cosmophone a écrit :j'en profite pour vous demander, si c'est possible, de parfois expliquer pour les néophytes comme moi… C'est vraiment très intéressant toutes les informations, mais parfois incompréhensible pour moi, par exemple "index 7 du GCD" je ce comprends déjà pas, je suis donc vite perdu, alors je cherche un peu partout bien sûr, mais ce serait sympa d'expliquer des choses qui vous paraissent évidentes, exemple: "Après l'échec de Sylvie…." c'est un bout d'histoire qui m'intéresse ! J'imagine que vous n'avez pas le temps et préférez avancer, mais...de temps en temps...ne fut ce qu'en donnant la dignification d'une abréviation, en passant… Siouplait
Salut Cosmophone,
Tu fais exactement ce qu'il faut. Poser des questions. Vois-tu ce forum date de 2003, et des gens comme Datadox et moi, on nage là-dedans au moins depuis le siècle dernier (
). Si on explique trop, ça va finir par être barbant, et si on n'explique pas assez, ce n'est pas compréhensible. Il faut donc trouver le juste milieu.
En posant des questions, tu nous aides, car au bout du compte, nous n'accumulons pas ces données pour nous-mêmes mais pour les partager.
Pour ma part, je ferai donc attention à mettre un petit glossaire sur les textes techniques. Commençons par tes questions et celles de Drou.
Glossaire
========
GCD
Le GCD, c'est la Grand Comics Database américaine, site
www.comics.org
Leur objectif est de référencer toutes les BDs du monde. Un peu mégalo, mais pourquoi pas.
Référencer ET indexer, c'est-à-dire décrire les contenus. Les histoires, leurs auteurs, un résumé et les personnages. A chaque "histoire" est associée un numéro d'index. "Index 7 du GCD" est donc un raccourci (saisissant) pour dire que l'on parle d'une histoire qui est référencée en n° 7 par le GCD. En pratique :
https://www.comics.org/issue/16321/
Si tu vas à l'adresse ci-dessus, la description du n° 72 de Heart Throbs comporte une "Table of Contents" avec des items numérotés de 0 (la couverture) à 8. C'est ce nombre que j'appelle index.
Echec de Sylvie
En 1954, Artima a lancé une série SYLVIE, au fameux format 175x230, destinée aux filles. La série principale était dessinée par André Gosselin. On considère que cette série a été un peu trop en avance sur son temps, ou mal ciblée au niveau du public fille. Il n'y a eu que 12 numéros, fin vers avril 1955 ... La maison Artima n'a donc pas été très chaude pour relancer de nouvelles séries filles. Alors que le monde des PFs a explosé, globalement entre 1955 et 1959, Artima a attendu fin 1960 et Sissi pour se lancer à nouveau avec du matériel Espagnol (au format Super Digest).
On va inclure aussi les questions de reedff :
Oui, 36 est le numéro (de Saphir série 1) dont on parle.
Pour chaque composant (item) de la bibliographie, j'attribue un n° en séquence. Dans mes index, ce n° est décalé et aligné, mais l'éditeur du forum supprime les blancs à gauche. C'est donc moins lisible.
Ces numéros commencent toujours à 1, mais n'incluent pas le premier plat de couverture.
En général, la couverture (et ses 4 plats) est traitée à part. Ses éléments documentaires peuvent être de nature différente (par exemple, le dessinateur n'est pas le même que celui/ceux du reste des BDs, on peut être intéressé de savoir que la couverture d'un Janus Stark concerne la série Le Masque de Cuir, etc ...)
Le Premier plat est donc référencé spécifiquement 0.1 dans mes index.
Les autres plats, s'ils sont utilisés (c'est loin d'être le cas partout), contiennent le plus souvent des choses que l'on peut retrouver ailleurs dans le "cahier". Ils sont donc référencés, si utilisés, avec un numéro d'item normal. Par contre, comme je précise les numéros de pages, je les ai normalisés en 0.2 0.3 0.4 dans la plupart des cas. Arédit commence ses "cahiers" à la page 3, mais LUG les commence à la Page 1. Quant aux albums Tintin, les deux premières pages du cahier (titre et verso) ne sont jamais numérotées.
Dans la description d'une "histoire" (un item donc) il faut préciser correctement ce que c'est, sinon, la création d'index inversés sera impossible après, et on ne saura pas de quoi on parle (un texte, une nouvelle, un chapitre de roman, des dessins d'humour (non BD), un roman-photo, de la BD cinématique, de la BD normale, en one-shot ou en épisodes successifs). Pas si simple, n'est-ce pas
C'est la raison des codes en tête de description (TI, NI, IE, ...). Ces codes sont expliqués dans le Glossaire de la Database, accessible à partir de CHAQUE fenêtre ...
Restons dans la partie BD.
Quand vous ouvrez un PF pour aller au début d'une histoire, que voyez-vous ? En général un titre d'histoire, c'est bateau ! Mais en fait, des fois le titre est en 3e page ... donc pas si simple, on peut aller jusqu'à chercher le n° de planche pour être sûr du début (cf les histoires de sorcières dans IL EST MINUIT)
Donc, pour moi, la description d'une histoire BD doit comporter DEUX parties. D'abord le titre de l'histoire, puis celui de l'épisode. Si l'un des deux manque, mais que l'on peut le deviner avec d'autres éléments (exemple le titre au dos du fascicule ou en page titre pour Main d'ACIER), on le met entre parenthèses. Parfois, il faut lire la BD pour trouver le titre (Les séries récurrentes cachées).
Je vous invite, pour ceux qui aiment l'alpinisme, à lire les histoires de Joe Bones. (KKZ.51.8 Le moine géant)
Quand une histoire est un ONE SHOT, il m'a semblé qu'une catégorie DIVERS ne pouvait suffire. J'ai donc défini un certain nombre de thématiques générales comme Western, Guerre, Romance, Humour, ...
Et je donne comme référence d'histoire : HS(Western). Le titre de l'épisode suit, éventuellement précédé d'un EP(n) qui est le numéro de l'épisode s'il est précisé.
Dans certains cas, il n'y a pas de titre d'épisode (regardez les AJAX du début). Donc j'en invente un que je code entre des quotes simples (').
Crédits d'auteurs
J'utilise en général les premières lettres sauf si confusion possible :
D - Dessinateur
Ill - Illustrateur
E - Encreur
C - Coloriste
Dap - D'après - ou scénariste alterné
S - Scénariste (vaut aussi pour l'auteur des textes)
Pour certains contributeurs très connus et très souvent rencontrés, j'utilise leurs initiales, avec, le cas échéant, une table de correspondance dans un coin. Pour les biblios les plus longues, je met le nom complet au début et les initiales ensuite (en vérifiant qu'elles sont uniques). Dans la version finale de ces données, le nom complet sera présenté. RG est Raoul Giordan. JK est Jack Kirby.
Le codage en initiales est une manie d'informaticien où les acronymes sont innombrables. Quant une longue saisie est en cause, on y gagne tout de même BEAUCOUP de temps.
TCQVATVSSLBDSJOLD.
Voilà pour les questions constatées. N'hésitez pas à en poser d'autres. Je tâcherai aussi d'expliquer ce qui parait le plus abscons.