3 films sur la fin du monde
Posté : jeu. 18 mai 2017, 15:37
Bonjour,
3 films – à mes yeux – remarquables posent la question :
Que faire si ce jour est le dernier de l’espèce humaine ?
4h44 commence quand un poste TV explique que d’ici environ 14 heures, la Terre sera anéantie.
« Il reste 12 heures » annonce la radio dans Final Hours.
Doit-on faire comme si de rien n’était ? Doit-on continuer à travailler ?
Doit-on se suicider ? Méditer ? Rester lucide ? Se défoncer la tête ? S’en remettre à un quelconque mysticisme ? Violer une gamine ? Tuer ses enfants ? Finir un puzzle ?
Dans 4h44, un journaliste TV s’étonne : une contractuelle met un PV…
Des attitudes paraissent évidentes : retrouver ses proches, se rassembler, faire la fête, être avec sa compagne / son compagnon, éventuellement régler quelques comptes…
Chercher ce qu’il y a de plus essentiellement humain ?
Et il y a de nombreuses manières de disjoncter devant l’angoisse de l’anéantissement..
4h44 joue sur plusieurs niveaux : on suit un personnage tandis qu’une TV indique des comportements collectifs et Internet rapporte des comportements de proches.
Sa compagne, peintre, crée une ultime toile pour elle seule.
Dans Final Hours, un homme perdu au milieu de la grand-route australienne baignée de clarté jaune, se voit confronté à un dilemme :
aller rejoindre son amie
ou
conduire auprès de son père une gamine qu’il vient d’arracher à deux sinistres individus
(superbe version apocalyptique d’Alice dans les villes de Wim Wenders) ;
(personnage et jeune comédienne du nom d’Angourie Rice exemplaires).
Les dernières séquences sont d’une pureté sublime.
Dans Melancholia, le thème de l’anéantissement du monde est abordé en ouverture et dans la seconde heure du film, qui traite pour l’essentiel d’autres sujets, ainsi la démolition en règle d’un rituel de mariage hyperbourgeois ou le départ en sucette de la mariée ou la rancœur entre deux sœurs.
Et le rapprochement d’une planète vagabonde n’est pas initialement perçu comme une menace, mais plutôt comme un magnifique spectacle de lumière bleue dont profiter.
4h44 – Dernier jour sur Terre d’Abel Ferrara
Final hours de Zak Hilditch
Melancholia de Lars von Trier
3 films – à mes yeux – remarquables posent la question :
Que faire si ce jour est le dernier de l’espèce humaine ?
4h44 commence quand un poste TV explique que d’ici environ 14 heures, la Terre sera anéantie.
« Il reste 12 heures » annonce la radio dans Final Hours.
Doit-on faire comme si de rien n’était ? Doit-on continuer à travailler ?
Doit-on se suicider ? Méditer ? Rester lucide ? Se défoncer la tête ? S’en remettre à un quelconque mysticisme ? Violer une gamine ? Tuer ses enfants ? Finir un puzzle ?
Dans 4h44, un journaliste TV s’étonne : une contractuelle met un PV…
Des attitudes paraissent évidentes : retrouver ses proches, se rassembler, faire la fête, être avec sa compagne / son compagnon, éventuellement régler quelques comptes…
Chercher ce qu’il y a de plus essentiellement humain ?
Et il y a de nombreuses manières de disjoncter devant l’angoisse de l’anéantissement..
4h44 joue sur plusieurs niveaux : on suit un personnage tandis qu’une TV indique des comportements collectifs et Internet rapporte des comportements de proches.
Sa compagne, peintre, crée une ultime toile pour elle seule.
Dans Final Hours, un homme perdu au milieu de la grand-route australienne baignée de clarté jaune, se voit confronté à un dilemme :
aller rejoindre son amie
ou
conduire auprès de son père une gamine qu’il vient d’arracher à deux sinistres individus
(superbe version apocalyptique d’Alice dans les villes de Wim Wenders) ;
(personnage et jeune comédienne du nom d’Angourie Rice exemplaires).
Les dernières séquences sont d’une pureté sublime.
Dans Melancholia, le thème de l’anéantissement du monde est abordé en ouverture et dans la seconde heure du film, qui traite pour l’essentiel d’autres sujets, ainsi la démolition en règle d’un rituel de mariage hyperbourgeois ou le départ en sucette de la mariée ou la rancœur entre deux sœurs.
Et le rapprochement d’une planète vagabonde n’est pas initialement perçu comme une menace, mais plutôt comme un magnifique spectacle de lumière bleue dont profiter.
4h44 – Dernier jour sur Terre d’Abel Ferrara
Final hours de Zak Hilditch
Melancholia de Lars von Trier