mark76 a écrit :J'ai fini de le lire et c'est vraiment très bien tant au niveau de l'histoire que du style et du vocabulaire.
J'ai une question technique et curieuse : combien de temps t'a-t-il fallu pour écrire un tel opus car je suppose qu’avant d'attaquer l’écriture au proprement dit, tu as sacrément dû te documenter et consulter de multiples ouvrages.
C'est aussi vrai pour les hauts-conteurs car même si c'est de la fantasy il y a quand même beaucoup de références historiques.
Bravo encore car j'ai passé de bons moments de lecture
Merci bien, Jean-Luc, ton appréciation me fait bougrement plaisir
En incluant mes recherches de documentation (une dizaine de jours, en tout), j'ai mis cinq mois pour écrire Comtesse Bathory. Quand je bosse sur un roman, je m'astreins à écrire quatre pages Windows par jour, soit huit pages papier. Sachant que chacun de mes chapitres fait au maximum 10 pages Windows, je table sur deux chapitres et demi par semaine, soit dix chapitres par mois. Comme mes romans n'excèdent pas vingt chapitres, je suis donc théoriquement en mesure de livrer la V1 (version 1 avant relecture et modifications-corrections) d'un roman de 150 pages Windows (300 pages papier) en deux mois. Je rajoute ensuite quinze jours pour la V2. En tenant compte des petits retards éventuels, disons que l'ouvrage sera bouclé en trois mois maximum. Mais tout ça ne vaut que si je me consacre uniquement à un roman. Dans la réalité, Comtesse Bathory m'a demandé davantage de temps, parce que je travaillais en parallèle sur le scénario d'un album BD. Quand Olivier et moi étions sur les Haut-Conteurs, j'arrivais à consacrer huit heures par jour à l'écriture romanesque. De son côté, lui avait beaucoup de disponibilités durant l'écriture du 1. C'est pour ça qu'on a pu livrer les quatre premiers tomes en l'espace de seulement un an. Mais les tomes 1, 3 et 4 nous ont facilité la tâche, car ils n'exigeaient pas beaucoup de documentation. En revanche, pour le 2 qui se déroule à Paris et le 5 à Rome, là, oui, il a fallu consulter de nombreuses sources, autant que pour Comtesse Bathory.
Bon, j'ai été bavard mais j'espère que mon propos est à peu près clair
Patrice Lesparre.
Quant à la comtesse, je me suis vraiment interrogé sur la descente aux enfers de cette femme que rien ne prédisposait à une telle surenchère d'horreurs. En gros, c'est mon explication à moi. J'espère que tu la trouveras sympa 
