nano a écrit :TerryFX a écrit :... j'adore les glaces et de pleins de parfums différents, ce n'est pas pour ça que mon congélateur en est rempli... je n'achète que ce que je sais que je vais pouvoir raisonnablement lire, ou manger donc. Pour les livres numériques c'est un peu la même chose, enfin je trouve.
Certes... Si c'était toujours payant et donc limité par la capacité de payer ou pas. Comme les glaces, lécher n'est jamais gratuit.
Toute plaisanterie grivoise mise à part puisque nous ne sommes pas ici assis tranquillement au coin du feu (pourtant j'en avais une bonne à te répondre sur le sujet, tu me connais!
), tu comprends bien que je peux me payer autant de litres de crèmes glacées que je veux, et en tout cas bien plus que la capacité totale de mes congélateurs. Et pour autant je ne le fais pas. Peut-être suis-je hors norme.
Plus simplement, ma relative spécificité est probablement due au fait que personnellement je ne donne pas dans la piraterie, ni en e-books, ni en e-musiques, ni d'ailleurs en séries tv/films. D'où la probable teneur pure, rafraîchissante et confondante de ma pensée et de mon commentaire précédent.
Pour les pratiquants de cette activité sportive particulière, de mon point de vue ce n'est pas vraiment mon problème. Cela dit chacun fait ce qu'il veut et en prend la responsabilité. Mais, entre nous, c'est sûr que si c'est -en plus- pour tomber dans la boulimie incontrôlable, c'est plutôt pas super, je te rejoins volontiers là-dessus.
Quant aux BDs beaucoup plus anciennes (dont on parle notamment sur ce forum), numérisées plus ou moins sans droits, mais pas forcément fautives du fait de leur relative antiquité et surtout de leur patente et vraisemblable non-réutilisation commerciale, et téléchargeables possiblement dans nombre d'endroits stratégiques du net, il me semble toujours que cela n'empêche pas forcément de se contrôler en quantité.
À moins bien sûr de s'auto-investir dans la mission (sacrée) d'être un relais du rayon BDs de la (nouvelle) bibliothèque (virtuelle) d'Alexandrie, pour la conservation de ce patrimoine BD historique durant les décennies (voire les millénaires) à venir. Amen.
Mais il est vrai que c'est tellement beau quelquefois, la préservation du patrimoine et le don de soi, que beaucoup de pratiquants doivent se sentir rapidement l'âme d'un conservateur de musée sur ces sujets bien précis, et d'autant plus lorsque l'obtention des fichiers virtuels correspondants ne prend (presque) pas de place, et surtout en est... gratuite.
Pour en terminer me concernant, je persiste et signe: le livre c'est effectivement bien mieux, jusqu'à ce qu'on n'ait plus assez de place chez soi pour les ranger correctement. A partir de là, le numérique permet de continuer à vivre sa passion de lecture plus raisonnablement. Et rien n'empêche d'acheter les exemplaires physiques de ses e-books préférés, ou de s'offrir de temps en temps directement the
real thing, ce que je fais bien évidemment.
Mais la différence vient aussi du fait que je ne suis pas à proprement parler un
collectionneur de BDs, plutôt un simple lecteur qui achète donc surtout pour lire (et relire), ce qui fait finalement que je suis sans doute un peu plus permissif par rapport au support utilisé: qu'importe le flacon, pourvu que j'ai l'ivresse!