Donc, si je comprends bien :
- On a des listes de titres en anglais,
- On ne connait pas la traduction du titre en français qui peut être totalement différente,
- On a la pagination anglaise approximative (sans précision sur les pubs incorporées, IL Y EN A),
- On peut trouver le format, et en déduire approximativement le nombre de pages en français.
- On connait l'éditeur à qui ça a été fourni pour adaptation, mais on n'est pas vraiment sûr que ça l'ait été et en tous cas, on ne sait pas dans quelle série.
- Il n'y a pas la moindre image.
A moins d'engager un quarteron de bénédictins qui bosseraient là-dessus pendant quelques dizaines d'années, je ne vois pas quoi faire de ça. A la rigueur, si on a presque tout trouvé autrement, cela peut, par chance, compléter, via un pointage long et difficile.
Déjà, pour se promener là-dedans, il faudrait tout retaper pour permettre une recherche rapide (tourner 100 pages à chaque fois euh ...)
Par exemple, j'ai effectivement commencé à construire un index pour les séries anglaises comme Valentine et Mirabelle. Dans mes données, qui vont à peu près de 1960 à 1980, je n'ai rien pour ces deux titres avant 1969. Dans les années listées (1963 ..) rien.
Pour Valentine, environ 150 références de traduction (celles que j'ai indexées en inversé), tout de 1969 à 1975. Où est donc passé le reste ? ça commence bien ...
Sans doute GT a pu s'en sortir avec Mon Journal car il n'y avait que deux séries filles, mais pour Arédit, il y a vraiment des milliers d'histoires.
Peut-être ai-je oublié quelque chose. Datadox ne manquera pas de me le dire, mais, pour l'instant, je considère ces documents quasiment inutilisables sans les archives éditeurs. Quand on a ces dernières, ils ne servent plus à rien non plus sauf à une légère confirmation ou un contrôle d'erreurs, en dernier niveau de validation des rapprochements.
Mais bien sûr, c'est toujours fort intéressant d'identifier le maillon agence et de savoir comment ils bossaient ... Donc merci à Datadox et ... GT.
Quant à mon erreur probable pour le rapprochement de Graph-Lit et D-C Thomson, je finirai bien par retomber sur le matériel qui m'a enduit avec de l'erreur (
). L'absence d'identification est, comme on le sait, souvent "error prone". Exemple :
J'ai devant moi un "cahier" Graph-lit contenant une histoire identifiée comme suit :
- Not so Dum
- Marylin n° 234-239
- 12 pages
A l'intérieur, les 12 pages sont de la photocopie totalement désidentifiée (c'est toujours le cas pour Marylin), le titre a un "!". Il n'y a pas le moindre copyright. Si je perd l'étiquette Graph-lit, c'est foutu, et elle n'est pas toujours bien collée.
Par chance, j'ai trouvé ce dossier dans l'archive du Saphir (1) n° 46, et en rapprochant les histoires, avec les images, c'est "La Duchesse en sabots" qui a été élue (début page 105).
Donc, si quelqu'un peut me dire qu'il est très clair que "Not so dum" se traduit en "La duchesse en sabots", bravo.
C'était "Les aventures d'un pauvre documentaliste" ...