Ben... Disons que maintenant, on ne peut plus dire comme avant que c'était mieux avant que maintenant....RV a écrit :Je suis un enfant des années 50, 60, 70, 80, 90, 00, etc.Blek a écrit :Triste je ne sais pas.RV a écrit :Triste, non ?
C'est une autre génération, avec d'autres habitudes...
Il ne vivent pas dans les années 80 mais dans les années 2000/2010
Ils sont en phase avec leur époque...
Nous avec la notre...
Je ne me permettrait jamais de dire que nous c'était mieux.
D'ailleurs nos parents tenaient le même discours vis à vis de nous.
Je suis un enfant des années 70/80 et je garde une grande nostalgie de cette période que j'ai adoré. Mes parents trouvait débile mes PF, mes pif et mes strange.
De la sous culture pour eux...
Bref c'est l'histoire qui se repète
J'ai donc en partie, vécu dans l'ancien monde et dans le nouveau...
Je ne dis pas obligatoirement que c'était mieux avant, quoique par moments... je m'interroge
tout comme toi j'ai gardé en moi en nostalgie cette période, par contre mes parents surtout mon père ne trouvait pas du tout débile la lecture
des illustrés car il en était également consommateur...
Disparition des PF et développement des albums
- CRISWEL
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Re: Disparition des PF et développement des albums
"Ce château n'est plus à vendre..."
- nano
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Re: Disparition des PF et développement des albums
Oh RV, c'est pas parce que c'est ton anniversaire, aujourd'hui, qu'il faut penser que tu es éternels. Tu ne peux pas être un enfant de 5 décades.RV a écrit :Je suis un enfant des années 50, 60, 70, 80, 90, 00, etc.Blek a écrit :Je ne me permettrait jamais de dire que nous c'était mieux.RV a écrit :Triste, non ?
D'ailleurs nos parents tenaient le même discours vis à vis de nous.
Je suis un enfant des années 70/80 et je garde une grande nostalgie de cette période que j'ai adoré. Mes parents trouvait débile mes PF, mes pif et mes strange.
De la sous culture pour eux...
Bref c'est l'histoire qui se repète
J'ai donc en partie, vécu dans l'ancien monde et dans le nouveau...
Je ne dis pas obligatoirement que c'était mieux avant, quoique par moments... je m'interroge
tout comme toi j'ai gardé en moi en nostalgie cette période, par contre mes parents surtout mon père ne trouvait pas du tout débile la lecture
des illustrés car il en était également consommateur...
Pour rebondir sur ce que Blek dit, je me permets de dire que c'était mieux avant mais pour moi. Comme le boss le dit chacun reste attaché à sa génération de façon très subjective, de là, à considérer que cela est objectif.
Je pense que la bascule se fait avec le départ de la maison des enfants. Tant qu'il y a des gamins à la maison, il y a des facilités à s'inscrire dans le présent.
Quand les enfants partent, que les parents ne sont plus sous l'influence directe de l'actualité, il y a une propension plus marquée à tomber dans la nostalgie exacerbée et le regret du temps passé (certains ont cependant plus de facilité à basculer )
Mes gamins m'aident à conserver un esprit "relativement jeune" dans beaucoup de domaines à l'exception de la BD. Ils n'en lisent pas (ils ne savent pas lire, ces idiots, les chiens font pas des chats ).
Si ils dévoraient des mangas, j’aurais certainement bénéficier de leurs expériences.
La connaissance, c'est un ascenseur. Elle peut descendre des plus hauts étages (les vieux) mais également remonter du rez de chaussée (les jeunes), le problème restant de ne plus activer le bouton pressoir et de stagner au même étage. (Pensée du jour)
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Re: Disparition des PF et développement des albums
D'autant qu'il y a un psycho-économiste qui a plus ou moins démontré le contraire récemment (voir le Point).CRISWEL a écrit :Ben... Disons que maintenant, on ne peut plus dire comme avant que c'était mieux avant que maintenant....
