Voyage dans une pièce de monnaie (Luc Bradefer)

[Lothar]

avez vous deja lue l,episode de luc bradefer voyage dans une piece de monaie , c,est fantastique cela aurais pu faire un bon scenario pour un film de science fiction , moi j apprecie luc bradefer ou brick bradford que j ai connu dans les heros du mystere , mais si quelqu,un pourrais me citer d,autres editions petit format dans lesquelles je puisse me delecter de ce heros du a la plume de clarence gray je crois , merci d avance

[Totoche]

En PF, je ne sais pas, mais dans la collection Copyright de Futuropolis, il y a au moins trois ouvrages

[Tovenaar]

En PF, je ne sais pas, mais dans la collection Copyright de Futuropolis, il y a au moins trois ouvrages

Chez Serg aussi.
NB: mon exemplaire a une couverture verte (et le titre de l'histoire dessus), celui-ci, trouvé sur le Net est rouge.

[Tovenaar]

Luc Bradefer a aussi existé dans un PF à son nom et dans "les Héros du Mystère" avec une chronosphère ressemblant à une montgolfière.

[Tovenaar]

NB: mon exemplaire a une couverture verte (et le titre de l'histoire dessus), ...

Mon exemplaire est édité par Slatkine B.D. (sans date).
13 x 22 cm à l'italienne, traduction d'Edouard François.
Bandes quotidiennes du 8 février 1937 au 7 janvier 1938.
En France: Robinson n° 75 (3 octobre 1937) au n° 132 (8 novembre 1938).
C'est le premier épisode de la saga.

Il existe au moins un volume 2: "Le Robot Géant".

[satanik]

http://www.danslagueuleduloup.com/GENPAGES/DSE_CLBD.HTM

[Stein.Chris]

Les deux volumes Slatkine 1981 (vert et bleu) sont les rééditions des SERG 1974 ??? (rouge et vert) Le BDM répertorie un troisième volume aux éditions Slatkine, inconnue au bataillon
Il existe aussi deux volumes cartonnés avec Jaquettes aux éditions du Soleil (dernières publications de Luc Bradefer à ma connaissance)
Sinon, bien avant ces éditeurs, il y en avait d'autres, amateurs, format à l'italienne aussi comme ANAF

[Tovenaar]

Des infos incomplètes ("mon" exemplaire Slatkine n'y figure pas) sur les albums de Luc Bradefer:
http://www.bedetheque.com/serie-3387-BD ... defer.html
Le volume 3 n'existe peut-être pas; ce serait "La Forteresse d'Alamoot",
reprise des vol 1 et 2 parus chez Futuropolis ("La Forteresse de la Peur").
C'est marrant: un livre qui n'existe peut-être pas et qui cote 30 euros !

[PATRICK]

il y a egalement des albums carroussel des comics qui sont superbes.
la revue rantanplan proposait egalement des bandes des premieres histoires.
enfin dessinée par paul norris brick bradford ou luc bradefer est apparu aux remparts dans fantome 217 et 219 mandrake 186 et 187.
aux editions heritages dans flash gordon 2 et 9.
et pour completer dans un petit format nommé DARIX aux editions beaubourg en 1975.
paru egalement en plus du titre luc bradefer chez edi europ dans jim la jungle.

j'ai oublié special fantome 64.

[Tovenaar]

Beau travail !
On va pouvoir chiner !

[Nutello]

« Voyage dans une pièce de monnaie »

Les héros du mystère (éditions des Remparts) n° 20-21-22 (janvier-février-mars 1969)

« Voyage in a coin / Adrift in an atom » - 8 février 1937 au 8 janvier 1938

William Ritt pour le scénario, Clarence Gray pour les dessins


Bonjour,

Naturellement, une bande dessinée n’est pas un cours de physique, ni un scénariste n’a à être un physicien. Et il peut sembler vain de vouloir qu’une explication science-fictive soit réaliste.

Toutefois, sans même entrer dans des considérations de physique fondamentale, un certain bon sens élémentaire peut se sentir heurté par le thème initial de cette bande.

Même si l’on n’a pas envie de prendre en compte le fait que la physique de l’époque était déjà bien développée en matière de représentation du monde subatomique, et qu’il était déjà clair et manifeste que c’est un non-sens franc et définitif de vouloir assimiler un noyau d’atome à une étoile, entités physiques régies par des lois sans la moindre relation, et toutes ces sortes de choses, il n’en demeure pas moins que l’idée qu’un atome et un électron puissent devenir infiniment plus petits qu’un atome et un électron, soulève certains paradoxes qui ne peuvent manquer d’intriguer.
Que le tout devienne plus petit qu’une de ses parties, il y a une manifeste contradiction.
Qu’un seul atome devienne de la taille d’un système planétaire et qu’un seul électron devienne de la dimension d’une planète par rapport à un humain lui-même composé de milliards de milliards de milliards de ces mêmes atomes et électrons, nous avons même là une contradiction particulièrement disproportionnée.
D’autant que, sur ces électrons planétaires, les voyageurs découvrent des lieux géographiques – montagnes, roches, eau, air respirable – et des êtres vivants, eux-mêmes probablement composés de sous-atomes ou d’atomes d’atomes ? Voilà qui ajoute encore un peu de confusion.

Peut-être conviendrait-il d’oublier le titre initial, et rebaptiser mentalement le récit : « Voyage dans un autre système solaire » ou « Voyage dans une autre dimension – ou un monde parallèle ».

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[Nutello]

Voici donc des explorateurs partis vers un univers autre, un là-bas inconnu, une altérité.

La panoplie des explorateurs est tout ce qu’il y a de classique : un héros vaillant et musclé, un éminent professeur, une décorative passagère clandestine, un sinistre et sournois savant espion au service du mal, lui aussi passager clandestin.

A bord d’une sphère volante, les quatre personnages traversent les espaces, se déplaçant de contrée imaginaire en contrée imaginaire. Ils découvrent des astres inconnus, de nouveaux mondes à explorer, s’y posent, tel Ulysse mettant pied sur un nouveau rivage.
Le recours à cette sphère volante présente toutefois un avantage : les progrès de la technologie permettent à une seule personne de conduire un tel vaisseau spatial là où le vaisseau terrestre d’Ulysse demandait tout un équipage.

Comme mondes fantasmagoriques, ils rencontrent ainsi des astres de magma en fusion, un autre correspondant à la Terre à l’ère secondaire, couvert de conifères et peuplé de dinosaures, un autre encore où s’élèvent les ruines d’une civilisation ancienne dans lesquelles sont exposés les corps embaumés de ses derniers monarques.

Et ils découvrent un astre habité d’êtres humains. Les uns portent des ailes d’oiseaux, les autres sont en tout point semblables aux Terriens.

[Nutello]

Les péripéties scénaristiques sont très classiques, et ne brillent pas toujours par leur finesse : pannes répétées de la machine ; rencontre avec une comète ; mignonne personne qui ne fait pas ce qu’on lui dit, s’éloigne régulièrement seule en territoire inconnu, et se met en danger – tombant dans une trappe dans les ruines d’un temple ancien ou se faisant attaquer tantôt par des microbes géants tantôt par un homme ailé – afin que le héros puisse voler à son secours.

Et surtout, il y a les sombres agissements du savant espion qui ne cesse d’agresser de toutes les manières les trois autres explorateurs, lesquels en revanche lui accordent souvent leur confiance touchante de candeur qu’il trahit dès qu’il peut.


Certaines anecdotes et certains dialogues relèvent d’un infantilisme relativement déconcertant.

Ainsi le professeur qualifie d’ "idée géniale" la suggestion de Brick Bradford d’utiliser leur canon pour détruire un élément dangereux qui les menace.
Dans le même ordre d’idées, la jeune femme suggère d’utiliser leur véhicule pour partir à la recherche d'une personne égarée ; Brick Bradford reconnaît : "Je n’y avais pas pensé".
Face à un insecte géant menaçant, le héros déclare : "Je vais tirer sur lui, c’est la seule chose à faire".

Ou encore, l’éminent professeur parvient à traduire et apprendre en quelques instants les langues inconnues d’habitants de ces mondes.



Le dernier tiers du récit ressemble fortement au Flash Gordon des mêmes années, avec ses édifices mirobolants et colorés, ses hommes ailés, sa princesse bien mise et énamourée, et ses dinosaures hargneux assez faciles à vaincre.

[Nutello]

Tout cela peut donc apparaître éminemment naïf. Pourtant l’ensemble ne manque pas de charme rétro, et peut continuer de séduire des lecteurs.

Le thème initial, et le titre, montrent une certaine originalité, et exercent une attirance manifeste.
Et il y a des séquences réussies.
Dans de magnifiques décors tourmentés aux reflets de cuivre, des microbes gigantesques apparaissent sous la forme d’horribles monstres visqueux, et aussi – moins crédibles – d’étranges êtres volants évoquant des ptérodactyles géants.
Il y a aussi – surtout ? – les diverses scènes dans la rocheuse cité troglodyte des hommes ailés.

[Doc Mars]

Excellent exposé, Nutello
Le voyage dans l'atome ou l'infiniment petit est un thème récurrent dans la science-fiction américaine des années 1910-20 tel le célébre "The Girl in the Golden Atom" (5 mars 1919 dans All-Story) par Ray Cummings et sa suite "The People of the Golden Atom" (1920)

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[satanik]

A rapprocher du film " Le voyage fantastique " avec Raquel Welch
ou le corps humain remplace la pièce de monnaie.

[J.J.I.]

à ma connaissance la premiére édition en français était ce tout petit tirage du CELEG-CBD :

Octobre 1964

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[Nutello]

A rapprocher du film " Le voyage fantastique " avec Raquel Welch
ou le corps humain remplace la pièce de monnaie.

Ce n'est pas tout à fait le même ordre de dimension...

Sur le même thème, « Aventures dans un corps humain » en second récit dans le n° 34 de Cosmos (Artima) dessiné par Pierre Le Goff qui signait alors Brisson, du nom du directeur du Figaro.

[Nutello]

Le titre aux éditions Serg et Slatkine est « Voyage dans la pièce de monnaie ».
Aux éditions des Remparts : « Voyage dans une pièce de monnaie », comme le titre US.

[L'Apache]

Et aussi les Pionniers de l'Espérance dans l'épisode le Jardin fantastique.