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Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:25
par Nutello
ECOLE ANGLAISE

Bonjour,

Les bandes d'origine anglaise publiées dans la collection Comics Pocket sont souvent discernables par certaines caractéristiques.
Les dessinateurs anglais, auteurs de bandes aussi bien quotidiennes (Garth, Ace O'Hara) qu'hebdomadaires (Captain Condor, Rory Mac Duff) utilisent régulièrement des systèmes de hachures visant à créer des gammes de gris intermédiaires et déterminant des régions d'éclairements différents, ce qui peut conférer à leurs dessins un certain modelé.
Un simple regard jeté sur le contenu des premiers fascicules d'Étranges aventures et Aventures fiction permet bien souvent de différencier les bandes d'origine anglaise du matériel états-unien habituellement dépourvu de hachures et moins ombré. Les couvertures très sombres des fascicules Comics Pocket s'accordent très bien avec ces bandes venues d'Angleterre rendues elles aussi très sombres par leurs hachures omniprésentes et leurs ombres et contrastes très appuyés.

Une autre caractéristique notable des bandes anglaises est de développer des récits d'une certaine longueur, ce qui continue de les différencier des bandes d'origine US de la même époque, présentant généralement des récits courts. Chacun de ces récits occupe souvent à lui seul la majeure partie, quelquefois presque l'intégralité, d'un exemplaire d'Étranges aventures ou d'Aventures fiction.

On peut ajouter enfin, pour certaines de ces bandes, une qualité remarquable du scénario, relevant souvent d'un fantastique subtil.

Avec ces diverses caractéristiques réunies, certaines de ces bandes britanniques font penser à des longs métrages N&B d’une certaine qualité, en quelque sorte à la manière de "films dessinés", dans un esprit proche, en ce qui concerne les récits fantastiques, par exemple d'un film comme Rendez-vous avec la peur de Jacques Tourneur (1957).
On peut penser que les auteurs de ces bandes auraient pu être d'excellents scénaristes, et peut-être réalisateurs, de cinéma, chose peut-être pas si courante dans le domaine de la bande dessinée de petit format.

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:26
par Nutello
Il est d'usage, parmi les lecteurs, de critiquer les éditions Arédit à propos de leurs fameux "remontages de planches" transformant les planches de grand format des éditions originales en pages plus réduites, ce qui conduit à des acrobaties de mise en page comme couper certaines cases, en agrandir d'autres en ajoutant des éléments de décor, modifier leur ordre, et autres manipulations certes contestables.

C'est toutefois cette maison d'édition, à travers ces remontages, qui aura permis aux lecteurs français de découvrir, dans les premiers numéros de ses deux titres Étranges aventures et Aventures fiction, certaines parmi les meilleures productions fantastiques britanniques des années 1950 et 1960, aussi bien originaires de quotidiens comme le Daily Mirror et le Daily Dispatch, que d'hebdomadaires comme Tiger et Lion des éditions Fleetway, productions mal connues par un lectorat français plutôt obnubilé par l'école franco-belge ou éventuellement les bandes US.

Remarquons aussi que, via les fascicules Comics Pocket, ces bandes anglaises sont aisément accessibles dans leur traduction française alors que, sous leur forme originale de bandes hebdomadaires ou quotidiennes, elles sont devenues plus difficilement trouvables dans leur pays d'origine, les éditeurs anglais ne pratiquant pas à l’époque le recueil en albums "durables" de planches périodiques comme ont su le faire, en Belgique et en France, les avisées maisons d'édition Dupuis, Lombard, Dargaud, assurant ainsi la célébrité de leurs hebdomadaires Spirou, Tintin, Pilote, et la pérennité de leurs personnages.

Denis McLoughlin, Don Lawrence, Reg Bunn, Sam Fair :

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:26
par Nutello
QUELQUES RECITS ANGLAIS DANS ÉTRANGES AVENTURES


La mise en route est malheureusement décevante. Étranges aventures n° 1 publie un récit, "La grande menace", d'un bien faible intérêt. La suite va se révéler d'une toute autre valeur.

Remarquable récit d'expédition marine, "L'expédition du Black Skull", dans Étranges aventures n° 2, commence dans les rues brumeuses d'un port anglais pour se poursuivre à bord d'un navire dont la proue s'orne d'un gigantesque crâne humain, le Black Skull.
Pendant près d'une centaine de pages se déroule le récit d'une expédition vers une terre lointaine à bord de ce navire commandé par un capitaine tyrannique et hanté par des personnages étranges, un vieil homme en guenille maniant le fusil et le poignard et un effrayant géant tatoué de la tête aux pieds. Enlèvement et enrôlement de force, mauvais présages, mutineries et punitions, tempêtes et ouragans, rencontre avec un vaisseau fantôme et attaques de tribus primitives se succèdent dans une ambiance ciselée par un graphisme rehaussé de planches au lavis.
Paradoxalement, le remontage des planches originales par Arédit confère un avantage en créant un suspense supplémentaire. La présentation sur des pages de format réduit, en ne révélant au regard du lecteur qu'un plus petit nombre de vignettes à la fois qu’en format original, permet en effet de mieux ménager des coups de théâtre, des effets de surprise, l'apparition soudaine et inattendue de personnages, des montages alternés de deux actions parallèles, etc., allant tout à fait dans le sens de ce récit.
Le tout début semble inspiré du film de 1941 de Michael Curtiz tiré du roman de Jack London The seawolf - Le vaisseau fantôme, présentant un voilier nommé le Ghost, avec les mêmes images N&B de port dans le brouillard.

Tout aussi réussi, "Le fantôme du ring", dans Étranges aventures n° 3, présente une version alternative de Dr Jekyll et Mister Hyde.
Une statuette maléfique transforme un directeur de journal en un grand personnage filiforme qui hante les clubs de boxe et y défait de manière spectaculaire les boxeurs les plus renommés. Le "fantôme" et le journaliste lancé à sa poursuite traversent les bas-fonds du Londres du siècle dernier plongés dans la brume et peuplés de malandrins.
Un N&B parfaitement maîtrisé, usant avec brio des hachures, des ombres, des contrastes, des effets de pénombre, des directions de lumière, etc., crée un climat digne des meilleures adaptations cinématographiques des thèmes du Dr Jekyll ou de Jack l'éventreur.

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:26
par Nutello
Dans "Un plan diabolique", dans Étranges aventures n° 4, un ancien grand officier nazi ravage le monde à bord d'une gigantesque forteresse roulante, terrestre autant que sous-marine. Il s'attaque aux navires et aux villes dans un grouillement de machines et d'automates, de bras et de pinces mécaniques, cherchant à voler toujours plus d'or pour financer ses desseins.

"La main de Zar", dans Étranges aventures n° 5, est un récit remarquablement dessiné par Don Lawrence, auteur du superbe Erik le Viking, d’Olac le gladiateur, Trigan, Storm, et des aventures érotiques de Carrie parues dans le magazine Mayfair.
Le scénario est malheureusement d'une grande naïveté, gâché par le thème infantilisant du surhomme. Un jeune guerrier du XIIème siècle, en pleine croisade, acquiert une force herculéenne grâce à un bracelet magique. Cette force lui permet entre autres exploits de fracasser les murailles d'une forteresse d'un simple geste des bras.
Le lecteur soucieux de découvrir le talent de Don Lawrence est plutôt invité à lire les récits d'Erik le Viking. Ceux-ci sont tout aussi brillants en ce qui concerne le graphisme, et leurs scénarios sont plus mûrs. "La main de Zar" leur emprunte beaucoup d'éléments, et en constitue au bout du compte une mauvaise imitation par le même auteur.
Ce récit constitue le premier d'une collection, Maroc the Mighty, dont les six autres épisodes ont été ultérieurement traduits et publiés dans Pirates n° 48 à 53.

Le récit suivant, publié par Étranges aventures n° 6, "La folie des plantes", n'est pas non plus le meilleur de la série.
Dans la lignée du roman The day of the Triffids de John Windham de 1951, et du film de Steve Sekely de 1962, ce récit met en scène des plantes mobiles et voraces, prêtes à ravager entièrement la Grande Bretagne. Elles se reproduisent à grande vitesse, émettent des gaz asphyxiants, se montrent insensibles au feu et aux radiations atomiques. Elles se révèlent finalement vulnérables aux... champignons.

Denis McLoughlin, Don Lawrence, Reg Bunn, Sam Fair :

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:27
par Nutello
Beaucoup plus crédibles sont les crustacés de "L'invasion des cloportes" dans Étranges aventures n° 14.
Surgissant du sol en pleine campagne galloise ou écossaise, dans les puits de mine ou les tunnels du métro londonien, ils sont pour leur part vulnérables aux bombes et aux obus, et surtout aux rayons UV.
Le corps à corps entre les monstres caparaçonnés et les soldats de l'armée anglaise dans les rues et les maisons de Londres donne lieu à des scènes assez spectaculaires.