Ce WE, j'étais en Normandie pour les 2 ans de ma petite-fille (PF !). Il y avait une dizaine d'enfants de 1 an 1/2 à 12 ans, parents dans la tranche 30/40 ans. Pour disposer de moments calmes, mon fils est passé chez son marchand de journaux normand et a ramené ce qu'il a trouvé : les derniers Mickey Parade, Picsou mag et Super Picsou Géant, le spécial Rapetou, un autre trésor de Disney, un Tom et Jerry. C'était sympa de voir tous ces enfants lire des BDs, dans les moments de calme imposés par les parents.
Disney a pris quasiment tout le marché des illustrés, leurs titres anciens résistent bien, ils sont vendus en Presse, ne sont pas chers, ont beaucoup de pages et la plupart des enfants aiment. Récemment, au Marché Brassens, Thierry avait mis une grosse pile de Picsou Mag. Elle est partie en 2 WE ...
Aujourd'hui, leurs BDs sont très documentées : date et revue de l'eo si applicable, noms des scénaristes et dessinateurs, et quelques commentaires parfois ... Cette partie est destinée sans doute aux adultes, et il y a aussi des amateurs.
Tiens, une question pour Tristan :
Il y a un VICAR qui dessine dans les Super Picsou géants, sais-tu si c'est le même que celui de SI ?
(nom complet de SI : Víctor Arriagada Ríos).
- CRISWEL
- Maître Jedi
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Re: Disparition des PF et développement des albums
Oui, leurs bd sont pratiquement intemporelles... Les ressorts scénaristiques de ces revues sont imbattables. Seul détail : Absence de GSM dans les vieilles histoires. Qui s'en plaindra ?Database a écrit : Disney a pris quasiment tout le marché des illustrés, leurs titres anciens résistent bien, ils sont vendus en Presse, ne sont pas chers, ont beaucoup de pages et la plupart des enfants aiment. Récemment, au Marché Brassens, Thierry avait mis une grosse pile de Picsou Mag. Elle est partie en 2 WE ...
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- datadox
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Re: Disparition des PF et développement des albums
Oui, c'est le même. Tu as des éléments biographiques sur INDUCKS ici.Database a écrit : Tiens, une question pour Tristan :
Il y a un VICAR qui dessine dans les Super Picsou géants, sais-tu si c'est le même que celui de SI ?
(nom complet de SI : Víctor Arriagada Ríos).
Mes recherches : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 53#p555499
Mes séries complètes : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 49#p587549
Plus que 20 Arédit / Artima [et 27 Filles] [hors rebrochages] sur 12.285
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- Database
- Maître 2e Dan
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Re: Disparition des PF et développement des albums
C'est vrai, j'ai tendance à oublier InDucks. C'est une formidable base aussi. Avec le GCD, on est gâtés !datadox a écrit :Oui, c'est le même. Tu as des éléments biographiques sur INDUCKS ici.Database a écrit : Tiens, une question pour Tristan :
Il y a un VICAR qui dessine dans les Super Picsou géants, sais-tu si c'est le même que celui de SI ?
(nom complet de SI : Víctor Arriagada Ríos).
J'ai bien aimé le Affiliated to Selecciones 1970s. Ils ont oublié le i !
C'est aussi rigolo de voir que Bang Bang Sam de Vicar a été publié dans Vicks (entre autres séries MJ).
Par contre, pour Petzi, je n'ai pas vu de crédits clairs.
Quant à PIB Copenhagen, il y a pas mal de copyrights dans Samedi Jeunesse ... mais pour l'instant, je n'ai noté aucun crédit de dessin pour Vicar ...
C'était un petit tour de mon côté ...
Merci pour l'info.
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Re: Disparition des PF et développement des albums
Hep les jeunes ! Création de Atari en 1972 avec la sortie de Pong, leur première borne d'arcade.Jean-Louis a écrit :l'Amstrad CPC664 c'est en 1984. La micro-informatique, ça a été une période extraordinaire ; rien n'était compatible avec rien, mais plein de gens faisaient des programmes, des utilitaires, des jeux, et créaient des extensions de toutes sortes pour dépasser les possibilités des micros d'alors. Toute l'informatique a été créée en 4 - 5 ans, c'était un foisonnement. Après, le PC a tout balayé...Database a écrit : Vers 1985, j'ai acheté mon premier PC avec un écran CGA 4 couleurs en mode caractères ... Qui sait de quand datent les Game Boy ? les Amstrad ?
En France ça démarre vraiment a la fin des années 70. Je me souvient très bien des bornes Space Invaders dans les foires. A la même époque les TV couleurs se démocratisent. Mes parents prolétaires en achètent une en 78. Coté ciné, les multiplexes bouffent peu à peu les cinémas de quartier.
Peu après les premières consoles de salon arrivent au début des années 80, nous en avons eu une à la maison (Pong, divres casse-briques, tout en n&b). Pendant ce temps les périodiques et les PFs commencent à chuter sérieusement, ainsi que la fréquentation des salles de cinéma.
Très vite arrivent les consoles de salon en couleurs (Atari 2600) et les Game and Watch (consoles portables en n&b avec écran LCD, un seul jeu avec des variantes, Donkey Kong que mon petit frère a eu à son Noël)
En 84/85 c'est la démocratisation (relative) des ordi perso (ZX 80, TO7, Apple II.....) En 85/86 sortent les consoles Nintendo NES et Sega Mega Drive (sans doute un peu plus tard en France) Edit: relançant ainsi le jeu video apres la fameuse crise de 83 à 85.
La suite c'est de l'histoire. Mon premier Amstrad CPC 6128 vers 90, acheté d'occase. Mais la sortie date de 1985.
Plus ils sont grand et gros, plus ça fait mal quand ils tombent, et plus ils ont une grande gueule, plus impressionnant est le silence quand ils la ferment !
(Puma Noir, lutteur séminole)
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- Tovenaar
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Re: Disparition des PF et développement des albums
J'ai un peu nettoyé les 3 ou 4 dernières pages de ce fil de discussion.
Il en avait besoin.
Il en avait besoin.
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- Maître Jedi
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Re: Disparition des PF et développement des albums
Une réflexion m'est venue, concernant la tentative de comparer la qualité du PF par rapport au FB.
En fait, la démarche est biaisée, parce qu'on compare habituellement le PF aux albums FB, lesquels étaient une sélection 'best of' de ce qui paraissait dans les périodiques. Donc, pour être objectif, il faudrait comparer le contenu des PF avec celui des périodiques de la même époque. Et là, on peut se rendre compte que l'écart de qualité est loin d'être aussi grand que certains se plaisent à le claironner.
En fait, la démarche est biaisée, parce qu'on compare habituellement le PF aux albums FB, lesquels étaient une sélection 'best of' de ce qui paraissait dans les périodiques. Donc, pour être objectif, il faudrait comparer le contenu des PF avec celui des périodiques de la même époque. Et là, on peut se rendre compte que l'écart de qualité est loin d'être aussi grand que certains se plaisent à le claironner.
- nano
- Maître Jedi
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Re: Disparition des PF et développement des albums
Ce serait intéressant effectivement d'avoir un recensement des séries parues dans Spirou et Pilote non reprises en albums chez Dupuis, Dargaud Lombard ou Casterman dans les années 60 à 80. A priori je pense qu'il y en a assez peu (surtout chez Dupuis), mais je serais enchanté de me tromper.Jean-Louis a écrit :Une réflexion m'est venue, concernant la tentative de comparer la qualité du PF par rapport au FB.
En fait, la démarche est biaisée, parce qu'on compare habituellement le PF aux albums FB, lesquels étaient une sélection 'best of' de ce qui paraissait dans les périodiques. Donc, pour être objectif, il faudrait comparer le contenu des PF avec celui des périodiques de la même époque. Et là, on peut se rendre compte que l'écart de qualité est loin d'être aussi grand que certains se plaisent à le claironner.
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- Maître Jedi
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Re: Disparition des PF et développement des albums
Oh si, il y en a beaucoup (pour être plus précis, il faudrait que quelqu'un qui aime bien faire des relevés chiffrés s'y attelle ).
Dans le principe, c'est assez simple, il suffirait de comptabiliser toutes les pages du périodique, et de comparer avec la somme des pages des albums qui en sont issus.
Par exemple Pilote, toutes les pages d'actualité sont restées inédites en albums ; des série de Mic Delinx (Pan et la Syrinx, Buck Gallo), Lucques, des pages de Cabu, de Reiser, et plein d'autres qui ne me viennent pas à l'esprit maintenant.
Chez Spirou, pour se faire une idée, il suffit de prendre un relié d'époque, et de voir tout ce qui n'a pas été édité en album.
Même dans les séries phare, tout n'a pas été réédité, ça a été écrémé, même parfois retouché/redessiné/recolorisé...
Mais même sans comptabiliser, il suffit de prendre d'anciens numéros de n'importe quel périodique pour constater qu'il y a des choses faiblardes. Ainsi, dans l'âge d'or de Spirou, quelqu'un ici faisait remarquer récemment que tout n'y était pas bon, et que certaines pages n'étaient pas terribles. Ce qui est normal, d'ailleurs.
Dans le principe, c'est assez simple, il suffirait de comptabiliser toutes les pages du périodique, et de comparer avec la somme des pages des albums qui en sont issus.
Par exemple Pilote, toutes les pages d'actualité sont restées inédites en albums ; des série de Mic Delinx (Pan et la Syrinx, Buck Gallo), Lucques, des pages de Cabu, de Reiser, et plein d'autres qui ne me viennent pas à l'esprit maintenant.
Chez Spirou, pour se faire une idée, il suffit de prendre un relié d'époque, et de voir tout ce qui n'a pas été édité en album.
Même dans les séries phare, tout n'a pas été réédité, ça a été écrémé, même parfois retouché/redessiné/recolorisé...
Mais même sans comptabiliser, il suffit de prendre d'anciens numéros de n'importe quel périodique pour constater qu'il y a des choses faiblardes. Ainsi, dans l'âge d'or de Spirou, quelqu'un ici faisait remarquer récemment que tout n'y était pas bon, et que certaines pages n'étaient pas terribles. Ce qui est normal, d'ailleurs.
- stan prozak
- Maître 3e Dan
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Re: Disparition des PF et développement des albums
je pense qu'une visite sur le site des "bd oubliées" te montrera que pas mal de trucs n'étaient pas repris en album. Il y avait pas mal de séries où le dessinateur se rodait avant d'avoir les honneurs de l'album. Je crois que l'on disait que c'était le journal qui faisait vivre les albums. Aujourd'hui ce serait l'inverse.
D'un autre côté, il faut saluer le boulot des petits éditeurs qui reprennent ces bd oubliées et les publient quelques décennies plus tard. Grandes bouffées de nostalgie et quelques déconvenues (j'attendais comme un fou les Onkr dont j'avais un souvenir ému de ma jeunesse et ben .... )
D'un autre côté, il faut saluer le boulot des petits éditeurs qui reprennent ces bd oubliées et les publient quelques décennies plus tard. Grandes bouffées de nostalgie et quelques déconvenues (j'attendais comme un fou les Onkr dont j'avais un souvenir ému de ma jeunesse et ben .... )
- drou
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- Enregistré le : jeu. 04 déc. 2003, 01:00
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Re: Disparition des PF et développement des albums
a les Onkr que de souvenir cette BD dans Mickey toutes les semainesstan prozak a écrit :je pense qu'une visite sur le site des "bd oubliées" te montrera que pas mal de trucs n'étaient pas repris en album. Il y avait pas mal de séries où le dessinateur se rodait avant d'avoir les honneurs de l'album. Je crois que l'on disait que c'était le journal qui faisait vivre les albums. Aujourd'hui ce serait l'inverse.
D'un autre côté, il faut saluer le boulot des petits éditeurs qui reprennent ces bd oubliées et les publient quelques décennies plus tard. Grandes bouffées de nostalgie et quelques déconvenues (j'attendais comme un fou les Onkr dont j'avais un souvenir ému de ma jeunesse et ben .... )
- reedff
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 23 déc. 2009, 20:50
- Localisation : gironde
Re: Disparition des PF et développement des albums
Rien ne vaut la qualité d'impression du JDM c'est pour ça que tu as as été déçu par Onkr.stan prozak a écrit :je pense qu'une visite sur le site des "bd oubliées" te montrera que pas mal de trucs n'étaient pas repris en album. Il y avait pas mal de séries où le dessinateur se rodait avant d'avoir les honneurs de l'album. Je crois que l'on disait que c'était le journal qui faisait vivre les albums. Aujourd'hui ce serait l'inverse.
D'un autre côté, il faut saluer le boulot des petits éditeurs qui reprennent ces bd oubliées et les publient quelques décennies plus tard. Grandes bouffées de nostalgie et quelques déconvenues (j'attendais comme un fou les Onkr dont j'avais un souvenir ému de ma jeunesse et ben .... )
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
- jmrazer
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Re: Disparition des PF et développement des albums
eh oui, c'était mieux avantreedff a écrit :Rien ne vaut la qualité d'impression du JDM c'est pour ça que tu as as été déçu par Onkr.stan prozak a écrit :je pense qu'une visite sur le site des "bd oubliées" te montrera que pas mal de trucs n'étaient pas repris en album. Il y avait pas mal de séries où le dessinateur se rodait avant d'avoir les honneurs de l'album. Je crois que l'on disait que c'était le journal qui faisait vivre les albums. Aujourd'hui ce serait l'inverse.
D'un autre côté, il faut saluer le boulot des petits éditeurs qui reprennent ces bd oubliées et les publient quelques décennies plus tard. Grandes bouffées de nostalgie et quelques déconvenues (j'attendais comme un fou les Onkr dont j'avais un souvenir ému de ma jeunesse et ben .... )
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Re: Disparition des PF et développement des albums
c'était mieux avant™jmrazer a écrit : eh oui, c'était mieux avant
© reedff
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- Enregistré le : mer. 23 déc. 2009, 20:50
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Re: Disparition des PF et développement des albums
MerciTovenaar a écrit :c'était mieux avant™jmrazer a écrit : eh oui, c'était mieux avant
© reedff
Je devrais ouvrir un club de râleurs. Il paraît que j'en suis un.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
- nano
- Maître Jedi
- Enregistré le : jeu. 02 avr. 2015, 16:10
Re: Disparition des PF et développement des albums
Si tu le fais, j'ai un carnet d'adresse bien fourni qui date de ma jeunesse. J'en ai fait râler quelques unes.reedff a écrit :MerciTovenaar a écrit :c'était mieux avant™jmrazer a écrit : eh oui, c'était mieux avant
© reedff
Je devrais ouvrir un club de râleurs. Il paraît que j'en suis un.
On les rappelle et on organise "les soirées du râle lovely"
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Re: Disparition des PF et développement des albums
La confession de Gérard Thomassian :
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine ... grands.php
«Selon ma mère, quand je suis arrivé en primaire, j'avais déjà appris à lire dans les ''petits formats''.»
