nano a écrit :
Pour progresser, revenons aux faits.
En avril 45, les soviétiques investissent le bunker. 2 corps calcinés sont retrouvés. Sur les 2 corps, un seul présente un impact de balle à la tête. En 2009 Analyse ADN du crâne attribué à Hitler. Résultat: ADN féminin. Donc le crâne supposé d'Hitler ne l'est pas.
Puis les rapports déclassifiés, les enquêtes qui aboutissent à Adolf Leipzig. En attente d'éventuels tests ADN pratiqués sur le corps de Leipzig, dire que cette thèse alternative relève de la parfaite idiotie est aussi farfelu que de considérer que la thèse officielle présente une parfaite cohérence.
Voici un extrait de ce que l'on peut retrouver sur Wikipedia :
Tous les témoins s'accordent sur le fait que les dépouilles d'Adolf et Eva Hitler sont emmenées dans les jardins de la chancellerie, aspergées d'essence et incinérées.
D'après Joachim Fest, au cours de l'après-midi, les cadavres n'étant pas entièrement calcinés, ils sont à nouveau aspergés d'essence. Les deux corps, méconnaissables, ratatinés et calcinés, dans un état abominable, sont joints, le 30 avril 1945 vers 20 heures, à d'autres restes humains dans un cratère d'obus près du foyer.
Le 2 mai 1945, un détachement du SMERSH de la 3e Armée de choc arrive à la chancellerie pour s'assurer de la mort de Hitler et tenter de retrouver ses restes en court-circuitant toute la hiérarchie. Le détachement découvre, à même le sol, deux cadavres « si calcinés qu'ils s'étaient rétrécis et ressemblaient à des marionnettes » ; les corps sont rapidement identifiés comme étant ceux des époux Goebbels.
Le même jour, la Pravda affirme, vraisemblablement avec l'accord de Joseph Staline, voire à l'initiative de celui-ci, que l'annonce de la mort de Hitler n'est qu'une astuce fasciste.
Mis sous forte pression par Staline, qui veut obtenir la certitude du sort de Hitler, les hommes du SMERSH entreprennent une fouille systématique du Führerbunker et interrogent tous les derniers occupants du bunker qu'ils ont faits prisonniers, en refusant de croire à leurs témoignages concordants sur le suicide de Hitler.
Le 5 mai 1945, lors d'une nouvelle fouille des jardins de la chancellerie, un soldat russe remarque un morceau de couverture grise dépassant de la terre qui comble un trou d'obus. Dans ce cratère sont découverts deux corps calcinés et les cadavres d'un berger allemand et d'un chiot.
Le lendemain, les deux corps sont transportés, toujours à l'insu des autorités militaires, à la base du SMERSH établie à Buch. Le corps de Hitler est identifié grâce à ses mâchoires : un membre de l'équipe de son dentiste confirme qu'il s'agit bien des mâchoires du Führer dont il reconnaît les prothèses.
Le 7, le SMERSH envoie son rapport à Moscou.
Le 8 mai, cinq légistes de l'Armée rouge examinent clandestinement les restes puis le SMERSH inhume les corps d'Hitler, d'Eva Braun et de la famille Goebbels à Finow, près de Berlin. Ils sont réinhumés le 3 juin 1945 à Rathenow et à nouveau le 23 février 1946 dans un site militaire d'une ville d'Allemagne orientale, Magdebourg.
Cela n'empêche pas Staline de déclarer, fin mai à une délégation américaine, dirigée par William Averell Harriman, que Hitler n'est pas mort mais qu'il se cache dans un lieu inconnu avec Bormann et le général Krebs ; par la suite il déclare que le Führer s'est enfui au Japon en sous-marin, en Argentine ou en Espagne. La rumeur de survie d'Hitler se développe vraiment lorsque le maréchal Joukov s'adresse à la presse le 9 juin, déclarant : « Nous n'avons pas identifié le corps du Führer. Je ne peux rien dire de définitif sur son sort. Il peut s'être envolé pour Berlin au dernier moment ».
« La presse occidentale ne tarda pas à s'emparer de ce sujet sensationnel et donc lucratif » et, « jusqu'à la fin des années 1990, elle continua à publier des documents et reportages plus étranges et fantaisistes les uns que les autres. »
En avril 1970, sur décision du directeur du KGB Iouri Andropov, et sans en informer le gouvernement de l'Allemagne de l'Est, les Soviétiques se débarrassent des restes. Ceux-ci sont incinérés et leurs cendres jetées dans l'Elbe à Magdebourg, à l'exception du crâne et des mâchoires qui sont conservés par le KGB.
En 2000, le crâneN 30 et une photographie des mâchoires de Hitler sont présentés au public lors d'une exposition organisée à Moscou par les archives de l'État russe120. En septembre 2009, l'hebdomadaire britannique The Observer affirme que ce fragment de crâne est en réalité celui d'une femme âgée de 20 à 40 ans.
Le problème est que ce sont les Soviétiques qui se sont occupés de l'affaire et que, comme à leur habitude à l'époque, il n'y a eut absolument aucune transparence sur ce qui se passait...
Mais bon, même si ce sont des services services occidentaux qui seraient tombés sur les restes de Hitler, rien ne dit que l'on en saurait beaucoup plus. Ainsi, la localisation de l'endroit où a été enterré Himmler en 1945 reste officiellement incertaine (une tombe anonyme quelque part dans la lande de Lüneburg).
“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard.