Les films indispensables de la SF

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sill valt
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par sill valt »

Tovenaar a écrit :J'avais cité Nirvana de Gabrielle Salvatores ici : viewtopic.php?f=15&t=30640&p=808027#p808027
C'est, je crois, un film appartenant à la mouvance cyberpunk, un genre déjà obsolète en 1997.

:wink:
Oui, c'est un peu comme dans la discussion en page précédente, quand une thématique s'épuise on va vers une branche voisine, quelque chose de plus moderne dans le discours, dans la mise en scène et dans les effets spéciaux. Ainsi arrive Matrix, un shoot visuel, une machinerie high tech et un pont vers de multiples routes que nous empruntons encore aujoud'hui (théorie du complot) et qui pulvérise ce que Josef Rusnak pouvait proposer un an auparavant avec passé virtuel.
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Lord Foxhole
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Lord Foxhole »

sill valt a écrit : Pas fan d'eXistenZ, ni du cinéma de Cronenberg d'ailleurs... malgré deux ou trois films assez réussis le reste ne m'a jamais convaincu. Je suis assez d'accord avec cette idée qu'effectivement eXistenZ avec sa technologie dépassée est arrivé trop tard, et d'ailleurs les nombreux thèmes abordés dans le film (dont la réalité et les jeux vidéo) avaient largement été utilisés dans quantités de films, même notre Christophe Lambert national s'était lancé là-dedans auparavant avec Nirvana (en 1997) de Gabrielle Salvatores, c'est dire...

Une autre explication réside sans doute aussi dans le public de Cronenberg qui a toujours été assez fluctuant, autant un réalisateur comme Brian De Palma même dans ses moins bons films était assuré de rassembler autour de lui l'ensemble de son public, autant Cronenberg n'a jamais vraiment eu, même au sein de ses fans, une base très solide.
Quand je parlais de technologie plus moderne, pour Matrix, je pensais surtout au fait que le film reposait fondamentalement sur l'imagerie numérique...
Alors que, manifestement, Cronenberg restait encore attaché aux ficelles des années 1980. Et pour des trucages qui, à mon avis, laissent percevoir une certaine décadence : les game-pods organiques, avec leurs câblages qui évoque des cordons ombilicaux sentent le toc... Face à Matrix et ses trucages époustouflants, eXistenZ a l'air d'un film produit au cours d'un autre Âge.

Sur le fond, il faut quand même relever le fait que les Wachowski abordaient les mêmes thématiques que Cronenberg : la future fusion de l'être humain et de la machine, les univers virtuels...
La grande différence est que, pour les Wachowski, les Intelligences Artificielles sont ouvertement entrées en opposition avec les Humains... Ce qui a provoqué un conflit où, finalement, les Hommes et les Machines luttent pour assurer leur domination sur le monde (on est pas loin de Terminator...).
La « fusion » est purement spirituelle : les IA et les esprits des Humains se rencontrent (de manière virtuelle) dans la Matrice.

Avec Cronenberg, les choses sont moins tranchées car il n'est dit nulle part que les machines soient devenues intelligentes... Elles ont l'air moins artificielles qu'organiques et - même si leur aspect est dégoûtant - elles sont faites de chair et de sang comme les Humains.
Donc, Cronenberg ne propose pas du tout une technologie « arriérée », à mon avis, mais une voie alternative : des machines organiques qui pourraient nous accompagner d'une façon presque naturelle...
Les machines resteraient donc juste des extensions commodes, et ne donneraient pas naissance à une nouvelle espèce intelligente avec laquelle nous entrerions fatalement en conflit.
Avec Cronenberg, de plus, la « fusion » est toujours charnelle, et même souvent de nature ambigüe ( le bio-port est pratiquement assimilé à une nouvelles sorte d'orifice sexuel ).
“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard.
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par sill valt »

