Les Morceaux (François Boulay)

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Fredo
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Les Morceaux (François Boulay)

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Présentation de l'éditeur
Pour avoir une emprise sur leur meilleur exécuteur Jonathan Wallace dit " Le Gecko ", dont l'identité n'a jamais été révélée, les services secrets français décident d'enlever sa fille unique, une adolescente de treize ans, élevée en plein maquis sicilien par une famille de paysans. L'opération tourne très mal, le " Gecko " sort alors de l'ombre et se déchaîne... Une plongée sidérante dans la psyché d'un tueur hors du commun. "... Une enfant, de sexe complètement féminin, partiellement amputée de deux ou trois membres en attendant mieux, croupissait, souffrait, agonisait dans un coin, un trou, une cave... La maîtrise totale de la situation par le salaud qui organisait le spectacle ne proposait aux enquêteurs aucune piste. Sinon attendre et encore attendre. L'erreur, le faux pas. "

Biographie de l'auteur
François Boulay est ancien chirurgien dentiste, peintre et auteur de romans et de pièces de théâtre. Il vit et écrit à Lyon. Il a été lauréat du Prix Quais du polar 2006, pour son précédent roman, Traces.


Les Morceaux, dans le livre de François Boulay, ne sont pas que les parties de corps humains qui sont dispersées dans la capitale. Ce sont aussi les morceaux d’histoires qu’il met en place après le monumental plantage de la mission du début du roman. Nino Wittgenstein, Tonton Gaston, Kaufman ou la jolie Mathias, sont des personnages très attachant. Le style de Boulay est intéressant puisqu’il parvient à disséminer dans les dialogues et les pensées de ses personnages des éléments qui nous font dresser le sourcil. On se surprend à de multiples reprises, en cours de lecture, à revenir sur un passage en se disant « qu’est ce qu’il veut dire par là … ? »
Ce n’est pas que la lecture est difficile, c’est juste que la réflexion du personnage fait sonner une alarme dans l’esprit du lecteur, qui découvre petit à petit que le narrateur (Nino) mène la barque pour nous faire arriver de l’autre côté de la rive, avec les réponses à nos questions.
Même si il y a des éléments que je trouve un peu trop facilement expédiés (les 547 éléments, l’origine des membres), François Boulay parvient à alterner la relative joie de vivre du grand naïf qu’est Nino avec la froideur d’un Bouzat. Les monstres ne sont pas forcément ceux que l’on voudrait bien nous faire croire.
Un grand bravo également pour arriver à écrire une aussi jolie fin après avoir baigné son lecteur dans une telle torpeur. J’ai trouvé le mot qui va qualifier le mieux selon moi ce roman : la torpeur. C’est ce qui va animer le lecteur en cours de lecture, il y a un moment où on ne peut pas s’empêcher de se dire « il se passe un truc étrange là … ». C’est comme dans un film quand vous commencez à entendre la musique de circonstance...
Je n’en dirai pas plus pour ne pas révéler le dernier morceau de ce puzzle mais vous allez dévorer ces 293 pages. Et puis certainement le relire pour découvrir l'histoire d'un nouvel œil !

De mon côté, je me suis déjà rué sur Traces, le premier roman de l’auteur. Et j’attends donc vivement la suite !!!!!
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