"Rendez-vous avec l'angoisse", dans Étranges aventures n° 16, met en scène une exploration de châteaux truqués.
L'agent Don Starr est enfermé dans un manoir où un piège l'attend à chaque pas. Singe robot, projections cinématographiques, variations brutales de température, eau droguée, salle truffée de lances mécaniques empoisonnées, chambre immergée, tout est bon pour le manipulateur qui s'est juré de briser son psychisme.
Mais tout cela n'est qu'une répétition avant une visite à un autre manoir. Là, dans une ambiance nocturne de salons et de couloirs plongés dans la pénombre, les manifestations étranges se multiplient: une apparition traverse les murs, un portrait s'anime, une statue tombe, une armure vide abat son épée, un serpent se glisse dans un lit, des trappes multiples s'ouvrent sur une toile d'araignée géante ou sur une chambre à gaz. Un fantôme véritable apparaît pour clore le récit.

"Le fantôme de Cursitor", dans Étranges aventures n° 19, en revanche, est un pseudo-spectre qui hante les marais et les souterrains de Londres pour jouer les Robin-des-bois.


Étranges aventures va cesser alors de publier des récits complets indépendants pour faire paraître des épisodes de personnages récurrents, Garth et Rory Mac Duff, de la même façon que, depuis son commencement, Aventures fiction avec Garth également et Ace O'Hara.

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:27
par Nutello
QUELQUES RECITS ANGLAIS DANS D’AUTRES TITRES COMICS POCKET


Un récit appartenant à la même mouvance figure dans Eclipso, un autre dans King Cobra, mais ce sont principalement deux titres ultérieurs qui retrouveront plus ou moins l'esprit des premiers Étranges aventures et Aventures fiction : Vengeur et La maison du mystère.


Ambiance étrange, donc, pour "Les Trykons" dans Eclipso n° 13, où un savant fou règne sur une ville mécanique futuriste au milieu d'une île habitée de bêtes fauves.
A l'aide d'appareils sophistiqués, il puise l'énergie d'athlètes kidnappés pour la transférer à des esclaves soumis qui deviennent autant de champions imbattables. Leurs traits s'altèrent, leur corps devient difforme tandis que les véritables sportifs, vidés de leurs forces, sont réduits à l'état de larves humaines.
Comme pour les autres récits, le graphisme de Reg Bunn, jouant sur des hachures omniprésentes, excelle à créer un climat d'étouffement dans le décor particulièrement étonnant de la cité tyrannisée.

Pépite dessinée par Denis McLoughlin, "L'île du lézard", dans King Cobra n° 11, met en scène une île émergée suite à une secousse sismique et habitée d’hommes-poissons dans un impressionnant décor de labyrinthes de coraux et de temples que hantent sauriens, anémones de mer géantes, crabes et poulpes.
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Denis McLoughlin, Don Lawrence, Reg Bunn, Sam Fair :

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:27
par Nutello
"Alerte sur la planète Z", dans Vengeur n° 1, se structure en deux parties d'égale longueur.
Dans la première, sur une cinquantaine de pages, un automate gigantesque tombé du ciel traverse l'Angleterre en ligne droite, provoquant bien des dégâts sur son passage. L'armée britannique tente vainement de le détruire pour protéger Londres. Parvenu au cœur de la ville, le robot s'immobilise et, coup de théâtre, diffuse un message de demande de secours envoyé par les habitants d'une autre planète.
Dans la seconde partie, les deux héros du récit partent sur cette planète afin d'offrir leurs services à des extra-terrestres de type humain dont la société pacifiste, idée classique, ne possède plus d'armes, et les aident à venir à bout de fourmis géantes agressives.
L’originalité du récit réside dans l'effet de surprise central : un géant métallique ravageant tout sur son passage et qu'aucune arme ne peut arrêter, thème connu, se montre en vérité ne pas être un adversaire, mais au contraire un messager porteur d'un SOS.

Dans "Les titans", dans Vengeur n° 4, un homme souffrant d'un sentiment d'infériorité en raison de sa petite taille, se venge en lâchant sur l'Angleterre trois gigantesques automates indestructibles et mal intentionnés. Une fois de plus, la malheureuse Angleterre connaît déraillement, écroulement de pont et ravages divers dans sa capitale.
Ce récit fait partie d'une série récurrente, Val Venture, dont deux autres épisodes sont parus dans L'épatant n° 5 et 6.

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:28
par Nutello
La maison du mystère publia à son tour de longs récits dans la veine de ceux venant des éditions Fleetway et publiés dans Étranges aventures, mais en moins réussis, venant cette fois de la société D.C. Thomson, rivale de la précédente.