Lord Foxhole a écrit : Quand je parlais de technologie plus moderne, pour Matrix, je pensais surtout au fait que le film reposait fondamentalement sur l'imagerie numérique...
J’avais bien compris et répondu en ce sens, mais tu as raison de bien préciser le propos pour mieux éclairer la discussion.
Lord Foxhole a écrit : La grande différence est que, pour les Wachowski, les Intelligences Artificielles sont ouvertement entrées en opposition avec les Humains... Ce qui a provoqué un conflit où, finalement, les Hommes et les Machines luttent pour assurer leur domination sur le monde (on est pas loin de Terminator...).
Là je suis moins d’accord avec cette lecture du film, elle n'est pas fausse mais sans doute trop tranchée.
En effet dans Terminator il y a clairement une volonté de destruction et de domination mais dans Matrix il faudrait tout de même nuancer cette idée. Je pense que Matrix nous dit que d’une part les humains ont de l’énergie et que les machines en ont besoin, et que d’autre part les machines permettent aux hommes de dépasser nos limites, qu’elles réalisent nos fantasmes. On est donc aussi dans la complémentarité et pas exclusivement dans la domination. On est même dans l'intégration qui remplace l'aliénation d'un monde (le cauchemar du réel) que les machines offre (à l'exception de quelques rebelles) comme plus accueillant aux humains.

C’est d’ailleurs assez proche du cinéma de Cronenberg pour qui "le monde est pourri" (citation de Cronenberg) mais sans le côté outrancier et angoissant de la mise en scène de ce dernier. On pourrait aussi même y voir presque un lien "charnel" (le fameux plan où les machines se servent de nous comme des piles, une sorte de perfusion géante). Quelque part elles nous aident aussi à "mieux" vivre dans ce monde si pourri.
Lord Foxhole a écrit : Sur le fond, il faut quand même relever le fait que les Wachowski abordaient les mêmes thématiques que Cronenberg : la future fusion de l'être humain et de la machine, les univers virtuels...
Tu peux même rajouter la thématique de la bataille pour l’esprit (idée qui travers toute l’œuvre de Cronenberg) et qui est aussi au cœur de l’oeuvre des Wachowski.

Quant aux univers virtuels, je crois que le mot de la fin revient au fameux professeur Oblivion dans Vidéodrome : « rien n’est réel en dehors de nos perceptions de la réalité » (voir le début du film lorsque James Woods assiste au débat télévisé).

S’il faut saluer l’évidence… il faut aussi féliciter Cronenberg d’annoncer déjà le discours de Matrix, au point d’ailleurs qu’Oblivion signifiant en anglais « oubli » on se demande s’il n’est pas un proche cousin d’un certain Morpheus ! :wink:
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Lord Foxhole »

sill valt a écrit : Là je suis moins d’accord avec cette lecture du film, elle n'est pas fausse mais sans doute trop tranchée.
En effet dans Terminator il y a clairement une volonté de destruction et de domination mais dans Matrix il faudrait tout de même nuancer cette idée. Je pense que Matrix nous dit que d’une part les humains ont de l’énergie et que les machines en ont besoin, et que d’autre part les machines permettent aux hommes de dépasser nos limites, qu’elles réalisent nos fantasmes. On est donc aussi dans la complémentarité et pas exclusivement dans la domination. On est même dans l'intégration qui remplace l'aliénation d'un monde (le cauchemar du réel) que les machines offre (à l'exception de quelques rebelles) comme plus accueillant aux humains.
Dans Terminator, Skynet est clairement défini comme une Intelligence Artificielle tyrannique et paranoïaque... Il semble considérer l'Humanité comme son ennemie, dans sa globalité, et cherche tous les moyens pour l'éradiquer ou, du moins, la réduire totalement en esclavage.

Dans Matrix, une guerre semblable a manifestement eut lieu dans le passé, et l'Humanité a clairement été vaincue...
Il n'y a pas vraiment de « complémentarité » entre les machines et les humains : chez les Wachowski, la plupart des Humains sont bien des esclaves (à leur insu), exploités comme fournisseurs d'énergie électrique.
D'ailleurs, l’ambiguïté de l'histoire est que l'on ne comprend pas trop pourquoi les Machines conservent des Humains pour ce rôle alors que - théoriquement - des animaux pourraient tout aussi bien faire l'affaire... On pourrait imaginer une Matrice uniquement conçue pour des primates (genre chimpanzés ou gorilles) dont l'esprit est plus facilement manipulable...