A cette époque, les albums de bandes dessinées étaient encore rares. Dans ces années 50, le jeune amateur d'illustrés devait se contenter des hebdomadaires florissants des deux côtés de la frontière franco-belge - Spirou, Tintin, Vaillant (futur Pif Gadget), Mickey -, mais le lecteur devait être patient, ces périodiques égrenant leurs histoires à suivre au fil des mois. L'impatient pouvait se rabattre sur les «petits formats», fascicules groupant plusieurs histoires complètes, 10 centimètres sur 18. La couverture en couleur est fragile, vite déchirée, et le papier des cahiers intérieurs n'a pas attendu de vieillir pour être jaunâtre.
Ces petits formats vont irriguer l'inconscient collectif des générations grandies dans les années 50 à 70. Si leur production se poursuit jusqu'à l'aube des années 90, selon Thomassian, la «décennie miraculeuse» se situe entre 1958 et 1968.
Des centaines de titres se bousculent alors dans les kiosques, explorant tous les genres, la guerre, le western, le comique, la jungle. Lancé en 1955, Kiwi restera longtemps le leader du marché, atteignant les 300 000 exemplaires de ventes mensuelles, talonné par Akim et Battler Britton, surfant au-delà des 200 000 exemplaires.
Mais pour alimenter une production pléthorique, très vite, les dessinateurs nationaux ne suffisent plus. Les éditeurs français - Lug, Impéria, Aventures et Voyages, Artima, Sagedition - écument les catalogues étrangers. De manière anonyme et quasiment clandestine, au regard de l'histoire de la bande dessinée, va se constituer en France une Internationale de la bulle, comptant dans ses rangs auteurs anglais, argentins, italiens, suédois, espagnols. Ainsi auront été publiés en France les premiers récits de guerre du Vénitien Hugo Pratt, réalisés pour une agence anglaise. Revers de la médaille, le petit format étant une spécialité éditoriale française, il faut adapter, tronçonner, parfois saboter, sans aucune forme de respect pour l'oeuvre originale.
A l'adolescence, Thomassian abandonnera ses lectures d'enfance. «En avril 1972, j'avais 21 ans, je m'en souviens très bien, je suis allé me promener aux puces de Montreuil. Par terre, il y avait un exemplaire de Kiwi, avec les aventures de Blek le Roc et du Petit Duc. Je l'ai acheté 50 centimes. Et là : le déclic. J'ai retrouvé le plaisir éprouvé dans ma jeunesse.»
D'abord collectionneur, Thomassian va se muer en chercheur. En lisant un ouvrage de Francis Lacassin, il découvre que celui-ci se réfère souvent aux collections de la Bibliothèque nationale. Dans un même mouvement, il décide d'ouvrir une librairie spécialisée, Fantasmak, du nom d'un avatar gros nez de Fantômas. «Mon projet était de pouvoir vendre mes doubles et de racheter des collections pour compléter les miennes.»
Thomassian a commencé en 1994 la publication du fruit de ses recherches bibliographiques, éditeur par éditeur. Déjà cinq tomes de 300 pages, truffés de documents. Il en prévoit 20. Un travail monumental et indispensable à l'heure où les exégètes et historiens préfèrent multiplier les ouvrages sur Hergé ou l'école franco-belge, sans un regard pour les riches heures du petit format.
Il y a quelques semaines, lors de la remise du prix Uderzo, Gérard Depardieu évoqua les deux personnages de bandes dessinées qui avaient marqué son enfance. Il cita Obélix, ce qui n'étonna personne, mais aussi Tartine Mariol, la grand-mère centenaire émule de Popeye. Dans l'assistance, certains firent la moue avec condescendance. Pourtant, dans le regard de quelques autres, on pouvait voir briller une soudaine lueur de connivence. Comme si l'acteur venait de partager une madeleine oubliée, faite de papier jauni et d'images décolorées.
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine ... grands.php
«Selon ma mère, quand je suis arrivé en primaire, j'avais déjà appris à lire dans les ''petits formats''.»