"Terreur dans la montagne", dans La maison du mystère n° 1, est un récit assez naïf se déroulant dans une montagne creuse. Celle-ci est habitée de néandertaliens, de tigres machairodus, de ptérodactyles, de la gamme habituelle de dinosaures - tyrannosaure, tricératops, stégosaure, ichtyosaure -, et aussi de serpents titanesques, de crabes géants, d'une mante religieuse gigantesque et de quelques autres bestioles plus ou moins indéterminées. Il ne manque que la plante carnivore géante et le mammouth pour avoir fait le tour de la faune et la flore habituelles de ce genre de récits.

Dessiné par Denis McLoughlin, "Tour de la terreur", dans La maison du mystère n° 2, est en revanche une parfaite réussite.
Le récit se déroule entièrement dans un gratte-ciel abandonné de Manhattan plongé dans l’obscurité, truffé de portes secrètes et de souterrains, visité de temps à autre par quelques malfrats et surtout habité par une pieuvre tueuse.
L'intérêt de cette bande est amplement appuyé par la longueur du récit et l'unité de lieu qui se conjuguent pour installer une atmosphère impressionnante.

A l’opposé, "L'invincible automate", dans La maison du mystère n° 5, est une sorte de version passablement infantile d'"Un plan diabolique" (Étranges aventures n° 4) que l'on peut ignorer. Même chose pour les deux épisodes suivants, "Le sinistre rapace" et "La machine à tuer", parus dans La maison du mystère n° 6 et 7.

Denis McLoughlin, Don Lawrence, Reg Bunn, Sam Fair

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:28
par Nutello
- Étranges aventures n° 1
La grande menace (74 pages) - Dome of the doom (18 planches)
Dessins de Mike Western - Paru dans Buster du 27 4 63 au 17 8 63

- Étranges aventures n° 2
L'expédition du Black Skull (97 p) - The voyage of the Black Skull (31,5 pl)
Dessins de Sam Fair - Paru dans Tiger du 28 9 63 au 15 2 64

- Étranges aventures n° 3
Le fantôme du ring (80 p) - The phantom of the ring (21 pl)
Dessins de Reg Bunn - Paru dans Tiger du 4 5 63 au 24 8 63

- Étranges aventures n° 4
Un plan diabolique (114 p) - The destroyer from the depths (48 pl)
Dessins de Brian Lewis (?) - Paru dans Tiger du 20 6 64 au 28 11 64

- Étranges aventures n° 5
La main de Zar (91 p) - The hand of Zar (37 pl)
Dessins de Don Lawrence - Paru dans Lion du 3 10 64 au 6 2 65

- Étranges aventures n° 6
La folie des plantes (52 p) - The plants of peril (22 pl)
Paru dans Lion du 15 5 65 au 24 7 65

- Étranges aventures n° 14
L'invasion des cloportes (107 p) – Peril from below (38 pl)
Dessins d'Eric Bradbury - Paru dans Knockout du 7 7 62 au 3 11 62

- Étranges aventures n° 15
Quand le ciel devint vert (81 p) - When the sky turned green (29 pl)
Dessins de Carlos Cruz - Paru dans Champion du 26 2 66 au 28 5 66

- Étranges aventures n° 16
Rendez-vous avec l'angoisse (107) – Appointment with fear
Paru dans Terrific à partir du n°25 (30 09 1967)

- Étranges aventures n° 19
Le fantôme de Cursitor (78 p) - The phantom of Cursitor's Marsh (32 pl)
Paru dans Hurricane du 10 10 64 au 23 01 65


- Eclipso n° 13
Les Trykons (69 p) - The Trykons (28 pl)
Dessins de Reg Bunn - Paru dans Tiger du 26 1 63 au 27 4 63

- King Cobra n° 11
L'île du lézard (61 p) - The green lizard
Dessins de Denis McLoughlin - Paru dans Wizard du 27 8 77 au 22 10 77.

- Aventures Fiction n° 24
L'oiseau de feu (143 p) - Quest of the Firebird (79 pl)
Paru dans Lion du 8 1 66 au 2 7 66

- Vengeur n° 1
Alerte sur la planète Z (96 p) - The Juggernaut from Planet "Z" (26 pl) & Peril on Planet "Z" (12 pl)
Paru dans Hurricane du 4 7 64 au 19 9 64 & du 26 9 64 au 31 10 64

- La maison du mystère n° 1
Terreur dans la montagne (98 p)

- La maison du mystère n°2
Tour de la terreur (155 p) - Terror in the Tall Tower
Dessins de Denis McLoughlin - Paru dans Wizard du 28 9 74 au 25 1 75
Réédité dans La maison du mystère n° 15


Bibliographie partielle établie par Gérard Thomassian + une communication de Tristan Lapoussière

Un portrait de Dennis McLoughlin figure sur le site de Gérard Thomassian :
http://www.fantasmak.com/html/petits-fo ... McLOUGHLIN
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Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 17:54
par drou
merci Nutello
encore du temps passer a nous présenter ces revues pour notre plus grand plaisir :jap:

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 19:36
par Fin Fang Foom
Très bon, Nutello.
On remarque le matériel anglais dans les PF Arédit. Ce sont souvent des récits de 60 pages qyui sont extraits de Picture Libraries publiées chez Fleetway, DC Thomson et autres.

