Ne vous méprenez pas des vieux Spirous, la qualité d'édition est souvent beaucoup plus créatrice et vivante dans les éditions hebdomadaires d'origine que dans les albums et, pire encore, les rééditions (à saluer néanmoins).Un_Pimpfeur a écrit :
Mais bon, il y en a toujours qui regrettent les années 50, les années 60 (bien qu'ils n'étaient pas nés et je persiste à dire que si un jeune lit aujourd'hui un Spirou des années 60, ça ne lui plaira pas : uniquement des histoires à suivre sur une ou deux pages, au maximum 2 histoires complètes et des articles plutôt sérieux sur l'automobile, l'aviation...
Personnellement, mon plaisir de lecture est multiplié par 4 ou 5 s'il s'agit d'un magazine d'origine et de date, que dans tout autre support de réédition. A remarquer aussi que les couleurs sont tout autres (et bien plus belles) dans les magazines d'époque.
Et certaines rééditions, qu'on est toujours très heureux de trouver bien sûr, relèvent souvent beaucoup plus de calculs commerciaux (moins cher, public garanti, créneau porteur et autres managerialités) que de politique éditoriale culturelle (mais le culturel y trouve son compte et tout le monde est content, c'est cela qui compte).
Malgré tout, quand je vois le succès des rééditions, je me demande fichtre pourquoi les commerciaux sont si frileux à éditer des auteurs qui travaillent en création à l'ancienne. ;)