A cette époque, les albums de bandes dessinées étaient encore rares. Dans ces années 50, le jeune amateur d'illustrés devait se contenter des hebdomadaires florissants des deux côtés de la frontière franco-belge - Spirou, Tintin, Vaillant (futur Pif Gadget), Mickey -, mais le lecteur devait être patient, ces périodiques égrenant leurs histoires à suivre au fil des mois. L'impatient pouvait se rabattre sur les «petits formats», fascicules groupant plusieurs histoires complètes, 10 centimètres sur 18. La couverture en couleur est fragile, vite déchirée, et le papier des cahiers intérieurs n'a pas attendu de vieillir pour être jaunâtre.
Ces petits formats vont irriguer l'inconscient collectif des générations grandies dans les années 50 à 70. Si leur production se poursuit jusqu'à l'aube des années 90, selon Thomassian, la «décennie miraculeuse» se situe entre 1958 et 1968.
Des centaines de titres se bousculent alors dans les kiosques, explorant tous les genres, la guerre, le western, le comique, la jungle. Lancé en 1955, Kiwi restera longtemps le leader du marché, atteignant les 300 000 exemplaires de ventes mensuelles, talonné par Akim et Battler Britton, surfant au-delà des 200 000 exemplaires.
Mais pour alimenter une production pléthorique, très vite, les dessinateurs nationaux ne suffisent plus. Les éditeurs français - Lug, Impéria, Aventures et Voyages, Artima, Sagedition - écument les catalogues étrangers. De manière anonyme et quasiment clandestine, au regard de l'histoire de la bande dessinée, va se constituer en France une Internationale de la bulle, comptant dans ses rangs auteurs anglais, argentins, italiens, suédois, espagnols. Ainsi auront été publiés en France les premiers récits de guerre du Vénitien Hugo Pratt, réalisés pour une agence anglaise. Revers de la médaille, le petit format étant une spécialité éditoriale française, il faut adapter, tronçonner, parfois saboter, sans aucune forme de respect pour l'oeuvre originale.
A l'adolescence, Thomassian abandonnera ses lectures d'enfance. «En avril 1972, j'avais 21 ans, je m'en souviens très bien, je suis allé me promener aux puces de Montreuil. Par terre, il y avait un exemplaire de Kiwi, avec les aventures de Blek le Roc et du Petit Duc. Je l'ai acheté 50 centimes. Et là : le déclic. J'ai retrouvé le plaisir éprouvé dans ma jeunesse.»
D'abord collectionneur, Thomassian va se muer en chercheur. En lisant un ouvrage de Francis Lacassin, il découvre que celui-ci se réfère souvent aux collections de la Bibliothèque nationale. Dans un même mouvement, il décide d'ouvrir une librairie spécialisée, Fantasmak, du nom d'un avatar gros nez de Fantômas. «Mon projet était de pouvoir vendre mes doubles et de racheter des collections pour compléter les miennes.»
Thomassian a commencé en 1994 la publication du fruit de ses recherches bibliographiques, éditeur par éditeur. Déjà cinq tomes de 300 pages, truffés de documents. Il en prévoit 20. Un travail monumental et indispensable à l'heure où les exégètes et historiens préfèrent multiplier les ouvrages sur Hergé ou l'école franco-belge, sans un regard pour les riches heures du petit format.
Il y a quelques semaines, lors de la remise du prix Uderzo, Gérard Depardieu évoqua les deux personnages de bandes dessinées qui avaient marqué son enfance. Il cita Obélix, ce qui n'étonna personne, mais aussi Tartine Mariol, la grand-mère centenaire émule de Popeye. Dans l'assistance, certains firent la moue avec condescendance. Pourtant, dans le regard de quelques autres, on pouvait voir briller une soudaine lueur de connivence. Comme si l'acteur venait de partager une madeleine oubliée, faite de papier jauni et d'images décolorées.
- piccic
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Re: Disparition des PF et développement des albums
J'ai besoin de lire cette discussion.
Savez-vous comment «suivre» une discussion ici sans répondre nécessairement?
I need to read this discussion.
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