Mais il faut dire que le monde des Machines selon les Wachowski paraît remarquablement complexe : il n'y a pas une IA suprême genre Skynet, mais une multitude d'IA avec des personnalités très différentes...
L'Oracle, qui apparaît comme une humaine dans la Matrice, est bel et bien un programme. De même que L'Architecte, qui apparaît plus tard, et joue pratiquement le rôle du Dieu créateur : c'est lui qui a conçu les versions successives de la Matrice... Et il semble caractérisé par une intelligence froidement logique et sans bonté.

La société des IA n'est pas vraiment décrite, mais - à mon avis - ce n'est pas une dictature avec une hiérarchie stricte : on dirait plutôt une espèce d'anarchie où chaque membre connaît son rôle et sa fonction, un peu comme chez les fourmis. Les IA ne sont probablement pas toutes d'accord entre elles en ce qui concerne le sort des Humains, ce qui explique que certaines chercheraient à les aider (comme l'Oracle) alors que d'autres sont manifestement moins bien embouchés (comme l'Agent Smith)...
Je pense que le problème avec l'Agent Smith vient du fait que c'est une IA qui se révolte contre son propre sort : rester dans la Matrice (on l'a créé pour ça, probablement) le dégoûte... Ce qui finit par provoquer le bordel dans l'organisation des Machines.
En somme, les IA sont très différentes des Humains, mais elles ont été conçues à l'origine par des Humains... Donc leurs personnalités pourraient finalement être aussi erratiques que celles de leurs créateurs.
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Nutello »

Bonjour,

Je rêve d'analyses et de discussions de cet ordre concernant un scénario de PF...
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par sill valt »

Nutello a écrit :Bonjour,

Je rêve d'analyses et de discussions de cet ordre concernant un scénario de PF...
Bonjour,

J'édite mon message car je n'avais pas vu ce matin votre réponse. Je suis désolé mais je ne suis un grand lecteur de PF, mais au plaisir de vous lire sur un autre sujet et merci pour la belle contribution de vos articles sur le sujet des PF. :pouce:
Lord Foxhole a écrit :
sill valt a écrit : Là je suis moins d’accord avec cette lecture du film, elle n'est pas fausse mais sans doute trop tranchée.
En effet dans Terminator il y a clairement une volonté de destruction et de domination mais dans Matrix il faudrait tout de même nuancer cette idée. Je pense que Matrix nous dit que d’une part les humains ont de l’énergie et que les machines en ont besoin, et que d’autre part les machines permettent aux hommes de dépasser nos limites, qu’elles réalisent nos fantasmes. On est donc aussi dans la complémentarité et pas exclusivement dans la domination. On est même dans l'intégration qui remplace l'aliénation d'un monde (le cauchemar du réel) que les machines offre (à l'exception de quelques rebelles) comme plus accueillant aux humains.
Dans Terminator, Skynet est clairement défini comme une Intelligence Artificielle tyrannique et paranoïaque... Il semble considérer l'Humanité comme son ennemie, dans sa globalité, et cherche tous les moyens pour l'éradiquer ou, du moins, la réduire totalement en esclavage.

Dans Matrix, une guerre semblable a manifestement eut lieu dans le passé, et l'Humanité a clairement été vaincue...
Il n'y a pas vraiment de « complémentarité » entre les machines et les humains : chez les Wachowski, la plupart des Humains sont bien des esclaves (à leur insu), exploités comme fournisseurs d'énergie électrique.
Cette lecture, je ne dis pas qu'elle soit fausse, m'interroge… car je vois dans Matrix, autre chose que ce lieu commun de la guerre de l’homme contre les machines, et j'y vois bel et bien une complémentarité entre les deux, mais peut-être ai-je tort ?

Il me semble que l'idée même de guerre (plutôt un conflit avec un petit groupe de rebelles) soit discutable. Je précise que je fonde mon analyse sur le premier film, les autres n'ayant qu'embrouillés le propos de départ.

Parmi de très nombreux éléments de réflexion, sur lesquels je ne m'étale pas de peur de faire trop long, je remarque que tout au long du film que l’on soit placé du point de vue des rebelles ou des humains « soumis » l’on ne voit finalement qu’une seule chose : des gens parfaitement à l’aise dans ce monde numérique et analogique.