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 20:00
par nano
J'essaierai de trouver, notamment, "le fantôme du ring"...Merci!

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 20:43
par troispommes
Merci beaucoup de partager avec nous cette présentation des pf anglais.
C'est toujours un plaisir de lire ce genre message. :jap:

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 21:21
par Tovenaar
Nutello a écrit :
Remarquons aussi que, via les fascicules Comics Pocket, ces bandes anglaises sont aisément accessibles dans leur traduction française alors que, sous leur forme originale de bandes hebdomadaires ou quotidiennes, elles sont devenues plus difficilement trouvables dans leur pays d'origine, …
… et ont été très rarement rééditées.

Et c'est bien dommage. :cry:
troispommes a écrit :Merci beaucoup de partager avec nous cette présentation des pf anglais.
C'est toujours un plaisir de lire ce genre message. :jap:
Fin Fang Foom a écrit :Très bon, Nutello.
On remarque le matériel anglais dans les PF Arédit. Ce sont souvent des récits de 60 pages qui sont extraits de Picture Libraries publiées chez Fleetway, DC Thomson et autres.
La plupart des bandes adaptées par Arédit n'étaient pas des PF (Garth, Captain Condor, Ace O'hara, etc.).

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 21:24
par Doc Mars
Excellent sujet que voilà :pouce:
:jap: Nutello
De quoi se replonger dans ces fascicules Arédit :D

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 22:03
par nano
Doc Mars a écrit :Excellent sujet que voilà :pouce:
:jap: Nutello
De quoi se replonger dans ces fascicules Arédit :D
Et entre 2 Arédit, je t'envoie le titan 1 et le Dan dair 10. Tu raccourciras ta signature. Toujours la même adresse?

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 22:47
par datadox
Nutello a écrit : Une autre caractéristique notable des bandes anglaises est de développer des récits d'une certaine longueur, ce qui continue de les différencier des bandes d'origine US de la même époque, présentant généralement des récits courts. Chacun de ces récits occupe souvent à lui seul la majeure partie, quelquefois presque l'intégralité, d'un exemplaire d'Étranges aventures ou d'Aventures fiction.
[…]
On peut penser que les auteurs de ces bandes auraient pu être d'excellents scénaristes, et peut-être réalisateurs, de cinéma, chose peut-être pas si courante dans le domaine de la bande dessinée de petit format.
L'impression que tu décris ne vaut que pour un lecteur français, puisque comme tu l'expliques au message suivant, ces histoires étaient publiées en feuilletons dans des revues au format A4 ou plus grand. C'est uniquement en regroupant les épisodes que l'on arrive à cette longueur, et le changement de format imposait de remonter les planches.

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 23:12
par datadox
Quelques visuels et précisions pour étayer tes présentations. :wink:

Appointment with Fear (EA N°16) est paru dans Terrific du n°25 (30.9.1967) au n°37 (23.12.1967), à raison de 3 planches par numéro. La série servait de bande complémentaire à des séries Marvel publiées dans cette revue de l'éditeur Odhams. Le personnage de Doctor Fear dans le premier épisode provient des aventures de Rubberman, publiées dans Smash chez le même éditeur. La scène présentée en flash back renvoie à l'épisode de Rubberman dans Smash n°36. Un exemple de cross-over sans doute inspiré des comics Marvel.
Terrific 25-01.png
Les aventures de Don Starr se poursuivent dans Terrific du n°38 au dernier (n°43) avec une seconde aventure à suivre, Appointment with Mr Big.

Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 23:38
par datadox
Quelques planches de Voyage of the Black Skull.
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Re: Des récits anglais chez Arédit

Posté : mer. 07 févr. 2018, 23:52
par Tovenaar
Cela avait vraiment de la gueule ! :love1:
mais les Anglais semblent tenir leurs BD en piètre estime vu le peu — euphémisme — de rééditions qu'ils proposent de ces chefs-d'œuvre (masterpieces). :cry: