Lord Foxhole a écrit:Le Sixième Sens fonctionne très bien, parce qu'il repose sur une idée assez géniale, révélée seulement à la fin (c'est le fameux twist final)...
Et là, Bruce Willis et Haley Joel Osment (une dizaine d'années à l'époque) sont relativement bien conduits par M. Night Shyamalan. C'est surtout la mère du gosse, je crois, que j'ai envie de baffer... Oui, dans chaque film de M. Night Shyamalan, il y a toujours au moins un personnage qui est une véritable tête à claques à un moment donné.
Avec Incassable, c'est un peu la même chose, sauf que - durant tout le film - on se demande bien où M. Night Shyamalan nous emmène avec son histoire de super-héros qui s'ignore...
A la base "Incassable" était le premier volet d'une série de 3 films avec les mêmes personnages, d'où son aspect scénaristique déconcertant. Le film n'ayant eu qu'un succés très modéré, cela mis fin à une possible franchise. J'ai été également décontenancé par ce film assez zarbi.
Je ne suis pas un fana du bonhomme mais j'aime bien le côté hitchcockien des films de Shyamalan et ses qualités de conteur. Curieusement, je n'apprécie pas trop ses toutes premières œuvres : j'ai regardé "Sixième sens" avec un ennui poli ; je ne comprenais pas où le réal nous amenait avec son "Incassable", et j'ai détesté "Signes" (avec un sujet en or pareil comment a-t-il pu nous livrer un truc aussi pompier ???). Ce sont ces films qui généralement sont considérés comme l'aboutissemetn de son œuvre.
La controverse a commencé à apparaître avec "Le village" qui n'est pour moi rien moins que son meilleur film à ce jour et, -au contraire- je trouve le twist/double-twist final absolument sidérant.
"La jeune fille de l'eau" est un joli conte allégorique et autobiographique qui a reçu le razzzie en son temps.
Phénomènes est inabouti mais très intéressant.
Le dernier maître de l'air est -ne serait-ce d'un strict point de vue visuel- un film assez étonnant. Ereinté par la critique là-aussi et Shyamalan carrément blacklisté. Cela se voit dés son film suivant (After Earth) où, sur l'affiche, le nom de Will Smith écrase totalement celui de son réalisateur qui n'est nullement mis en avant, et plus du tout référencé par rapport à ses autres films, même les 1ers.
"the visit" redore son blason dans le sens où il revient à un cinéma intimiste et "fait avec les moyens du bord" au sens noble ; une forme d'épure que les fans de la première heure ont enfin retrouvé. Mais le film est surtout intéressant par sa façon de mélanger la peur, le comique et le grotesque.
Curieusement, M. Nigght Shyamalan est considéré comme le maître du film à twist alors que, au sens strict, seuls 3 de ses films jusque-là en contiennenet (Sixième sens, le village et The visist...On ne sait pas encore pour "Split").