J'adore Dr Strange, c'est cette série chez Arédit qui m'a fait découvrir et reconnaître le talent de Ditko.
C'est vraiment la virtuosité et l'imagination de Ditko qui m'ont attaché à cette série.
Il a une façon de se faire mouvoir les personnages, qui est unique.
Ah, et puis ces personnages : Dormammu, Cléa
, et bien d'autres...
Dès qu'il a arrêté, j'ai décroché...
Pour ceux qui connaissent mal l'univers de Dr Strange, le pitch est simple :
Stephen Strange est un brillant neurochirurgien, mais avide et sans scrupules. Au retour d'une soirée bien arrosée, il a un accident de voiture qui prive ses mains de leur dextérité habituelle. Il subit de nombreuses opérations qui échouent toutes à lui rendre son habileté manuelle. Il sombre dans la déchéance, abandonné de tous.
Et puis un jour, il entend parler de l'Ancien, habitant dans les montagnes de l’Himalaya, un sage mystique guérisseur, doté de pouvoirs, qui pourrait peut-être le guérir. Au bout d'un pénible voyage, il rencontre l'Ancien, qui ne le guérit pas, mais lui fait passer des épreuves initiatiques, sous l’œil jaloux d'un disciple de longue date, Mordo.
Progressivement, Stephen Strange se remet en question sur ses erreurs passée, et décide de consacrer sa vie aux arts occultes, et de se mettre au service du Bien.
Il devient Dr Strange, et se retrouve opposé à divers ennemis malfaisants, comme Mordo, et Dormammu, maître d'une autre dimension, qui veut conquérir la Terre. Lors de son incursion dans l'étrange dimension de Dormammu, il fait connaissance de Cléa, une jolie esclave de D., qui l'aide ; je vous laisse imaginer la suite.
Dr Strange passe sa vie à défendre l'Ancien (devenu faible et trop âgé), ou Cléa, ou le sort de la Terre, contre les visées d'êtres au service du Mal. Il n'est jamais le plus fort, mais parvient à triompher grâce à son astuce et son intelligence.
Les scénarios sont assez naïfs et manichéens, comme pratiquement toujours en Comics, mais le dessin est vraiment inventif.
Ditko a réalisé seul la création, et le premier épisode de Dr Strange. Stan Lee ne l'a découvert qu'une fois réalisé.
Mais bon, il l'a signé ; vieille habitude...