon s'est tari. Mourad anticipe et part (pour moi sa passion du rugby c'est du pipeau, si il avait eu confiance dans l'avenir de sa boite, il serait resté).
Et pourtant nous sommes d'accord mais il faut que je nuance mon propos initial. Ce qui est du pipeau pour moi est son habillage systématique sous couvert de passion. Les passions existent certainement chez Mourad mais elles ont pour limite l'aspect économique. C'est aussi un homme d'affaire qui sent les coups. Il crée soleil parce qu'il aime la BD et qu'il sent que c'est un créneau porteur. Il réussit parce qu'il a "ce je ne sais quoi de plus". Quand il vend Soleil, il est indéniable que sa boite n'a plus le même "rayonnement". Je reste persuadé qu'il en avait conscience et qu'il avait également conscience qu'il ne pouvait redresser la barre. Pour moi il existe 2 catégories de chef d'entreprise:Jean-Louis a écrit :Je ne suis pas d'accord avec cette interprétation.nano a écrit : Soleil a compté a son arrivée sur le marché. Puis la qualité de production a décliné et le filon s'est tari. Mourad anticipe et part (pour moi sa passion du rugby c'est du pipeau, si il avait eu confiance dans l'avenir de sa boite, il serait resté).
Je pense qu'il est sincère. Mourad Boudjellal, c'est un homme de passions, qui aime relever des défis, et qui a une revanche à prendre sur ses origines modestes (tout comme Tapie). Il aime réussir, et quand ça tourne rond, il s'ennuie.
Il est alors prêt à passer à autre chose... Ça va bientôt arriver avec le rugby, il va passer à autre chose...
Guy Delcourt, c'est une autre race d'hommes ; un peu comme Jacques Glénat. Des hommes discrets, mais qui bâtissent, et consolident toute leur vie ce qu'ils ont édifié...
Oui. N'aimant pas Arleston plus que ça à la base. Je ne veux pas dire que je n'aime pas, mais je ne le mets pas dans mon top scénariste, ni dans le top Bd (Lanfeust c'est bof, Troll bien mieux par exemple)nano a écrit :Sans dec, tu trouves que c'est du niveau d'Arleston![]()
Alors là, je suis vraiment sur le cul (étant assis...). Moi qui pensais que tout le monde pensait comme moibatless a écrit :Oui. N'aimant pas Arleston plus que ça à la base. Je ne veux pas dire que je n'aime pas, mais je ne le mets pas dans mon top scénariste, ni dans le top Bd (Lanfeust c'est bof, Troll bien mieux par exemple)nano a écrit :Sans dec, tu trouves que c'est du niveau d'Arleston![]()
Mais si, tout est possible pour vous, mais il faut le vouloir.nano a écrit : Par contre j'exècre profondément ce côté "je viens d'en bas". Cela répond d'une "peopleisation" populiste. Regardez moi j'y suis arrivé donc tout est possible pour vous. Non. Il a réussi parce que c'est lui, qu'il avait les qualités pour et ce quelque soit ses origines et le milieu social dans lequel il a grandi.
Oui, tout est possible pour des gens pas cons et qui ont envie (un peu de chance ne nuit pas non plus surtout aux audacieux et la capacité à sentir les coups idem). Désolé mais des "cortiqués" volontaires, j'en connais peu. Beaucoup accuse le système, sans remise en question personnelle. Personne ne te dira moi je suis con et j'ai pas envie. C'est toujours la faute à l'autre.Jean-Louis a écrit :Mais si, tout est possible pour vous, mais il faut le vouloir.nano a écrit : Par contre j'exècre profondément ce côté "je viens d'en bas". Cela répond d'une "peopleisation" populiste. Regardez moi j'y suis arrivé donc tout est possible pour vous. Non. Il a réussi parce que c'est lui, qu'il avait les qualités pour et ce quelque soit ses origines et le milieu social dans lequel il a grandi.
Des gens comme lui, comme Tapie, comme Sarkozy, ont eu une revanche à prendre, ils ont été prêts à tout pour réussir. A la base, il y a une souffrance...
La plupart des gens, une fois qu'ils se sont construit une petite vie pépère, ça leur suffit.
Un bon fauteuil, un verre, une pile de BD, et glander sur les forums, n'est-ce pas ?![]()
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Tandis que pour certains, il leur faut absolument aller tout en haut, et ils 's'arrachent' pour y arriver.
Car au départ d'une réussite, il y a un travail acharné, que peu de gens sont prêts à fournir (bon il faut de l'intelligence et un talent, aussi).
Il faut se démener, et ne pas trop avoir de scrupules (ben oui, il y a quelques squelettes cachés dans les placards de la réussite).
Ce qui caractérise les gens cités, c'est leur force de persuasion, et leur flair...
Par ailleurs, au sujet de Mourad Boudjellal, contrairement à ce que tu semble croire, n'est pas devenu éditeur de BD parce qu'il y a vu un créneau porteur.![]()
Il ya une évolution logique dans son parcours. Il a été dans la BD depuis tout petit. D'abord bouquiniste, puis libraire, organisateur de festival BD, puis éditeur...
Bon, la conjoncture lui a été favorable ; mais c'est trop facile d'évoquer la chance après coup. Il a su faire les bons choix, c'est tout. Et classiquement, dans la rétrospective d'une carrière, on ne met en lumière que les réussites, et pas les échecs (car il y en a eu, inévitablement)....