Jean Trubert
- Totoche
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Jean Trubert
Jean TRUBERT
Un autoportrait qui en dit long sur la palette professionnelle de Jean Trubert
Jean est né à Paris en 14 avril 1909. Sa jeunesse, il la passe en province avec son frère. Son enfance et son adolescence lui forgeront des talents d'auteur, peintre, dessinateur et...boxeur.
Une première œuvre
Il passera le concours de l'École des Arts Appliqués avec succès. Et c'est dans ces années 20, qu'il travaillera dans la publicité et continuera les combats de boxe. Une carrière parallèle qu'il mènera, à différents échelons, avec succès pendant des années.
C'est dans les années 30, que Jean explosera en étant partout. Ces années d'avant-guerre pullulaient de journaux et de journaux spécifiquement BD. Il entrera, aussi, à la S.P.E., grand éditeur de presse pour jeunes.
En cette période, il travaillera énormément et rencontrera quelques personnalités comme Franck Godwin, Henri, Langlois, Michel Simon, Pellos...
La Guerre arrive. Mobilisé, il sera, tour à tour, soldat, prisonnier, évadé et clandestin.
C'est dans cette période trouble et douloureuse qu'il rencontrera la femme de sa vie et que naîtra une certaine Chantal.
Rosemonde et Jean, magnifiques.
Il arrivera tout de même dessiner et à faire publier des albums mettant en scène, entre autres, les célèbres M. Piton et Capitaine Pipe.
L'immédiat après-guerre lui donnera énormément de travail, encore plus qu'avant la guerre, avec des séries prestigieuses comme Boby Poirier chez Vaillant et Le chevalier Printemps chez Baby Journal, scénarisé par... Roger Lecureux, et le fameux Le roman du Renart.
Les plus grands titres de l'époque feront appel à lui: Coq Hardi, Tintin, Bravo, Fillette, Vaillant et des magazines réputés de l'époque comme Femmes d'aujourd'hui.
[/i]
Une de ses célèbres illustrations vaillantesques
Une charge de travail qui ne se démentira pas jusqu'àu début des années 70. Puis quelques commandes jusqu'à son décès en 1983.
Nous ne manquerons pas de vous présenter, au mieux, l'étendue de son oeuvre.
Petite bio réalisée grâce au magnifique ouvrage lui étant consacré, conçu et réalisé par sa fille Chantal Trubert. Ouvrage, avec de très beaux documents et un texte qui fait presque regretté de ne pas avoir connu cette époque. Testé et recommandé par le Haut Conseil de Nous les Vaillants !
Les documents, ici présentés, proviennent de cet ouvrage qu'il faut absolument avoir.
À suivre...
Un autoportrait qui en dit long sur la palette professionnelle de Jean Trubert
Jean est né à Paris en 14 avril 1909. Sa jeunesse, il la passe en province avec son frère. Son enfance et son adolescence lui forgeront des talents d'auteur, peintre, dessinateur et...boxeur.
Une première œuvre
Il passera le concours de l'École des Arts Appliqués avec succès. Et c'est dans ces années 20, qu'il travaillera dans la publicité et continuera les combats de boxe. Une carrière parallèle qu'il mènera, à différents échelons, avec succès pendant des années.
C'est dans les années 30, que Jean explosera en étant partout. Ces années d'avant-guerre pullulaient de journaux et de journaux spécifiquement BD. Il entrera, aussi, à la S.P.E., grand éditeur de presse pour jeunes.
En cette période, il travaillera énormément et rencontrera quelques personnalités comme Franck Godwin, Henri, Langlois, Michel Simon, Pellos...
La Guerre arrive. Mobilisé, il sera, tour à tour, soldat, prisonnier, évadé et clandestin.
C'est dans cette période trouble et douloureuse qu'il rencontrera la femme de sa vie et que naîtra une certaine Chantal.
Rosemonde et Jean, magnifiques.
Il arrivera tout de même dessiner et à faire publier des albums mettant en scène, entre autres, les célèbres M. Piton et Capitaine Pipe.