Ainsi que l’on suive Néo, comme dormeur sous son identité d’Anderson, ou qu’il se réveille et se prépare à la lutte, il est finalement toujours le même : à savoir un humain qui accepte que des données informatiques se chargent dans son cerveau.
Pour un homme qui prétend se libérer des machines c'est troublant, n’est-ce pas ?

D’ailleurs Neo qui passe je ne sais combien d’heures à se perfectionner avec différents logiciels est même qualifié de « machine » par son compagnon, Tank, qui n’en revient pas que l’on puisse ainsi passer autant de temps en immersion...

Immersion !
Voilà le maître mot du film, il indique ni un combat, ni une soumission mais plutôt un désir : c’est le désir de l’homme moderne (que Néo prétend combattre mais qu’il incarne finalement lui aussi). A la limite on pourrait dire que le désir de la société n’est autre que de vouloir s’immerger dans ce sommeil, un sommeil qui est offert par les machines. Une sorte de complémentarité entre les machines et le désir des humains.

D'ailleurs depuis le générique du film (avec les codes qui défilent comme un long programme qui se télécharge), jusqu’au monologue final :

« Je ne suis pas venu vous dire comment tout ça finira. Je suis venu vous dire comment ça va commencer » il est davantage question d'un rappel d'une situation, que d'une lutte de l'ensemble de l'humanité.

Au demeurant le discours de Morpheus : « tu es un esclave, Néo. Comme tous les autres, tu es né enchainé, dans une prison où tu ne peux ni sentir, ni goûter, ni toucher. Une prison pour ton esprit » ne propose finalement rien de mieux pour échapper à ce cauchemar que de réclamer... un rêve meilleur !

Ce n’est pas pour rien que notre groupe de rebelles est constitué de Hackers. Ils vont juste changer le programme mais pas le lien qui les unit avec les machines...Tout le monde se reconnecte donc d'une façon ou d'une autre.

Matrix ne semble donc être qu’un prétexte, à nous dire que l’homme moderne (celui du prochain millénaire, le film ayant été tourné en 1999) aimera s’immerger de plus en plus dans le plaisir numérique quitte à abandonner peu à peu toute initiative. A la limite quand un programme ne marchera pas, il faudra juste en changer. En revanche les hommes combattront-ils vraiment ces puissantes machines qui lui donnent le sentiment d'être encore plus fort ou bien accepteront-ils de s’en remettre entièrement à elles ?
Telle est la question… :wink:
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Lord Foxhole »

sill valt a écrit : Parmi de très nombreux éléments de réflexion, sur lesquels je ne m'étale pas de peur de faire trop long, je remarque que tout au long du film que l’on soit placé du point de vue des rebelles ou des humains « soumis » l’on ne voit finalement qu’une seule chose : des gens parfaitement à l’aise dans ce monde numérique et analogique.

Ainsi que l’on suive Néo, comme dormeur sous son identité d’Anderson, ou qu’il se réveille et se prépare à la lutte, il est finalement toujours le même : à savoir un humain qui accepte que des données informatiques se chargent dans son cerveau.
Pour un homme qui prétend se libérer des machines c'est troublant, n’est-ce pas ?

D’ailleurs Neo qui passe je ne sais combien d’heures à se perfectionner avec différents logiciels est même qualifié de « machine » par son compagnon, Tank, qui n’en revient pas que l’on puisse ainsi passer autant de temps en immersion...
En fait, il est tout à fait normal que l'esprit de Néo se sente tout à fait à l'aise dans la Matrice, puisqu'il y a vécu (de manière virtuelle) pendant l'essentiel de sa vie.
C'est seulement après avoir accepté l'offre de Morpheus que Néo - déjà adulte ! - connaît pratiquement une seconde naissance !
Jusque-là, il ne connaissait qu'un monde virtuel, via un corps également virtuel... Une fois éveillé dans le monde réel, il se rend compte que son vrais corps physique n'est pas vraiment comme il le pensait, et qu'il est doté d'implants : ceux qui permettaient aux Machines de le maintenir biologiquement en vie et de maintenir son esprit dans la Matrice.
Une fois éjecté de son caisson, Néo n'aurait probablement pas survécu sans l'aide d'autres Humains...

Donc, en fait, retourner ensuite dans la Matrice n'est pas un traumatisme pour des Humains qui y ont certainement passé toute leur jeunesse : c'est seulement comme s'ils revenaient à leur monde natal...
Cependant, il faut se rappeler que la majorité des Humains dont l'esprit est dans la Matrice sont des prisonniers qui s'ignorent. Ils n'ont pas été placés là suite à un choix personnel.
Il me semble clairement expliqué que ce ne sont jamais que des clones (probablement génétiquement bidouillés), pondus et pieusement entretenus par les Machines. Ils ont donc à peine eut une véritable vie humaine : ils ne sont pas issus d'une femme, et s'ils ont eut une " famille " dans la Matrice, les parents n'étaient que des simulacres (en tous cas, juste des esprits d'autres clones).

Donc, Morpheus a parfaitement raison de dire que toute la vie d'un Humain dans la Matrice n'est qu'un mensonge... Il y a des " éveillés " qui découvrent ensuite que le monde réel est horrible, et qui souhaitent ensuite retourner volontairement dans la Matrice. L'ennui est qu'il s'agit là uniquement d'une fuite devant leur situation. Retourner dans la Matrice, c'est vivre de nouveau dans l'illusion...
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par sill valt »

Lord Foxhole a écrit : Il me semble clairement expliqué que ce ne sont jamais que des clones (probablement génétiquement bidouillés), pondus et pieusement entretenus par les Machines. Ils ont donc à peine eut une véritable vie humaine : ils ne sont pas issus d'une femme, et s'ils ont eut une " famille " dans la Matrice, les parents n'étaient que des simulacres (en tous cas, juste des esprits d'autres clones).
Ah ? j’avais oublié cette histoire de clones. Il est vrai qu’il y a un passage où il est question, je crois, d'une explication de ce genre avec des éléments qui ne sont ni masculins ni féminin. C’est dommage que le film, parte dans cette direction des clones (sujet toujours très confus et avec lequel bien souvent on ne sait plus qui est qui) car je trouve que jouer sur l’ambigüité du rapport homme et machine était bien plus intéressant. Il est vrai aussi que cette idée n'est pas facile à cerner dans Matrix, qui donne autant le sentiment d’une lutte contre les machines que d’un abandon des consciences et qui nous parle aussi bien d’un spectacle effroyable que de la fascination avec les machines de pouvoir dépasser nos limites. :dubitatif:

J'en veux pour preuve le spectacle des combats avec l'effet "bullet time", s’agit-il d’un bel objet visuel (qui nous ravi autant que Néo peut l'être par ses nouveaux pouvoirs) ou bien d’une illustration de notre propos ? Ainsi le combat qui se déroule ne serait finalement lui aussi qu’une illusion entretenue par les machines et dans laquelle le rebelle au système, trouve finalement un scénario qui lui convient mieux ? Au lieu d'être un employé quasi immobile, évoluant dans un univers limité, il apparaît désormais tel un dieu qui bouge dans tous les sens là où les autres sont figés. Tout est faux, du spectacle offert au spectateur au combat que mène Néo. Ainsi au final on ne peut donc se passer des machines, ou plus exactement comme tu le dis :
Lord Foxhole a écrit :Il y a des " éveillés " qui découvrent ensuite que le monde réel est horrible, et qui souhaitent ensuite retourner volontairement dans la Matrice. L'ennui est qu'il s'agit là uniquement d'une fuite devant leur situation. Retourner dans la Matrice, c'est vivre de nouveau dans l'illusion...
Bref on pourrait conclure par un Sleep Now ! :D
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Message par Lord Foxhole »

sill valt a écrit : Ah ? j’avais oublié cette histoire de clones. Il est vrai qu’il y a un passage où il est question, je crois, d'une explication de ce genre avec des éléments qui ne sont ni masculins ni féminin. C’est dommage que le film, parte dans cette direction des clones (sujet toujours très confus et avec lequel bien souvent on ne sait plus qui est qui) car je trouve que jouer sur l’ambigüité du rapport homme et machine était bien plus intéressant. Il est vrai aussi que cette idée n'est pas facile à cerner dans Matrix, qui donne autant le sentiment d’une lutte contre les machines que d’un abandon des consciences et qui nous parle aussi bien d’un spectacle effroyable que de la fascination avec les machines de pouvoir dépasser nos limites. :dubitatif:
Pour en savoir un peu plus sur la genèse de la Matrice (et du monde de Matrix), je pense qu'il serait bon de visionner Animatrix, qui est un recueil de courts-métrages animés sorti en 2003...
Je possède le DVD depuis des années, mais il est avec un tas d'autres DVD que j'ai la flemme de commencer à regarder.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Animatrix

Ceci dit, il me semble que l'Architecte a expliqué le cas de Néo : c'est une anomalie, en conséquence probablement un mutant dont le pouvoir est de parvenir à manipuler naturellement les programmes de la Matrice. Mieux encore, il y aurait eut quelques autres version de Néo, avant qu'apparaisse la version définitive (celle des films) et qui auraient fichu le bordel dans les précédentes versions de la Matrice...
Là, on me dira : pourquoi donc avoir insisté en continuant à produire des clones de Néo ?
Et, encore une fois, je pense que c'est parce que certaines IA persistaient à croire que Néo était la solution pour une paix entre les Humains et les Machines...

Je pense que le problème chez les IA, c'est qu'elles ne parviennent pas à « tuer leurs parents » de manière définitive.
Détester ses parents, c'est une chose... S'en débarrasser physiquement, c'est une autre.
En conséquence, les IA ont sans doute réduit l'Humanité à peu de chose, mais elles ne peuvent se résoudre à l'éradiquer totalement. Faire la paix, à un moment donné, serait une alternative acceptable.
La trilogie se termine d'ailleurs sans donner vraiment de réponse : Néo sauve la Matrice de la destruction, mais on ignore ce qu'il devient....
Sans doute est-il destiné à revenir dans le futur, et à devenir le véritable lien de connexion entre le monde des Machines et celui des Humains.
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Lord Foxhole »

Revu dernièrement : Un crime dans la tête (The Manchurian Candidate, 2004) de Jonathan Demme...
Ceux qui connaissent le film me diront que c'est d'abord un thriller politique. Mais pas que !
Remake d'un film de 1962 (que, malheureusement, je n'ai jamais vu) Un crime dans la tête nous démonte la mécanique d'un invraisemblable complot destiné à changer radicalement le destin des États-Unis... Le capitaine Marco (Denzel Washington) est à la fois héros et marionnette manipulée tout au long de l'histoire. Vétéran de la Guerre du Golfe (celle de 1991), il se rend compte que son passé est certainement très différent de celui de ses souvenirs... Souvenirs truqués, implantés artificiellement dans son cerveau par une organisation inconnue.
Mais il n'est le seul : tous les hommes qui faisaient partie de son unités, à l'époque, ont également eut droit à ce genre de traitement... Y compris le sergent Shaw, devenu l'un des candidats les plus sérieux à la fonction de vice-président !

Baignant dans une ambiance paranoïaque, Un crime dans la tête est loin d'être un simple thriller... C'est une réflexion sur les méthodes modernes susceptibles de remodeler la personnalité des individus en fonction de ce que l'on attend d'eux. Science-fiction ? Pas tant que ça... On sait que, depuis des lustres, certains gouvernements ont mené loin des expériences allant dans ce sens. Manipulez bien l'esprit des gens et, finalement, vous gouvernez en toute tranquillité... En fait, peut-être que la réalité dépasse déjà la fiction, mais que l'on ne s'en rend même pas compte !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_crime_ ... ilm,_2004)

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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Tovenaar »

reedff a écrit : sam. 18 mai 2013, 21:20
• Videodrome

Pour faire remonter le sujet et placer des illustrations :

Videodrome - David Cronenberg
Videodrome - David Cronenberg

Vidéodrome (David Cronenberg) est sorti en 1983.

Image réalisée à partir de la pochette de mon laserdisc dont je n'ai scanné qu'une partie.


Une autre illustration d'un film culte de la science-fiction, mais à partir d'un DVD :

Barbarella - Roger vadim
Barbarella - Roger vadim

Barbarella (Roger Vadim) est sorti en 1968.


Pour terminer, une illustration d'un chef d'œuvre des années cinquante :

Invasion of the Body Snatchers - Don Siegel
Invasion of the Body Snatchers - Don Siegel

L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers) est un film de science-fiction américain réalisé par Don Siegel, sorti en 1956.

Image réalisée à partir du DVD Zone 1 (jaquette argentée).
Image Don't Cast Pearls Before Swine Image Empty Vessels Make Most Noise
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par reedff »

Je n'ai jamais revu Vidéodrome de Cronemberg depuis sa sortie au cinéma en 83, j'aimerais le revoir pour Debbie Harry de Blondie. L'invasion des profanateurs est introuvable en streaming, je l'ai vu une fois à la télé il y a très longtemps. 2 classiques.
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Lord Foxhole »

Le seul de ces films que j'ai revu récemment, il y a quelques années, c'est Barbarella diffusé sur ARTE si ma mémoire est bonne....
Diffusé très rarement à la télévision, probablement à cause - entre autres - d'une esthétique très psychédélique / pop fort à la mode en son temps (1968 ! ). Aujourd'hui, c'est complètement daté, et plus rien ne correspond aux canons actuels de la S.-F au cinéma.

Vidéodrome est un cauchemar typiquement cronenbergien ; c'est à la fois génial et pratiquement impossible à diffuser à la télé à une heure de forte audience.
Quant à L'Invasion des profanateurs de sépultures, la version originale de 1956 est en Noir et Blanc, et il est difficile d'affirmer que c'est un sommet en matière de trucages spectaculaires.... Deux défauts qui risquent de rebuter le public actuel.
Il faudrait qu'à un moment donné, ARTE propose une série complète de ces grands classiques des années 1950 ( Le Jour où la Terre s'arrêta , Planète interdite , La Guerre des mondes , etc )
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par reedff »

Effectivement Arte est la seule chaîne qui nous permettrait de revoir ces grands classiques. Pour Barbarella, je l'ai aussi revu sur Arte, le temps n'a pas joué en sa faveur. Par contre certains films des année 50 et 60 ne vieillissent pas trop, je pense à Planète interdite par exemple.
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leo
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par leo »

j'aime beaucoup Barbarella le générique est fabuleux et le film est bordélique mais plein d'humour pas formater comme maintenant Le film à vieilli mais le témoin d'une époque
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par reedff »

leo a écrit : dim. 01 sept. 2019, 11:16 j'aime beaucoup Barbarella le générique est fabuleux et le film est bordélique mais plein d'humour pas formater comme maintenant Le film à vieilli mais le témoin d'une époque

C'est ce que je dis toujours; quand on regarde un vieux film toujours se mettre dans le contexte de l'époque et ne plus penser au cinéma actuel.
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Lord Foxhole »

leo a écrit : dim. 01 sept. 2019, 11:16 j'aime beaucoup Barbarella le générique est fabuleux et le film est bordélique mais plein d'humour pas formater comme maintenant Le film à vieilli mais le témoin d'une époque

Même pour son époque, Barbarella était un OVNI, parce qu'il était très éloigné de ce qui s'était fait en matière de S.-F. au cinéma jusque-là.... Un peu comme 2001, L'Odyssée de l'espace - sorti la même année - mais dans un genre très différent !
On n'était plus dans des sempiternelles histoires d'envahisseurs extra-terrestres, ou de catastrophes cosmiques.... Le personnage principal est une femme, et le réalisateur ( Roger Vadim ) joue la carte d'un esthétisme sexy et décalé.
C'était relativement original, et Barbarella est devenu un film-culte, même si on l'a un peu oublié par la suite....

jane-fonda-barbarella.jpg
“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard.
Nutello
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Nutello »

Bonjour,

Extrait du Dictionnaire des films français pornographiques & érotiques de longs métrages : 16 et 35 mm.

"""""
Barbarella

Brigitte Bardot avait servi de modèle au personnage de la bande dessinée de Jean-Claude Forest ; Jane Fonda lui a prêté ses traits cinématographiques.

Sous le prétexte de montrer une jeune femme libérée choisissant sa vie et ses amants, Roger Vadim a surtout exploité le physique de sa compagne du moment.
Jane Fonda ne cesse de changer de tenue, tantôt en body lamé ou de matière plastique brillante, tantôt en minirobe de cuir ou de fourrure à longs poils, en cuissardes ou en bottes métallisées.
Le strip-tease de générique en état d'apesanteur de Jane Fonda se dégageant bras après bras, jambe après jambe, de son scaphandre, a fait parler de lui en son temps. Ainsi valorisée, la comédienne trouve de fait sa place dans l'ensemble.

L'esthétique globale de ce space opera psychédélique se veut en effet délibérément irréelle, à l'opposé de la hard science-fiction d'Alien.
Sous un ciel de dégradés peints jaunes et ocres se déploie un décor se revendiquant comme tel. Des rochers de plâtre dessinent un labyrinthe peuplé d'humains pétrifiés, de robots de cuir et de l'homme ailé aveugle se nourrissant d'orchidées qui devient le compagnon de l'héroïne.
La cité de Sogo est faite de plexiglas, de cristaux, de panneaux d'acier poli, de volutes de bronze. On y porte des tenues sophistiquées, on s'y étend sur des coussins et des sofas pour fumer le narguilé, on s'y baigne dans des globes emplis d'eau bleutée, on y suspend dans des liens des jeunes femmes aux seins nus, on y livre les condamnés à des perruches multicolores et agressives, on y crucifie l'homme ailé.
Y règne Anita Pallenberg, en reine cruelle vêtue de cuir et de plumes noires, aussi brune que Jane Fonda est blonde. "Défilé de féeries" comme a écrit Arthur Rimbaud dans Ornières. Une "chambre aux fantasmes" meublée de sphères de verre et de gerbes de fibres diffuse des effets de lumière fluides et mouvants. L'intérieur du vaisseau spatial de l'héroïne est tapissé de fourrure et décoré de statues antiques.
Barbarella est soumise à une machine à plaisirs, ou "machine excessive", convertissant en assauts érotiques des rythmes musicaux.

L'imagerie est avant tout flatteuse, le réalisme n'est nulle part.
On glane encore de ci de là quelques stéréotypes spécifiques de l'époque et du genre : l'amour physique remplacé depuis longtemps par des techniques plus cérébrales, et redécouvert avec un certain bonheur ; un groupe de rebelles, en l'occurrence au discours sartrien : "Une vie non engagée est sans valeur".
La commission de censure a montré une fois de plus son intelligence en interdisant ce bonbon très sucré aux mineurs.

La même année, Roger Vadim a usé d'ingrédients comparables transposés dans un moyen âge tout aussi fictif, dans le moyen métrage Metzengerstein ouvrant le triptyque collectif Histoires extraordinaires d'après Edgar Poe.
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Lord Foxhole
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Lord Foxhole »

On a sûrement déjà abordé ici le cas du Interstellar (2014) de Christopher Nolan.... J'en reparle ici, pour avoir récemment revisionné la dernière moitié du film.
Avec le recul, on a réévalué la chose, et avoir constaté que le film n'était quand même pas si génial que ça.... Car, oui, le scénario de Interstellar n'est pas sans quelques trous ( noirs ! Haha ! ) un peu gênants.
Franchement, avouez que vous n'avez pas tous compris le fin mot de ces histoires de relativité temporelle, et de Tesseract machin-chose où le héros pousse des bouquins et manipule des aiguilles de montre....

... Et pourtant, malgré ses défauts, Interstellar restera sans doute plus dans nos cœurs et nos esprits que ses confrères Gravity (2013) et Seul sur Mars (2015).
Gravity met en vedette une Sandra Bullock pleurnicharde, mise sur orbite, qui veut juste retourner sur Terre. Seul sur Mars nous montre un Matt Damon jardinier qui fait pousser des patates grâce à son caca. Si ça, c'est de l'exploration de l'espace profond....

Interstellar.jpg
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Blackpuma
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Re: Les films indispensables de la SF

Message par Blackpuma »

Pour passer de bonnes soirées on peut se refaire la programmation complète de "L'avenir du futur"
Pas grand chose à jeter et presque tout doit être trouvable.
Plus ils sont grand et gros, plus ça fait mal quand ils tombent, et plus ils ont une grande gueule, plus impressionnant est le silence quand ils la ferment !
(Puma Noir, lutteur séminole)
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