Spiresque or not spiresque ?
Posté : mar. 10 juin 2014, 17:56
C'est fou, j'ai un nom au bout de la langue pour cette image...
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Il n'y a pas grand chose à comprendre.Lord Foxhole a écrit :Moi j'ai rien compris...
Il vient d'où cet extrait !?
Malheureusement, j'ai l'impression que Francis n'était pas le genre de dessinateur a se casser beaucoup la tête !Nasdine Hodja a écrit : J'ai juste été saisi par la ressemblance entre cet extrait et la série de de La Ford T dans Spirou du même Francis.
Il s'agit en fait du personnage de Monsieur Bouchu dans "Le magicien de boulotville", une histoire à suivre de Francis dans J2 Jeunes (d'où mon allusion à nos spécialistes en la matière) en 1967.
Je confirme.Lord Foxhole a écrit :…
En vadrouillant sur le Net, j'ai découvert qu'il était mort assez jeune (57 ans) et dans un état dépressif... Une fin plutôt triste.
Pas de bol, en J2 je suis encore très ... creux !Nasdine Hodja a écrit :Je pense que Fripon ou Yann59 vont vite nous identifier ça.
J'ai trouvé ici : http://www.bdoubliees.com/journalspirou ... rancis.htm (le site BDoubliées de Notre ami Bernard du Coffre à BD).Prof TNJ a écrit :Francis a aussi dessiné dans Pilote : les aventures de Jet Parter et Jet Hanlair.
Je n'ai rien trouvé sur internet concernant cette série, une honte !
Je n'arrive peut-être pas à orthographier correctement les noms de ces héros.
Effectivement. Il y a une dizaine ou une quinzaine d'années, alors que je fréquentais encore assidument les salons BD, j'avais eu l'impression que les fins de carrière étaient assez dures pour une génération vieillissante de dessinateurs belges qui avaient pourtant eu une activité florissante dans les années 70.Lord Foxhole a écrit :...En vadrouillant sur le Net, j'ai découvert qu'il était mort assez jeune (57 ans) et dans un état dépressif... Une fin plutôt triste.
Ma foi, la découverte du cas (attristant) de Francis m'a étonné... Je pensais que le bonhomme était plus âgé et avait pris sa retraite. Ou alors qu'il s'était reconverti dans autre chose...Nasdine Hodja a écrit : Effectivement. Il y a une dizaine ou une quinzaine d'années, alors que je fréquentais encore assidument les salons BD, j'avais eu l'impression que les fins de carrière étaient assez dures pour une génération vieillissante de dessinateurs belges qui avaient pourtant eu une activité florissante dans les années 70.
Il y en a eu beaucoup.Lord Foxhole a écrit : Je ne sais pas s'il y a tant d'auteurs vieillissants qui auraient fini dans la misère.
La législation du travail, dans les années 1950-60, était fort différente aussi.Jean-Louis a écrit : Pour eux, il n'y avait pas de caisse de retraite, ni d'assurance maladie.
Si beaucoup ont dessiné jusqu'à leur mort, ce n'est pas par amour de l'art : c'est qu'il n'avaient pas le choix.
Dans les années 50 et 60 (par la suite, je ne sais pas, ça s'est peut-être amélioré), c'était fréquent qu'il y ait une collecte parmi les dessinateurs, pour aider leur copain malade, qui de ce fait, n'avait plus aucune rentrée d'argent.
Aujourd'hui on dirait Directeur Artistique.Lord Foxhole a écrit :La législation du travail, dans les années 1950-60, était fort différente aussi.Jean-Louis a écrit : Pour eux, il n'y avait pas de caisse de retraite, ni d'assurance maladie.
Si beaucoup ont dessiné jusqu'à leur mort, ce n'est pas par amour de l'art : c'est qu'il n'avaient pas le choix.
Dans les années 50 et 60 (par la suite, je ne sais pas, ça s'est peut-être amélioré), c'était fréquent qu'il y ait une collecte parmi les dessinateurs, pour aider leur copain malade, qui de ce fait, n'avait plus aucune rentrée d'argent.
D'après ce que j'ai compris, on pouvait se faire engager très vite, et se faire virer tout aussi vite... Sans compter que certaines anecdotes de l'époque - si elles sont vraies - ont de quoi laisser songeur.
Maurice Rosy qui se fait engager chez Dupuis comme " donneur d'idées ", ça paraît quand même inimaginable aujourd'hui !
Je vois mal un contrat de travail actuel stipuler qu'on est "donneur d'idées " dans une maison d'édition... C'est un peu du n'importe-quoi.
ou aussi "chef de projet" !Lord Foxhole a écrit :La législation du travail, dans les années 1950-60, était fort différente aussi.Jean-Louis a écrit : Pour eux, il n'y avait pas de caisse de retraite, ni d'assurance maladie.
Si beaucoup ont dessiné jusqu'à leur mort, ce n'est pas par amour de l'art : c'est qu'il n'avaient pas le choix.
Dans les années 50 et 60 (par la suite, je ne sais pas, ça s'est peut-être amélioré), c'était fréquent qu'il y ait une collecte parmi les dessinateurs, pour aider leur copain malade, qui de ce fait, n'avait plus aucune rentrée d'argent.
D'après ce que j'ai compris, on pouvait se faire engager très vite, et se faire virer tout aussi vite... Sans compter que certaines anecdotes de l'époque - si elles sont vraies - ont de quoi laisser songeur.
Maurice Rosy qui se fait engager chez Dupuis comme " donneur d'idées ", ça paraît quand même inimaginable aujourd'hui !
Je vois mal un contrat de travail actuel stipuler qu'on est "donneur d'idées " dans une maison d'édition... C'est un peu du n'importe-quoi.