L'immédiat après-guerre lui donnera énormément de travail, encore plus qu'avant la guerre, avec des séries prestigieuses comme Boby Poirier chez Vaillant et Le chevalier Printemps chez Baby Journal, scénarisé par... Roger Lecureux, et le fameux Le roman du Renart.
Les plus grands titres de l'époque feront appel à lui: Coq Hardi, Tintin, Bravo, Fillette, Vaillant et des magazines réputés de l'époque comme Femmes d'aujourd'hui.
[/i]
Une de ses célèbres illustrations vaillantesques
Une charge de travail qui ne se démentira pas jusqu'àu début des années 70. Puis quelques commandes jusqu'à son décès en 1983.
Nous ne manquerons pas de vous présenter, au mieux, l'étendue de son oeuvre.
Petite bio réalisée grâce au magnifique ouvrage lui étant consacré, conçu et réalisé par sa fille Chantal Trubert. Ouvrage, avec de très beaux documents et un texte qui fait presque regretté de ne pas avoir connu cette époque. Testé et recommandé par le Haut Conseil de Nous les Vaillants !
Les documents, ici présentés, proviennent de cet ouvrage qu'il faut absolument avoir.
À suivre...
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- Totoche
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Re: Jean Trubert
Quelques commandes de la part des cheffeux de Vaillant.
Merci à Chantal Trubert de nous avoir prêté ces documents, plein d'enseignement.
Merci à Chantal Trubert de nous avoir prêté ces documents, plein d'enseignement.
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Le gang des
- Totoche
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Re: Jean Trubert
Si j'ai bien compris Ollivier et Lécureux envisageaient d'écrire une sorte d' anthologie ou de dictionnaire de la BD française... C'est la première fois que j'en entends parler. Il faudrait retrouver une copie du questionnaire mentionné dans la lettre.
Chantal l'a peut-être.
Je vais demander à Jean-François Lecureux si il en a entendu parlé ou s'il en a une trace.
Chantal l'a peut-être.
Je vais demander à Jean-François Lecureux si il en a entendu parlé ou s'il en a une trace.
Le gang des
- Oncle Richard
- Compagnon
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Re: Jean Trubert
Superbes documents, Totoche!
Je ne me souviens absolument pas de cette initiative de Roger et Jean. Mais elle ne m'étonne qu'à moitié car, à l'époque, toute l'équipe de Pif Gadget et, bien sûr, Roger et Jean tentait par tous les moyens de faire reconnaître non seulement la bande dessinée française mais aussi l'apport qu'avait eu Vaillant dans l'histoire de la BD. D'ailleurs, dans le livre sur Pif Gadget il suffit de relire le chapitre 13 «Rahan et les grincheux» pour comprendre à quel point on sous-estimait notre importance. A ma connaissance, il n'y a pas eu de publication faisant suite à cette initiative. Peut-être est-ce dû au fait que dans les mois et les années qui suivirent il y eut d'énormes progrès dans la reconnaisance des scénaristes et dessinateurs de Pif Gadget, en particulier grâce aux efforts de Claude Moliterni et de sa revue Phénix. Le phénomène Pif Gadget prenait en effet une telle ampleur qu'il était difficile de nous ignorer plus longtemps.
Il me revient aussi en mémoire qu'en fin 69 et début 70 les Editions Vaillant (et Roger et Jean étaient toujours associés aux initiatives de la maison) tentèrent de vendre à l'étranger les bandes qui avaient été publiées dans Vaillant depuis sa création. C'était dans un but commercial, certes, mais aussi pour faire découvrir au monde toute la richesse de nos créations, auxquelles avaient pris une part majeure Jean et Roger. On voit donc que cette lettre d'octobre 69 s'inscrit dans un contexte bien précis.
Merci encore, Totoche, de nous faire découvrir de nouveaux documents!
Je ne me souviens absolument pas de cette initiative de Roger et Jean. Mais elle ne m'étonne qu'à moitié car, à l'époque, toute l'équipe de Pif Gadget et, bien sûr, Roger et Jean tentait par tous les moyens de faire reconnaître non seulement la bande dessinée française mais aussi l'apport qu'avait eu Vaillant dans l'histoire de la BD. D'ailleurs, dans le livre sur Pif Gadget il suffit de relire le chapitre 13 «Rahan et les grincheux» pour comprendre à quel point on sous-estimait notre importance. A ma connaissance, il n'y a pas eu de publication faisant suite à cette initiative. Peut-être est-ce dû au fait que dans les mois et les années qui suivirent il y eut d'énormes progrès dans la reconnaisance des scénaristes et dessinateurs de Pif Gadget, en particulier grâce aux efforts de Claude Moliterni et de sa revue Phénix. Le phénomène Pif Gadget prenait en effet une telle ampleur qu'il était difficile de nous ignorer plus longtemps.
Il me revient aussi en mémoire qu'en fin 69 et début 70 les Editions Vaillant (et Roger et Jean étaient toujours associés aux initiatives de la maison) tentèrent de vendre à l'étranger les bandes qui avaient été publiées dans Vaillant depuis sa création. C'était dans un but commercial, certes, mais aussi pour faire découvrir au monde toute la richesse de nos créations, auxquelles avaient pris une part majeure Jean et Roger. On voit donc que cette lettre d'octobre 69 s'inscrit dans un contexte bien précis.
Merci encore, Totoche, de nous faire découvrir de nouveaux documents!
- Totoche
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Re: Jean Trubert
Et une idée sous la douche, une !
Et si c'était simplement cet ouvrage connu des vaillantophiles...
qui rejoindrait ce que je viens de lire.
... Mallheureusement, le courrier date du 30 octobre 1969 alors que le livre date de juin 1969.
AAARRRGGGHHH!!!!
Et si c'était simplement cet ouvrage connu des vaillantophiles...
qui rejoindrait ce que je viens de lire.
... Mallheureusement, le courrier date du 30 octobre 1969 alors que le livre date de juin 1969.
AAARRRGGGHHH!!!!
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- Oncle Richard
- Compagnon
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Re: Jean Trubert
Les informations que vous allez avoir sur cet ouvrage sont de première main puisque j'ai participé à sa réalisation.
Tout d'abord, il n'y a aucun rapport entre cette publication et le «projet» de Roger et Jean. En revanche, c'est l'illustration de ce que je vous disais hier concernant la volonté de vendre à l'étranger les bandes de Vaillant...
La suite dans le topic 40000 [catalogue des Éditions Vaillant].
Tout d'abord, il n'y a aucun rapport entre cette publication et le «projet» de Roger et Jean. En revanche, c'est l'illustration de ce que je vous disais hier concernant la volonté de vendre à l'étranger les bandes de Vaillant...
La suite dans le topic 40000 [catalogue des Éditions Vaillant].
- Totoche
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Re: Jean Trubert
Un petit hommage à Jean, en ce jour, 24 ans après sa disparition avec ces deux images issues du Club Trubert.
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Le gang des
- Totoche
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Re: Jean Trubert
Le 20 juin 1946, était imprimé le 103e exemplaire de Contes de Mark Twain, illustré par Jean Trubert.
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- Totoche
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Re: Jean Trubert
Une autre petite curiosité, bien charmante.
Koui-ki-ki, sur un texte de Oncle Pipe :peur4: et des dessins de Jean Trubert, évidemment.
Paru aux éditions IPC en 1943, dans la collection Les belles histoires de Miaou-la-Chatte, l'album comporte 16 pages abondemment illustrées et plusieurs histoires courtes:
KKK réveille la forêt, KKK fait son marché, KKK et les chasseurs, KKK sauve la vie à son ami le renard, KKK et le pauvre pigeon et KKK et l'orage.
:jelis:
Koui-ki-ki, sur un texte de Oncle Pipe :peur4: et des dessins de Jean Trubert, évidemment.
Paru aux éditions IPC en 1943, dans la collection Les belles histoires de Miaou-la-Chatte, l'album comporte 16 pages abondemment illustrées et plusieurs histoires courtes:
KKK réveille la forêt, KKK fait son marché, KKK et les chasseurs, KKK sauve la vie à son ami le renard, KKK et le pauvre pigeon et KKK et l'orage.
:jelis:
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- Totoche
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Re: Jean Trubert
Un peu plus de précisions:Totoche a écrit :...Contes de Mark Twain, illustré par Jean Trubert.
...
Le livre est composé de blocs de huit pages, non agrafés ou non liés. Les pages sont libres, donc. Je laisse aux spécialistes le soin de mettre des termes techniques à tout cela.
C'est original.
Les contes sont:
Le meurtre de Jules César en fait divers
Nuit sans sommeil
Histoire de l'invalide
Madame Mac Williams et le tonnerre
Le vol de l'éléphant blanc
Pour guérir un rhume
Madame Mac Williams et le group
Un rêve bizarre
Rogers
Un roman du Moyen-Âge
Une interview
La grande révolution de Pitcairn
Pour ceux que cela intéresse.
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- Totoche
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Re: Jean Trubert
Dans la même veine, mais en plus petit format, 13*22, 12 Devis, de Bonaventure des Périers :peur4: , illustré magnifiquement par Jean Trubert. Sorti en 1946, aux Éditions Trois Soleils, l'ouvrage comporte 134 pages. Il n'y a pas, malheureusement, d'illustrations en pleine page.
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- Totoche
- Maître Jedi
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Re: Jean Trubert
Un autre ouvrage, grand format, environ 27*37, de 20 pages, dans lequel Jean Trubert illustre plusieurs contes, sur des textes de Louis Smeysters. Paru en 1947 à la S.P.E., Jean reçut le Grand Prix de l'Image Française attribué par un jury composé de Saint-Ogan, Liquois et Pinchon*.
*Source; Jen Trubert et ses amis par Chantal Trubert.
*Source; Jen Trubert et ses amis par Chantal Trubert.
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Le gang des
- Nasdine Hodja
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007, 00:00
Re: Jean Trubert
Ben dis donc ! Tu es en train de te constituer une belle collection Trubert...
Ça a débuté comme ça.
Ma liste de recherche.
Ma liste de recherche.
- Totoche
- Maître Jedi
- Enregistré le : mar. 21 oct. 2003, 02:00
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- Totoche
- Maître Jedi
- Enregistré le : mar. 21 oct. 2003, 02:00
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Re: Jean Trubert
Non, c'est très bien.
La seule contrainte à laquelle il faut se tenir, c'est celle de la largeur de l'image afin d'avoir l'image dans l'écran, sans l'utilisation du "chariot horizontal". Ce qui est le cas.
...
Et c'est très beau.
La seule contrainte à laquelle il faut se tenir, c'est celle de la largeur de l'image afin d'avoir l'image dans l'écran, sans l'utilisation du "chariot horizontal". Ce qui est le cas.
...
Et c'est très beau.
Le gang des
- drou
- Maître Jedi
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- Localisation : Melrand (56) et aujourd'hui Echillais (17)
Re: Jean Trubert
ça rappel les BD du début 1900 cette planche avec le texte dessous les dessins
- Totoche
- Maître Jedi
- Enregistré le : mar. 21 oct. 2003, 02:00
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Re: Jean Trubert
Une participation active de l'ami Jen dans ce périodique d'avant-guerre, entre 1931 et 1934*.
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Le gang des
- Nasdine Hodja
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007, 00:00
Re: Jean Trubert
C'est assez typique du style d'avant-guerre...
Ça a débuté comme ça.
Ma liste de recherche.
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- Totoche
- Maître Jedi
- Enregistré le : mar. 21 oct. 2003, 02:00
- Localisation : 02300 Chauny
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Re: Jean Trubert
Effectivement. Les séries sont très ressemblantes dans ce journal... et ailleurs.
Le gang des
- drou
- Maître Jedi
- Enregistré le : jeu. 04 déc. 2003, 01:00
- Localisation : Melrand (56) et aujourd'hui Echillais (17)
Re: Jean Trubert
alors que tout semble perdu c'est un miracle qui sauve le chasseur sur les dernières scènes
un bon scénario aussi
un bon scénario aussi